« ÉCONOMIE(S) DE LA CONNAISSANCE ? LA VALEUR DU SAVOIR DANS LES SOCIÉTÉS NÉOLIBÉRALES » (original) (raw)
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NÉOLIBÉRALISME ET AGGRAVATION DES PROBLÈMES SOCIAUX AU BRÉSIL
Le modèle économique néolibéral mis en place en 1990 est aujourd'hui largement responsable de l'aggravation des problèmes sociaux au Brésil. La dévastation sociale a été le résultat principal du modèle économique néolibéral au Brésil inauguré par le président Fernando Collor en 1990 et maintenu par les présidents Itamar Franco, Fernando Henrique Cardoso, Lula da Siva, Dilma Roussef, Michel Temer et Jair Bolsonaro. La récession économique actuelle, les inégalités sociales, le chômage de masse et l'extrême pauvreté du pays démontrent l'infaisabilité du modèle néolibéral mis en place au Brésil. La dévastation sociale subie par le Brésil avec les inégalités sociales, le chômage de masse et l'extrême pauvreté est démontrée par des indicateurs de concentration des revenus, du chômage, des inégalités sociales et de l'extrême pauvreté.
LES LIMITES DE LA NOTION DE COHÉSION SOCIALE
... la notion de capital social à la confiance et à la coopération au sein de réseaux ou de faisceauxde relations sociales, l'un et l'autre vus sous l'angle de leur utilité à l'insertion sociale d'une personne (accès à un emploi, aide lors d'évènements critiques, performance économique ...
Economie Coopérative et Gestion d'Organisation. Sous la Direction de Epiphanie Hounye. Université Africaine du Développement Coopératif (UADC). Bénin., 2022
L’autonomisation économique des femmes (AEF) est avancée par de nombreuses organisations internationales comme une des meilleures stratégies pour améliorer leurs conditions, combattre la pauvreté et accélérer le développement local. À ce sujet, les coopératives et les groupements informels constituent deux types d’organisations mise en avant pour leur capacité à générer l’autonomisation économique des femmes en Afrique de l’Ouest. L’objectif de cette recherche est de déterminer laquelle de ces formes organisationnelles impacte le plus l’autonomisation économique des femmes. Cette étude comparative mesure premièrement la capacité de chaque type d’organisation à générer l’AEF en se basant sur des indicateurs proposés par le Centre International de Recherche sur les Femmes (CIRF) ainsi que par la Fondation Gates. Deuxièmement, cette recherche compare les degrés d'application des sept principes coopératifs par chaque type d’organisation et articule la corrélation entre l’application de ces principes et la capacité d’une organisation à engendrer l’AEF. Les données utilisées furent collectées au sein de 9 coopératives et 15 groupements informels répartis entre le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, et le Ghana et choisis selon une méthode d’échantillonnage raisonnée. L’analyse des résultats montre que les coopératives impactent plus fortement les indicateurs de l’AEF que les groupements informels de par leur application systématique des principes coopératifs résultant à de meilleures pratiques en matière de gouvernance, de démocratie et de gestion. La capacité supérieure des coopératives à engendrer l’AEF est aussi le résultat du soutien technique et financier qu’elles reçoivent du mouvement coopératif international qui leur permet d’acheter collectivement des machines et donc de tripler leur capacité de production ainsi que leur revenu individuel. Afin d’améliorer leur impact sur l’AEF, il s’avère indispensable que les groupements informels adoptent de nouvelles pratiques de gestion afin d’appliquer davantage les principes coopératifs et qu’ils se conforment à la législation OHADA ainsi qu’aux attributs définissants un “collectif d’autonomisation des femmes” tel que proposé par la Fondation Gates. Il est aussi souhaitable que les gouvernements ouest-africains fassent le nécessaire pour accompagner ces groupements dans leur recherche d’un statut légal approprié et qu’ils accompagnent également le développement d’un mouvement coopératif endogène à travers l’octroi de subventions, de prêts préférentiels et en facilitant la création de faîtières coopératives. En conclusion, le développement du mouvement coopératif est une excellente voie à suivre pour autonomiser économiquement les femmes ouest-africaines.
LA BIBLIOTHÈQUE UNIVERSITAIRE DANS L'ÉCONOMIE DE LA CONNAISSANCE
Documentaliste, 2012
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La dimension collective de la connaissance
in Bonnay & Galinon, Epistémologie Sociale, Vrin, textes-clés, à paraître.
Une introduction à la deuxième partie de l'anthologie Epistémologie Sociale, coordonnée avec Denis Bonnay et à paraître chez Vrin. Thèmes : L'épistémologie sociale comme complément nécessaire de la sociologie des sciences et de la philosophie des sciences. La réalité et les enjeux de la dépendance épistémique dans les sciences et hors de la science. La portée épistémologique de l'organisation sociale de la science et le hiatus entre agrégat des rationalités individuelles et idéal de rationalité collective. Collaboration, cognition distribuée etc.
EFFETS DE LA MONETARISATION DES RAPPORTS SOCIAUX DANS UN CONTEXTE DECONOMIE DU CANNABIS BENOIT TINE
La Science de tout temps a toujours été, d'abord l'apanage des initiés. Elle devient accessible à la communauté soit de manière didactique soit à travers les solutions et/ou résultat qu'elle met à la disposition de cette communauté. Cette 1. Note aux contributeurs La Revue des Sciences Sociales de l'Université Peleforo Gon Coulibaly « Kafoudal » est fondée en 2018. Kafoudal est un espace de diffusion de travaux originaux des Sciences Sociales. Elle publie des articles originaux, rédigés en français, non publiés auparavant et non soumis pour publication dans une autre revue. Les normes qui suivent sont conformes à celles adoptées par le Comité Technique Spécialisé (CTS) de Lettres et sciences humaines/CAMES. Les contributeurs doivent s'y conformer. 1.1. Les manuscrits Un projet de texte soumis à évaluation, doit comporter un titre (Book Antiqua, taille 12, Lettres capitales, Gras), la signature (Prénom(s) et NOM (s) de l'auteur ou des auteurs, l'institution d'attache), l'adresse électronique de (des) auteur(s), le résumé en français (250 mots), les mots-clés (cinq), le résumé en anglais (du même volume), les keywords (même nombre que les mots-clés). Le résumé doit synthétiser la problématique, la méthodologie et les principaux résultats. Le manuscrit doit respecter la structuration habituelle du texte scientifique : Introduction (Problématique ; Hypothèse compris) ; Approche (Méthodologie) ; Résultats ; Analyse des Résultats ; Discussion ; Conclusion ; Références bibliographiques (s'il s'agit d'une recherche expérimentale ou empirique). Les notes infrapaginales, numérotées en chiffres arabes et continu, sont rédigées en taille 10 (Book antiqua). Réduire au maximum le nombre de notes infrapaginales. Écrire les noms scientifiques et les mots empruntés à d'autres langues que celle de l'article en italique (Adansonia digitata). Le volume du projet d'article (texte à rédiger dans le logiciel Word, Book antiqua, taille 12, interligne 1.5) doit être de 30 000 à 40 000 caractères (espaces compris). Les titres des sections du texte doivent être numérotés de la façon suivante : 1. Premier niveau, premier titre (Book antiqua 12 gras) 1.1. Deuxième niveau (Book antiqua 12 gras italique) 1.2.1. Troisième niveau (Book antiqua 12 italique sans le gras) 1.2. Les illustrations Les tableaux, les cartes, les figures, les graphiques, les schémas et les photos doivent être numérotés (numérotation continue) en chiffres arabes selon l'ordre de leur apparition dans le texte. Ils doivent comporter un titre concis, placé au-dessus de l'élément d'illustration (centré). La source (centrée) est indiquée au-dessous de l'élément d'illustration (Taille 10). Ces éléments d'illustration doivent être : i. annoncés, ii. Insérés, iii. Commentés dans le corps du texte. La présentation des illustrations : figures, cartes, graphiques, etc. doit respecter le miroir de la revue. Ces documents doivent porter la mention de la source, de l'année et de l'échelle (pour les cartes).
Ce travail de recherche se donne comme objectif de démontrer que l’économie de la connaissance et son corollaire la financiarisation ne sont pas des modalités d’un nou-veau capitalisme qui se serait finalement autonomisé de la contrainte de l’accumulation du profit médiatisée par le travail abstrait. Il se présente comme une réponse théorique, qui pourrait permettre d’ouvrir des pistes de recherche confirmant ou infirmant cette hypothèse sur le plan empirique. Il s’agit de voir ce que la théorie de la valeur-travail peut apporter dans les débats autour de l’économie de la connais-sance et de la financiarisation. Notre hypothèse consiste à défendre l’idée que la théo-rie de la valeur-travail, telle que formulée par Marx, nous permettra de saisir un certain nombre de confusions régnant dans les débats autour du capitalisme contemporain, entre autres, d’infirmer la thèse de la fin du travail, ainsi que d’apporter une réponse aux mystifications qui prêtent au capital la faculté de produire de la valeur. Notre re-cherche révèle que l’un des principaux problèmes relatif à la compréhension du capita-lisme contemporain consiste à confondre richesse et valeur, plongeant ainsi de nom-breuses théories dans des contradictions. De plus, le recours aux théoriciens du cou-rant de la Wertkritik nous permet de comprendre pourquoi le capital semble poursuivre son accroissement tandis que l’économie productive s’essouffle.