Marc R. Anspach, À charge de revanche. Figures élémentaires de la réciprocité, 2002 (original) (raw)

Michel Rio : les réécritures arthuriennes. Présentation

Cahiers De Recherches Medievales Et Humanistes Journal of Medieval and Humanistic Studies, 2010

Michel Rio : les réécritures arthuriennes Présentation L'oeuvre romanesque arthurienne de Michel Rio, depuis quelques années déjà, a attiré l'attention des médiévistes 1 qui se sont intéressés à la manière dont un écrivain contemporain se réapproprie la matière médiévale. Plus largement, l'oeuvre de cet auteur a fait l'objet de diverses études, dont un recueil d'articles dès 1995 sous le titre de Mélancolies du savoir 2 et une thèse, soutenue en 2003 à Clermont-Ferrand 3. Il semble toutefois que son succès de l'autre côté de l'Atlantique, et plus généralement à l'étranger, où il est traduit dans vingt-six langues, soit plus net qu'en France.

Contandriopoulos, C. (2020) Cartographie anachronique. Le premier plan rétrospectif de Paris par Jacques-Antoine Dulaure en 1821

Revue Captures, 2020

Cet article retrace l’origine des SIG historiques (ou systèmes d’information géographique historiques) au début du XIXe siècle en se concentrant sur une étude de cas, le Plan de Paris sous la domination romaine (1821) par Jacques-Antoine Dulaure. L’analyse visuelle et technique de ce premier plan rétrospectif est guidée par trois critiques issues du discours de l’époque : ce plan est une image pseudoscientifique, froide et trompeuse. Ces caractéristiques ambiguës sont approfondies pour mettre en lumière la persistance de certains enjeux théoriques tout en soulignant le potentiel de la cartographie rétrospective. This article traces the origin of HGIS (or historical geographic information systems) in the early 19th century by focusing on a case study, the Plan de Paris sous la domination romaine (1821) by Jacques-Antoine Dulaure. The visual and technical analysis of this first retrospective plan is guided by three criticisms stemming from the discourse of the time: Dulaure’s plan is criticized as pseudoscientific, cold and misleading. By shedding new light on those contentious qualities, I acknowledge the persistence of certain theoretical issues while underlining the potential of retrospective maps.

BALLARD, Michel. Versus. La version réfléchie. Volume 1, Repérage et paramètres, Ophrys, Paris, 2003, 283 pages

TTR : traduction, terminologie, rédaction, 2000

Tous droits réservés © TTR: traduction, terminologie, rédaction -Les auteurs, 2003

La réciprocité, c'est le mal. Girard, Mauss, le don et l'amour

Revue du MAUSS

The guiding hypothesis of this article is that if René Girard leaves aside the gift and all forms of positive reciprocity, fascinated as he is by its negative forms, it is because his theory of mimetic desire prohibits him from fully appreciating the delicate nature of interhuman relationships—especially the love relationship. Hence, after comparing Girard’s anthropology of sacrifice with the anthropology of the Maussian gift, we propose a return to Girard’s first book, Deceit, Desire and the Novel, with a view to opening up a conception of love that embraces forms of reciprocity at the level of men (and women)

Dette générationnelle et conceptions de la réciprocité (2006)

in R. Pellet (ed.), Finances publiques et redistribution sociale, Paris: Economica, pp. 367-391, 2006

Pour déterminer si l'on est titulaire d'une dette, il faut une définition de ce que l'on doit. Appréhender ce que peut signifier l'idée de dette d'une génération envers une autre exige donc que l'on propose et défende une conception déterminée de la justice entre les générations. Dans cet article, nous voudrions examiner de plus près les caractéristiques d'une des familles de théories de la justice entre les générations, celles qui s'articulent autour de l'idée de réciprocité 2 . En équilibre réfléchi (au sens rawlsien), nous ne pensons pas que cette théorie soit la plus adéquate. Ceci a trait certes à une différence d'intuition fondamentale entre la théorie égalitariste du maximin que nous privilégions (à savoir, une théorie promouvant l'organisation sociale où le sort du plus défavorisé serait le meilleur possible, même au prix d'un accroissement des inégalités si nécessaire) et l'idéal de justice présent dans la théorie de la réciprocité. Néanmoins, un examen plus attentif de cette dernière sous d'autres angles peut révéler à la fois des forces inattendues et des difficultés supplémentaires. Si l'on s'oppose à une vision déterminée de la justice, il importe de le faire pour de justes raisons, qu'elles soient de nature externe (issues d'intuitions étrangères à la théorie critiquée) ou interne (liée à des incohérences de la théorie attaquée issues de ses propres principes). C'est cette exigence qui nous conduit aussi à examiner trois versions différentes (plutôt qu'une seule) de l'idée de réciprocité intergénérationnelle, ceci permettant d'accroître le niveau de généralité de l'analyse, et donc aussi -paradoxalement en un sens -la finesse de l'analyse.