Identification de l’alpha-amylase comme allergène du ver de farine chez des patients professionnellement exposés (original) (raw)
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Les allergènes du grain de blé
Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique, 2007
Le blé est une céréale importante dans notre consommation et il peut être responsable de diverses maladies allergiques respiratoires, de contact ou alimentaires. Le grain de blé contient une grande variété de protéines avec des structures et des fonctions bien particulières. Cette revue propose, une présentation des différentes protéines du grain de blé et une synthèse des travaux récents sur ses allergènes.
Ataxie avec sensibilité au gluten, mythe ou réalité ?
Revue Neurologique, 2006
Introduction : L'ataxie au gluten correspond à l'association d'une ataxie restée idiopathique malgré un bilan étiologique exhaustif et d'une sensibilité au gluten définie par la présence dans le sang d'anticorps anti-gliadine (AGA). Il s'agit d'une notion controversée. Patients et méthodes : La recherche d'AGA a été réalisée chez 33 patients hospitalisés en 2003 pour le bilan étiologique d'une ataxie subaiguë ou chronique. Les caractéristiques cliniques et biologiques des douze patients chez lesquels cette recherche s'est révélée positive ont été étudiées. Résultats : Le diagnostic d'ataxie au gluten n'a pu être retenu que dans huit cas sur les douze, dont un cas de maladie coeliaque. Cinq de ces huit patients avaient les caractéristiques habituelles des ataxies au gluten (ataxie cérebelleuse progressive, prédominant aux membres inférieurs), mais un autre présentait un tableau original d'hémi-syndrome cérébelleux gauche et les deux derniers une polyneuropathie avec ataxie proprioceptive. La présence d'une atrophie cérébelleuse à l'IRM était confirmée dans cinq cas et l'association à la présence d'autres auto-anticorps dans six cas. Chez les quatre autres patients, malgré la présence d'une sensibilité au gluten, le bilan a permis d'associer l'ataxie au diagnostic de sclérose en plaques (SEP), de maladie de Friedreich de révélation tardive, de méningite basilaire tuberculeuse ou de diabète de type 2. Conclusion : Le dosage des AGA doit faire partie du bilan étiologique des ataxies d'origine indéterminée ; leur présence conduit à discuter, en l'absence d'une autre étiologie, l'instauration d'un régime sans gluten. Toutefois, la responsabilité des AGA reste débattue et des travaux expérimentaux complémentaires sont nécessaires pour authentifier leur rôle dans la survenue des symptômes neurologiques. Deux hypothèses physiopathologiques sont proposées : (1) surexpression d'épitopes cérébelleux à l'occasion d'une pathologie primaire du cervelet avec mise en jeu d'une réaction immunitaire exacerbée dirigée contre eux ; et (2) mimétisme moléculaire avec réaction croisée d'anticorps, initialement dirigés contre la gliadine, mais reconnaissant également les épitopes des cellules de Purkinje.
Évaluation Du Potentiel Allergène Des Aliments Dérivés De Plantes Génétiquement Modifiées
Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique, 2003
Reçu le 2 octobre 2002 ; accepté le 18 octobre 2002 Résumé L'évaluation de la sécurité des produits alimentaires issus de plantes génétiquement modifiées exige une approche multidisciplinaire mêlant des données biochimiques, nutritionnelles, toxicologiques et immunologiques. Le principe fondamental de cette évaluation repose sur l'équivalence en substance, c'est-à-dire une évaluation comparative. Concernant l'allergie, il est essentiel d'évaluer la protéine nouvellement exprimée ainsi que, lorsque cela est nécessaire, les changements potentiels en allergènes endogènes. L'incidence d'allergies alimentaires semble être en hausse, particulièrement dans les pays développés. Aucun remède n'étant disponible pour les consommateurs sensibles, la gestion de la maladie ne peut se faire que par évitement des substances concernées. De façon semblable, l'évaluation du potentiel allergène se fonde sur une stratégie visant à réduire au maximum la probabilité de transférer des allergènes d'une source d'alimentation à une autre. Une stricte application de ses règles d'évaluation doit permettre de limiter au maximum les conséquences du génie génétique appliqué aux plantes sur la fréquence et l'occurrence des allergies alimentaires. Les aspects essentiels de l'évaluation du potentiel allergène des aliments dérivés de plantes génétiquement modifiées sont discutés dans cet article.
Prise en charge clinique d’une allergie alimentaire (AA)
Nutrition Clinique et Métabolisme, 2004
Reçu le 7 octobre 2003 Résumé L'allergie alimentaire est un diagnostic difficile qui repose sur l'histoire clinique, les tests cutanés et les dosages d'IgE spécifiques. Un test de provocation oral est parfois nécessaire. Le traitement curatif repose sur l'éviction qui ne doit être impérative que pour les 2 à 3 % de patients adultes ou les 6 à 8 % d'enfants réellement allergiques, en raison du risque important de réactions anaphylactiques lors d'une ingestion accidentelle. Les perspectives thérapeutiques (désensibilisation, sérum anti-IgE) et les moyens de prévention (allaitement au sein et retard de la diversification alimentaire) devraient limiter l'augmentation constante de ces allergies et en faciliter la prise en charge surtout pour les allergènes les plus fréquents et les plus puissants (arachide).
Intérêt des allergènes recombinants dans le diagnostic de l’allergie alimentaire
Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique, 2008
À ce jour, aucun test in vitro ni in vivo ne permet d'établir avec fiabilité le diagnostic d'allergie alimentaire (AA). La production d'allergène recombinant permet d'améliorer la standardisation des extraits allergéniques ou d'enrichir des extraits naturels et d'obtenir ainsi des tests de dépistage plus sensibles. Les progrès biotechnologiques facilitent la démarche diagnostique qui s'appuie désormais sur la définition des profils individuels de sensibilisation à des allergènes bien caractérisés sur le plan moléculaire. Le développement des tests diagnostiques utilisant des protéines recombinantes ou des peptides exprimant certains epitopes d'intérêt, pourrait améliorer le dépistage individuel d'allergies alimentaires sévères et/ou persistantes, afin de guider les mesures thérapeutiques qui en découlent.
Étude des allergènes impliqués dans un cas d’allergie au pois cassé sans allergie aux petits pois
Revue Française d'Allergologie, 2013
Nous rapportons le cas d'un patient adulte présentant une allergie d'origine professionnelle au latex d'Hevea brasiliensis associée à une allergie alimentaire prouvée au sarrasin (Fagopyrum esculentum). L'étude immunologique a permis de démontrer la présence d'un allergène de 50 kDa dans les deux extraits, présentant des épitopes communs, rendant compte de l'allergénicité croisée. La fonction moléculaire de cet allergène n'a pu être identifiée, mais il pourrait s'agir d'Hev b 13, allergène majeur du latex, non disponible pour le dosage in vitro des IgE spécifiques. # 2013 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Quoi de neuf dans la description des allergènes de l’arachide et des fruits à coque ?
Revue Française d'Allergologie, 2009
Disponible sur Internet le 9 mars 2009 Résumé Les structures moléculaires des principaux allergènes de l'arachide et des fruits à coque actuellement disponibles ont été caractérisées principalement par modélisation moléculaire, plus rarement par cristallographie ou résonance magnétique nucléaire (RMN). Ces allergènes appartiennent essentiellement aux groupes : (1) des légumines et vicillines à motif cupine (Ara h 1, Ara h 3/4, légumines et vicilines des fruits à coque) ; (2) des albumines 2S (Ara h 2, Ara h 6, Ara h 7, albumines 2S des fruits à coque) ; (3) des profilines (Ara h 5) ; (4) des protéines PR-10 (Ara h 8) ; (5) des lipid transfer proteins (LTP) (Ara h 9) et (6) des lectines (Ara h agglutinine ou peanut agglutinin [PNA]). Il s'agit essentiellement de protéines de réserve des corps protéiques des graines dont la résistance à la dénaturation thermique et à la protéolyse est variable mais souvent élevée. En outre, les oléosines, qui se concentrent dans les corpuscules lipidiques de la graine (oléosomes), ont été récemment caractérisées comme des allergènes majeurs. Les épitopes liant les IgE (épitopes B) ont été localisés à la surface des allergènes majeurs de l'arachide (Ara h 1, Ara h 2, Ara h 3). L'existence d'épitopes communs est à l'origine de réactions croisées entre l'arachide et les fruits à coque dont la signification clinique n'est pas toujours évidente. Jusqu'à présent, très peu d'informations sont disponibles sur les épitopes T des allergènes de l'arachide à l'exception des épitopes T d'Ara h 2 qui ont été caractérisés. Ces avancées sur la localisation des épitopes B et T sur la surface moléculaire des allergènes sont un prérequis pour l'élaboration d'hypoallergènes recombinants utilisables en immunothérapie.