LES ÉPONYMES DÉMYTHONYMIQUES DANS LE LEXIQUE DU POLONAIS ET DU FRANÇAIS (original) (raw)
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ANALYSE COMPARATIVE DE QUELQUES CAS D’HOMONYMIE ET DE POLYSÉMIE EN FRANÇAIS ET EN SERBE
НАУКА И САВРЕМЕНИ УНИВЕРЗИТЕТ 7, 2018
Bien que l’homonymie et la polysémie relèvent des universaux linguistiques, il n’y a pas d’équivalence stricte entre les lexèmes homonymes et polysèmes des différentes langues. Notre objectif est de mettre en évidence la généralité des deux notions sémantiques en théorie, et d’analyser en pratique les différences entre les lexèmes français et serbes. L’homonymie est notamment impactée par l’alphabet et l’accentuation de la langue. Pour l’illustrer nous présentons quelques exemples français et serbes, comme : sans, sang, cent, etc. et pȁs, pâs ; stô, stô, etc. Partant de la polysémie proprement dite, en passant par les lexèmes à sens multiples, nous étudions finalement les lexèmes monosèmes. Nous appuyons notre analyse sur des exemples de lexèmes à sens multiples français et serbes, ainsi que sur des cas de monosèmes des deux langues. Notre travail selon la méthode comparative, confirmant qu’il n’existe pas d’équivalence stricte dans les deux langues étudiées, nous amène aux conclusions suivantes : 1. En français comme en serbe, l’homonymie provient dans la plupart des cas de l’étymologie, avec des altérations permettant de limiter l’ambiguïté, 2. La polysémie est principalement liée à un glissement du sens des lexèmes, qui s’est fait de façon différente en français et en serbe, 3. Concernant la monosémie, on constate généralement une identité des lexèmes dans les deux langues.
LES FONDEMENTS PHILOSOPHIQUES DE LA DÉMOCRATIE MODERNE
Les fondements philosophiques de la démocratie
Légende de la couverture : « Victrix causa deis placuit, sed victa Catoni » Lucain, de Bello civili, I, 128 1. 1. Ce mot intriguait Hannah Arendt, qui l'attribuait par erreur à Caton. Il devait servir d'épigraphe au troisième livre de « The life of the mind » et fut retrouvé sur la machine à écrire de la philosophe après sa mort. Racine l'utilise plaisamment dans Les Plaideurs. Édouard HUSSON Professeur des Universités unies par un même culte et n'ayant pas fauté. Si la communauté des noms marque assurément une parenté, il serait spécieux de voir en la démocratie grecque ou en la Respublica romaine, l'ancêtre directe de notre république. Où trouver celui-ci ? Au Moyen-âge, quand la féodalité et la monarchie dominent en Occident, l'existence d'une « République » à Venise atteste-t-elle une démocratie perdue au milieu des royaumes ? L'examen attentif des institutions du Rialto réduit à néant cette analyse : cette République n'a de républicain que le nom. Il s'agit en réalité d'une aristocratie : reguntur per paucos divites, le pouvoir est aux mains de quelques riches. Paul Alazard 19 montre bien comment la « République » est née de l'affirmation du pouvoir personnel du Doge : afin de s'affranchir de l'autorité de l'empereur byzantin, le Duc de Vénétie appuie la sienne sur l'élection, dès le « occidentale » et pourtant tous comprirent ce qu'elle réclamait : des élections, CHAPITRE I LA DÉMOCRATIE EST UNE IDÉOLOGIE 6. Un socle constitutionnel universel Deux siècles après l'exécution du Roi « très chrétien », la démocratie est devenue une référence obligée du discours politique. En effet les États qui ne font pas référence à ce thème, nous n'osons dire déjà à cette valeur, dans les documents fondamentaux sur lesquels repose leur constitution, sont désormais très rares. Cette référence est bien sûr évidente pour les démocraties occidentales. Dans le cas de la France, il est intéressant de noter que le mot « démocratie » n'est présent dans aucune constitution révolutionnaire. Par contre la notion de souveraineté de la Nation apparaît dès la déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 (art. 3) ; elle est reprise dans la constitution du 3 septembre 1791 (Titre III, art. 1) qui est, rappelons-le, celle d'un royaume. Cette souveraineté « nationale » est bientôt remplacée par la souveraineté « populaire » qui apparaît dans le plan de constitution présenté à la Convention Nationale les 15 et 16 février 1793 (an II) dite « Constitution Girondine » (art. 26 et 27 du projet de déclaration des droits et chapeau du projet de constitution). Cette notion est encore reprise dans la constitution du 24 juin 1793 (art. 7 de l'acte constitutionnel), dans celle du 22 août 1795 (5 fructidor an III) sous le terme de souveraineté de « l'universalité des citoyens » (art. 17 de la déclaration des droits et art. 2 de la constitution), mais disparaît sous le Directoire avec la constitution du 13 décembre 1799 (22 frimaire an VIII). Bien sûr il n'en sera plus question sous l'empire. De même la Charte constitutionnelle de Louis XVIII du 4 juin 1814, quoique « octroyée » pour céder aux voeux de ses sujets, évite toute mention de souveraineté populaire. Celle de Louis-Philippe, Roi des Français, qui reprend l'essentiel de la précédente en la libéralisant, ne fait pourtant pas état de la dite souveraineté. donc influer sur la conception du verbe mental représentant ce titulaire. Plus, le « bagage historique » des prénoms, c'est-à-dire par qui ils ont été portés, a une influence certaine tant sur la chose que sur le concept qu'en ont les locuteurs. Cette influence peut d'ailleurs être explicitement recherchée quand on place un enfant sous le patronage d'un saint ou d'un grand personnage. Elle s'exerce alors essentiellement par la valeur de l'exemple ou de la protection supposée du patron. Ce « bagage historique » du prénom influence encore le tiers locuteur par les associations d'idées qu'il entraîne : « Adolf » est aujourd'hui « lourd à porter ». Ainsi les psychologues discourront sur l'influence du prénom sur la formation du caractère. Nous sommes ici dans l'hypothèse parfaite où le verbe vocal influe sur le verbe mental et enfin modèle la chose elle-même. Mais la véritable fécondité des mots est ailleurs. Aristote définit l'art poétique comme l'art d'imiter 13. Or si le mot est une image, il est imitation et donc « poétique » c'est-à-dire, selon l'étymologie de « poiésis » 14 , une création. De création il devient occasion de création, c'est-à-dire poétique au sens contemporain. Peut-être faut-il y voir le pouvoir d'évocation des lettres, des syllabes ellesmêmes, tel que le décrit Platon 15 , ou bien le mot devient-il lui même une musique qui enivre et féconde l'imagination. Mais plus simplement le mot permet la métaphore. Constatons tout d'abord que la pluri-signification d'un verbe vocal à l'origine étymologique unique est toujours diachronique : l'un des sens est plus ancien que l'autre, même si les deux subsistent. Dès lors le sens ancien ne peut qu'avoir influencé le nouveau : si le mot « chef » a indiqué celui qui commande aux autres après avoir signifié la partie supérieure du corps humain, c'est bien parce que celle-ci est le siège des organes qui commandent les autres membres. Si le concept peut s'analyser en la composition d'éléments entretenant un certain rapport entre eux, c'est-à-dire qu'il est doté d'une structure, alors le mot est image de cette structure, porteur de cette proportion. Dès que l'intelligence repère une structure semblable-alors même que les éléments qu'elle ordonne sont nouveaux-sourd sur les lèvres le mot correspondant : un nouveau sens est né. Le mot est alors proprement imitant, c'est-à-dire poétique 16. L'attribution de tel verbe vocal à un nouveau concept se fait « ana-logon » 17 , proportionnellement au mot. « Analogia » 18 : l'analogie qu'a l'organe de l'ouïe avec les autres sens et qui, d'après Condillac 19 , a présidé au choix des premiers signes dont sont issus les mots, régit encore l'évolution de leur signification. C'est l'analogie qui justifie la prédication successive du mot « Démocratie » à des cités aussi différentes que l'Athènes du V e siècle avant J.C. et la New York d'aujourd'hui. Mais peut-elle expliquer qu'un mot du vocabulaire politique antique soit désormais prédiqué à des vêtements ? 9. La linguistique impuissante Remarquons d'emblée que le substantif même δημοκρατία, « démocratia » n'a guère évolué dans le temps : les lettres ont franchi l'Adriatique pour devenir latines et la désinence « tia » s'est un peu transformée dans certaines langues : « tie » en français, « cy » en anglais. C'est peu. Par contre le concept semble avoir entièrement changé et notre enquête montrera d'ailleurs que dans d'autres contextes il est aussi exprimé par d'autres mots, comme « république ». La structure du concept « démocratie » des Anciens semble claire : deux éléments-pouvoir et peuple-reliés par un lien d'appartenance. La « justesse naturelle » du mot « δημοκρατία » est acquise au premier stade et nous renvoie à celles de δ μος et de κράτος au second. Rappelons que δ μος, « démos », est un « concept territorial et politique, [qui] désigne à la fois une portion de territoire et le peuple qui y vit » ainsi que le développe Émile Benveniste 20. Le sens « pays » est antérieur au sens « peuple » et la signification originelle serait « partie », « section ». Quant à κράτος, « kratos », il signifie la force qui permet de triompher au combat et, de là, la supériorité et le pouvoir. Les spécialistes débattent sur la parité d'origine de κράτος et de κρατὑς (« kratus », dur, puissant) que Chantraine, dans son dictionnaire étymologique, rattache à une racine commune exprimant la dureté (il y aurait là un bel exemple de la justesse naturelle de la vox, du verbe vocal), tandis que Benveniste y voit deux familles « contaminées » par κρατερóς (« krateros » : fort, brutal). L'évolution de la justesse naturelle de « démocratia » peut-elle rendre compte du formidable progrès de son usage ? Notons que le mot garde son acception politique technique depuis Thucydide jusqu'à la seconde moitié du vingtième siècle. Les deux éléments grecs du mot, δ μος et κράτος, sont en effet demeurés « savants » dans nos langues et n'y ont engendré quasiment aucun mot d'un usage courant qui eût pu en modifier la signification. Conservant leur caractère technique, ils sont instantanément traduits dans l'esprit du locuteur en langage courant, c'est-à-dire en « peuple » et « pouvoir ». Ce sont ces mots-là qui, polis par l'usage, ont vu se modifier considérablement le signifié : nous avons dit combien le « peuple » d'aujourd'hui est différent de celui de la cité antique. Il en va de même de la
L'universalité de l'usage de la dialectique par les âmes dans l'éthique plotinienne
Etudes platoniciennes, 2023
Le but de cet article est d'expliquer comment la dialectique, telle qu'elle est décrite par Plotin, permet à toutes les âmes de remonter vers l'intelligible. La dialectique constitue la seconde étape de la remontée, la première étape étant celle constituée par la pratique des vertus. Ce faisant, Plotin s'oppose à Platon, qui considérait que la dialectique n'était accessible qu'à une minorité d'hommes, ceux dont l'âme avait correctement contemplé les idées avant de chuter.
Gaelle Demelemestre, 2017
ABSTRACT : The controversies between the Dominicans and the Jesuits after the Council of Trent reflect the image of a split that would have occurred at that time within the second scholasti-cism, from which two doctrinal traditions would have been formed. However, is there a real interpretative break between the two orders ? Can we really find a difference in the data process or in the reasoning allowing to distinguish two traditions of thought ? These are the questions to which this article intends to give an answer by comparing the doctrine of two illustrious representatives of these orders, Domingo de Soto and Luis de Molina, on the crucial questions of the nature and function of law and political power. Soto is the first to propose a systematic exposition of the right and the law, and Molina extends his analyzes by taking up the same project. If their contemporaries do not seem to distinguish their theorisations from the law, some defining differences prefigure, nevertheless, divergencies which will be widened among their successors. Résumé : Les controverses opposant les dominicains et les jésuites après le concile de Trente renvoient l'image d'une scission qui se serait produite à ce moment au sein de la seconde scolastique, à partir de laquelle deux traditions doctrinales se seraient constituées. Existe-t-il cependant une réelle césure interprétative entre les deux ordres ? Peut-on réellement trouver une différence de traitement des données ou de raisonnement permettant de distinguer deux traditions de pensée ? Ce sont les questions auxquelles cet article entend apporter des éléments de réponse en comparant la doctrine de deux illustres représentants de ces ordres, Domingo de Soto et Luis de Molina, sur les questions cruciales de la nature et de la fonction du droit et du pouvoir politique. Soto est le premier à proposer un exposé systématique du droit et de la loi, et Molina prolonge ses analyses en reprenant le même projet. Si leurs contemporains ne semblent pas distinguer leurs théorisations du droit, certaines différences définitionnelles préfigurent pourtant des divergences qui se creuseront chez leurs successeurs. Mots clé : droit naturel, droit humain, dominium, pouvoir politique, raison, volonté
QUELQUES REMARQUES SUR LA PRONONCIATION DES ANTHROPONYMES ET DES TOPONYMES FRANÇAIS
et dans les oronymes suivants: Signal de Groscher(Creuse), Vosges. Cependant l's se prononce dans l'Esque, Rochers du Grand Ismin, Signal de Lascourt-Faucher, le Cosquer, le Kérustan /rivière du Morbihan/, l'Escaut, l'Escouette. II. Dans les noms commençant par Haut-, Font-, Mont-, Pont-t ne se prononce pas en règle ordinaire: Hautmont,