L'atelier du coroplathe : un cas particulier dans la production céramique grecque (2014) (original) (raw)

De l'atelier au sanctuaire et à la tombe. La coroplathie grecque: nouvelles approches (2008)

From workshop to sanctuary and grave. New trends in the study of Greek terracottas. Research on Greek terracottas has been considered for a long time as a minor field of Art History. Things are now changing with new approaches. The accurate restitution of technical mass-production processes reveals a handicraft to some extent comparable with modern industry, which was capable of spreading its products very quickly through the whole Mediterranean (e.g. the so called “rhodo-ionian” koine during the Archaic period, or the famous Tanagra style during the Hellenistic period). This phenomenon puts the question of the signification of the most widely received terracotta types, specially when offered in sanctuaries or placed in graves: in this field new answers – more mortals, lesser divinities! – shed new light on votive and funerary practices and more generally ancient Greek religion. [Original French text of the paper published in Hungarian : Okor 8, 2009, vol. 2, pp. 62-69]

L'atelier, le temple et la tombe. Le cas de la coroplathie (2023). [Abstract]

O. De Cazanove, A. Esposito, N. Monteix, A. Pollini (éd.), Travailler à l'ombre du temple. Activités de production et lieux de culte dans le monde antique, Collection du Centre Jean Bérard 57, Naples, 2023

What is the relationship between the workshop, the place of worship and their surroundings? Are there workshops in the sanctuary? Right next to it? Structurally linked to it or set up there opportunistically? Permanent or temporary? This collective volume is an attempt to answer these questions. It brings together the proceedings of two scientific events: a study day of the Société française d'Archéologie classique, held in Paris in October 2014, and an international colloquium of the Centre Jean Bérard, held in Naples in October 2016. This volume is in open access: https://books.openedition.org/pcjb/8683 My contribution (https://books.openedition.org/pcjb/8781) focuses on the production of figurative terracotta intended for sanctuaries and tombs. This took place in potters' workshops, where coroplasty was only a secondary activity alongside the production of vases. These workshops took advantage of the proximity of one or more sanctuaries and made offerings that were also suitable for them; the manufacture of specific offerings was rarer. The largest workshops, on the outskirts of towns, often delocated the production of terracotta into the town, sometimes in the home and hands of the potter's family - his wife and children - and sometimes in a shop on the agora, which also sold vases: this was an opportunistic rapprochement with the clientele. Résumé. Quels sont les rapports entre l’atelier, le lieu de culte et leur environnement ? Trouve-t-on des ateliers dans le sanctuaire ? Juste à côté de celui-ci ? Structurellement liés à lui ou installés là de manière opportuniste ? Des ateliers permanents ou provisoires ? Ce volume collectif est une tentative de réponse à ces différentes questions. Il réunit les actes de deux manifestations scientifiques : une journée d’étude de la Société française d’Archéologie classique, tenue à Paris en octobre 2014, et un colloque international du Centre Jean Bérard, tenu à Naples en octobre 2016. Ce volume est en accès libre : https://books.openedition.org/pcjb/8683 Ma contribution (https://books.openedition.org/pcjb/8781) envisage le cas de la production des terres cuites figurées, destinées aux sanctuaires mais aussi aux tombes. Elle se fait au sein d’ateliers de potiers où la coroplathie n’est qu’une activité annexe à côté de la production de vases. Ces ateliers profitent du voisinage d’un ou de plusieurs sanctuaires et fabriquent des offrandes qui pouvaient leur convenir également ; la fabrication d’offrandes spécifiques est plus rare. Les ateliers les plus importants, en périphérie des agglomérations, délocalisaient souvent le façonnage des terres cuites en ville, tantôt dans la maison et dans les mains de la famille du potier – sa femme, ses enfants –, tantôt dans une boutique de l’agora, qui proposait aussi des vases : il s’agit là du rapprochement opportuniste de la clientèle.

Le projet COPCor : Corpus des outils de production des coroplathes grecs (2016)

A. Muller, E. Lafli (dir.), Figurines de terre cuite en méditerranée grecque et romaine. 1. Production, diffusion, étude , BCH Suppl. 54, 2016

The COPCor Project: Corpus of the Production Tools of Greek Coroplasts. Brief presentation of the COPCor data base Project and his aims. Putting forward the technical aspects in the study of moulds, the corpus will contribute to characterize the coroplastic industry and his production methods. Three examples show the interest of gathering objects, moulds and figurines, that belong to the same series.

Une officine de céramique tournée de type grec en milieu gète? Le cas de Beidaud

Lyon * Les responsabilités du présent travail se répartissent entre Gavrila Simion, un des fouilleurs du site de Beidaud, pour la présentation du site et la mise à la disposition du matériel céramique, Vasilica Lungu, pour les considérations d'ordre typologique et Pierre Dupont, pour les résultats des analyses archéométriques. Située en bordure sud de la chaîne de collines de Babadag (Pl. 1), la zone archéologique de Beidaud s'est révélée très riche en vestiges archéologiques, allant du Néolithique à l'époque romaine tardive. Parmi ceux-ci, les fouilles archéologiques ont livré d'importants ensembles de données concernant l'organisation et la fonction d'un oppidum gète (Pl.1, 2), situé à mi-distance entre Istros et Orgamé, et à 30 km à l'intérieur des terres. Il occupe une surélévation du plateau de Casimcea, qui domine la vallée de la rivière homonyme de Beidaud. Un système défensif impressionnant, formé de deux valla (respectivement, de 12 m et de 7 m d'épaisseur à la base, pour 1,50 m de hauteur) et d'un fossé (de 15 m de largeur et de 3,90 m de profondeur), circonscrit une superficie de 2,5 ha, occupée entre le début de l'époque de Hallstatt et celle de La Tène. A l'intérieur de l'enceinte, ont été exhumés plusieurs habitats et fosses à déchets, témoins d'une occupation sédentaire couvrant plusieurs siècles. Les fouilleurs ont relevé également plusieurs phases de réfection du système défensif entre le VIe et le IVe siècle av. J.-C., suivies par l'abandon de la forteresse au cours de l'époque hellénistique. Les données dont nous disposons actuellement ont été recueillies au cours de quatre campagnes de fouilles, effectuées par le Musée de Tulcea entre 1976 et 1980. Les travaux ont porté essentiellement sur un établissement fortifié, ayant fonctionné du début de l'époque de Hallstatt au début de celle de La Tène, lequel a fourni une riche documentation encore incomplètement exploitée. Quelques rapports publiés à la suite de la dernière campagne ont déjà fait état de la découverte d'une grande quantité de matériel céramique (SIMION — LAZURCA 1980 : 37−54 ; SIMION 2003 : 79−98), et notamment de poterie modelée de tradition hallstattienne, de poterie tournée d'usage courant et de vases d'importation (notamment des amphores de transport de la Grèce de l'Est dont pratiquement aucune ne remonte plus haut que le milieu du VIe s. av. J.-C.). Il ne fait pas de doute que le groupe des céramiques tournées, particulièrement bien attesté dans les inventaires des sites pontiques, constitue en même temps l'un des plus caractéristiques de l'époque archaïque. Dans le cadre du projet « Céramiques coloniales pontiques » du GDRE « Mer Noire » du CNRS, intégrant enquêtes et études comparatives dans la zone des colonies pontiques, une recherche a été entreprise sur les céramiques grises d'époque archaïque de cet oppidum de Beidaud, qui relance le débat sur les productions pontiques et l'influence des importations sur les ateliers autochtones. 25 E0.TEX ó (1. korektura) VytiötÏno dne 13. 9. 2007 v 02.22 hodin. Strana Ë. 25

"Réflexions méthodologiques sur la fonction et la destination de la céramique d’un site de production gréco-indigène : l’Incoronata (Italie) entre VIIIe et VIIe siècles av. J.-C.". Annales de Janua, n°3. [En ligne] Publié en ligne le 02 avril 2015.

Annales de Janua, 2015

The archaeological research at Incoronata (Southern Italy) conducted since 2002 by a team from the Laboratoire d'Archéologie et Histoire Merlat (LAHM, UMR 6566, University of Rennes 2) allowed the discovery of a fundamental site from the Iron Age and the Archaic Period, and a significant corpus of Indigenous and Greek ceramics. The existence of a local ceramic craft activity starting from the 8th century BC has been proved; in the 7th century BC will coexist Indigenous and Greek potters. We know quite well that in ancient societies the function of a vase is far from easy to determine. Moreover, in a context of production – which, additionally, is mixed – the function, use and destination of the studied vases are all the more difficult to establish that they are many. Their study requires an appropriate and adaptive methodology. That methodology should account for the following questions: How can we describe the difference between the function that was intended for the vase and the use (or uses) which was (were) made of it? What can we tell about the destination of some vases that remain in the area where they were crafted? What are the criteria to recognize and differentiate in a crafting area, on the one hand the vases intended to be distributed and consumed and on the other hand the vases to be used in the production cycle? At last, in a production context which sees the coexistence of two different cultures, can we expect some functional reassignments? Differentiated destinations for the same typology? What kind of criteria can we choose and set? What could these vases tell us about the societies that created them? With this contribution, we won't answer unequivocally to all these questions, but we will try to offer methodological food for thoughts.