Alessio Sopracasa | Sorbonne Université (original) (raw)
Papers by Alessio Sopracasa
Fonti per la storia dell'Italia preunitaria: casi di studio per la loro analisi e "valorizzazione", a cura di G.D. Pagratis, Athens, 2019
Οὗ δῶρόν εἰμι τὰς γραφὰς βλέπων νόει. Mélanges Jean-Claude Cheynet = Travaux et Mémoires, 2017
7.1 est frappé sur un flan trop petit pour que l'on puisse juger de la légende). 2. DOSeals 6.5.1... more 7.1 est frappé sur un flan trop petit pour que l'on puisse juger de la légende). 2. DOSeals 6.5.1. 3. Nous considérons comme parallèle strict les sceaux issus d'une même matrice et non ceux qui présentent la même légende avec les mêmes césures. Il n'est toutefois pas toujours permis de trancher en l'absence de photographies ou en raison de leur mauvaise qualité. 4. Seibt, Bleisiegel 1, p. 75. abréviations AASS Acta sanctorum quotquot toto orbe coluntur, vel a catholicis scriptoribus celebrantur quae ex latinis et graecis, aliarumque gentium antiquis monumentis, collegit, digessit, notis illustrauit J. Bollandus, operam et studium contulit G. Henschenius, Antuerpiae -Bruxellis 1643-1940. ACO Acta conciliorum oecumenicorum, ed. instituit E. Schwartz, continuavit J. Straub, Berlin 1914-1940. ACO, ser. sec. Acta conciliorum oecumenicorum. Series secunda, Berlin 1984-.
Cahier d'études italiennes, 2017
Between the seventies and the eighties of the fifteenth century the Venetian brothers Marco and L... more Between the seventies and the eighties of the fifteenth century the Venetian brothers Marco and Lorenzo Bembo formed a trading company: Lorenzo was the resident partner in Venice and Marco the traveling one. This article takes into consideration a part of the corpus of letters sent by Marco to his brother in the period between 1479 and 1481: this is the period during which the Venetian merchant was in Pera (Constantinople). Here the attention, rather than on business itself, focuses on the organizational aspects of overseas travel: trips by sea, complicated by the plague (from Venice to Crete, and from there to Chio and the Turkish coast), those by land (towards Brussa and then Constantinople), the collection of information on the different markets and competitors, instructions and advice for its collaborators, without forgetting the interest shown in some aspects of “Turkey”‘s culture; then the life in Pera, with the choice of a house and the opening of a small shop, the strategies in order to buy the most profitable goods, and not least the care taken to create, or strenghten, personal ties with members of local, Ottoman or Venetian consular, administration; for Marco Constantinople was also a starting point for several other commercial trips in the area. And all this in contact with his brother, with letters that stress the different perception between Marco and his family in Venice concerning this commercial trip.
Constantinople 1453. Des Byzantins aux Ottomans, sous la dir. de V. Déroche et N. Vatin, Toulouse, 2016
«Storia di Venezia, Rivista», 2 (2004), p. 127-146
L'analisi di un documento falso nasconde molte insidie, ed ancor di più ne nasconde quella di doc... more L'analisi di un documento falso nasconde molte insidie, ed ancor di più ne nasconde quella di documenti falsificati, cioè basati su atti autentici cui sono state apportate volutamente delle modifiche per favorire il destinatario: gli esempi più importanti sono i diplomi e i privilegi reali ed imperiali che confermano i diritti dei signori laici e dei monasteri. Il dispositivo del documento autentico si limita, perlopiù, a confermare in blocco possessi e diritti senza specificare quali fossero, ma al momento, per esempio, di una vertenza giudiziaria, il signore od il monastero cui i documenti erano destinati, non ritenendo sufficiente il diploma in loro possesso perché troppo vago, decidono di presentare un documento falsificato che rechi in evidenza il bene oggetto del contendere.
Alexandrie Médiévale 4, ed. by Ch. Décobert, J.-Y. Empereur, Ch. Picard, Alexandria in Egypt, Ed. du Centre d’Études Alexandrines, 2012 (‘Études Alexandrines’, 24), p. 143-166
«Studi veneziani», LXIII (2011), p. 49-220
Historiae. Scritti per Gherardo Ortalli, ed. by C. Azzara, E. Orlando, M. Pozza, A. Rizzi, Venice, Edizioni Ca' Foscari, 2013, p. 181-198
Lumières de la sagesse. Écoles médiévales d'Orient et d'Occident (exhibition catalogue), ed. by E. Vallet, S. Aube, T. Kouamé, Paris, Publications de la Sorbonne/Institut du Monde Arabe, 2013, p. 50
Books by Alessio Sopracasa
a. sopracasa cosTaNTINopoLI E IL LEVaNTE negli atti del notaio veneziano Giacomo dalla Torre (141... more a. sopracasa cosTaNTINopoLI E IL LEVaNTE negli atti del notaio veneziano Giacomo dalla Torre (1414Torre ( -1416 L'Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, che trova la sua lontana origine nel Reale Istituto Nazionale, voluto da Napoleone per l'Italia all'inizio del XIX secolo, sull'esempio dell'Institut de France, venne poi rifondato con l'attuale denominazione nel 1838 dall'Imperatore d'Austria Ferdinando I. Con l'unione del Veneto al Regno d'Italia, l'Istituto fu riconosciuto di interesse nazionale assieme alle principali accademie degli stati preunitari, anche se la sua maggior attenzione ha continuato ad essere rivolta alla vita culturale e scientifica delle Venezie. La sua configurazione è quella di un'Accademia scientifica, i cui membri sono eletti dall'Assemblea dei soci effettivi, pur venendo la nomina formalizzata con decreto ministeriale. L'Istituto pubblica gli «Atti», rivista trimestrale distinta in due classi: quella di scienze morali, lettere ed arti e quella di scienze fisiche, matematiche e naturali. Pubblica altresì le «Memorie», pure suddistinte nelle due menzionate classi, per studi monografici riconosciuti di particolare rilevanza scientifica e culturale da apposite commissioni di esperti. Pubblica infine collane specializzate come anche gli atti dei convegni, delle scuole di specializzazione e dei seminari da esso promossi.
Alessio Sopracasa presents three Venetian documents called tariffe dating to the end of the Circa... more Alessio Sopracasa presents three Venetian documents called tariffe dating to the end of the Circassian Mamluk period (end of 15th-beginning of 16th century). These manuscripts, still very little known, gather together all the fiscal, administrative and commercial steps to be followed by the Venetians in Alexandria in order to import and export their merchandise. Thus, they provide a unique insider's view of the workings of one of the biggest markets of the medieval era. The codices are presented in full and with a detailed commentary. The volume also includes a Venetian merchant's manual from the end of the Middle Ages that covers the entirety of Venice's area of economic activity.
PhD Thesis by Alessio Sopracasa
Edited books by Alessio Sopracasa
by Association des Amis du Centre d’Histoire et Civilisation de Byzance ACHCByz, Luisa Andriollo, Marie-Hélène Blanchet, Olivier Delouis, vincent deroche, Maria Gerolymatou, Michel Kaplan, Paul Magdalino, Smilja P Marjanović-Dušanić, Sophie Métivier, Annick PETERS-CUSTOT, Alessio Sopracasa, Constantin Zuckerman, and Mark Whittow
Mélanges Jean-Claude Cheynet, 2017
Pour leur savoir et leur enseignement, nous louons toujours les maîtres ; mais qui dira ce que le... more Pour leur savoir et leur enseignement, nous louons toujours les maîtres ; mais qui dira ce que les maîtres doivent à leurs disciples ? Dois-je avouer que je suis fière parce que mon premier élève en Sorbonne (c’était en 1967) fut Jean-Claude Cheynet ? À propos des mouvements de sédition fomentés par des étrangers, je lui avais alors demandé de traduire et de commenter le terme « ethnikos » mentionné dans le Stratégikon de Kékaumenos. Qui aurait pu prévoir, quelques années plus tard, quand Jean-Claude Cheynet commençait sa thèse d’État sur « Milieux et foyers de perturbations dans l’Empire byzantin (963-1210) », qu’il deviendrait le spécialiste incontesté de l’histoire mouvementée de la société byzantine, ainsi que le meilleur connaisseur de l’administration complexe mais efficace de l’Empire de Byzance ? Il y a réussi en se penchant sur la source quasi unique qui permet de connaître et d’éclairer cette question : les sceaux byzantins. Jean-Claude Cheynet, qui a succédé au maître incomparable de cette discipline, Nicolas Oikonomidès, reste aujourd’hui l’un des très rares défricheurs des secrets de la sigillographie byzantine. Mais pourquoi parler seulement de l’apport de Jean-Claude Cheynet à la connaissance de la société byzantine et de son évolution, quand l’étendue de ses travaux (près de deux cents titres de livres et d’articles) montre l’éventail impressionnant de ses intérêts ? Ceux-ci concernent tous les aspects de la vie de Byzance et cela pendant toute la durée de cet empire millénaire.
Jean-Claude Cheynet fait ainsi partie d’une espèce rare, celle des « byzantinistes complets ». Il connaît Byzance comme l’on connaît une personne aimée que l’on a fréquentée longtemps sans jamais être déçu. Il sait les rouages de l’administration, les méthodes de la diplomatie, les attitudes des dirigeants comme celles des simples citoyens du menu peuple ; il déchiffre les enjeux et les dangers de la politique étrangère, les relations avec l’Église et avec son clergé supérieur ; bref, il connaît Byzance de l’intérieur comme s’il y avait vécu. L’Empire byzantin n’a pas de secrets pour cet érudit passionné et passionnant. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’il ait su transmettre cette passion aux nombreux élèves qu’il a eus pendant sa longue et fructueuse carrière de professeur à la Sorbonne. Il est aussi symptomatique que Jean-Claude Cheynet n’ait pas hésité à consacrer du temps et des efforts continus au service de la byzantinologie. Il assura la direction de laboratoires scientifiques dépendant du CNRS ; il supervisa des éditions de documents, des études relatives aux sources historiques et fut responsable de revue ; enfin, il dirigea les thèses de jeunes byzantinistes qui continuent aujourd’hui son œuvre. En un mot, c’est un collègue estimé, un maître aimé et un savant accompli. La place de Jean-Claude Cheynet dans la hiérarchie du petit monde des byzantinistes (Roberto S. Lopez nous estimait un millier dans le monde) se trouve au sommet et y restera longtemps.
Hélène Ahrweiler
Digital Humanities by Alessio Sopracasa
magazén 1/1, 2020
Byzantine sigillography is intrinsically interdisciplinary. Unlike other sister auxiliary discipl... more Byzantine sigillography is intrinsically interdisciplinary. Unlike other sister auxiliary disciplines, such as epigraphy or numismatics, sigillography has not yet benefited from the experience gained within the Digital Humanities. SigiDoc, the newborn encoding standard for Byzantine seals, is the first attempt to bridge this gap. This paper is aimed at investigating the interactive fusion of aspects of interdisciplinarity between Byzantine Sigillography and the Digital Humanities whilst illustrating the 'digital genealogy' of SigiDoc in the broader context of TEI, as well as its relationship of reciprocity with open source initiatives and tools, such as EpiDoc and EFES (EpiDoc Front-End Services).
Sunoikisis Digital Classics, Summer 2020, session 4: Text-Bearing Objects 2
Fonti per la storia dell'Italia preunitaria: casi di studio per la loro analisi e "valorizzazione", a cura di G.D. Pagratis, Athens, 2019
Οὗ δῶρόν εἰμι τὰς γραφὰς βλέπων νόει. Mélanges Jean-Claude Cheynet = Travaux et Mémoires, 2017
7.1 est frappé sur un flan trop petit pour que l'on puisse juger de la légende). 2. DOSeals 6.5.1... more 7.1 est frappé sur un flan trop petit pour que l'on puisse juger de la légende). 2. DOSeals 6.5.1. 3. Nous considérons comme parallèle strict les sceaux issus d'une même matrice et non ceux qui présentent la même légende avec les mêmes césures. Il n'est toutefois pas toujours permis de trancher en l'absence de photographies ou en raison de leur mauvaise qualité. 4. Seibt, Bleisiegel 1, p. 75. abréviations AASS Acta sanctorum quotquot toto orbe coluntur, vel a catholicis scriptoribus celebrantur quae ex latinis et graecis, aliarumque gentium antiquis monumentis, collegit, digessit, notis illustrauit J. Bollandus, operam et studium contulit G. Henschenius, Antuerpiae -Bruxellis 1643-1940. ACO Acta conciliorum oecumenicorum, ed. instituit E. Schwartz, continuavit J. Straub, Berlin 1914-1940. ACO, ser. sec. Acta conciliorum oecumenicorum. Series secunda, Berlin 1984-.
Cahier d'études italiennes, 2017
Between the seventies and the eighties of the fifteenth century the Venetian brothers Marco and L... more Between the seventies and the eighties of the fifteenth century the Venetian brothers Marco and Lorenzo Bembo formed a trading company: Lorenzo was the resident partner in Venice and Marco the traveling one. This article takes into consideration a part of the corpus of letters sent by Marco to his brother in the period between 1479 and 1481: this is the period during which the Venetian merchant was in Pera (Constantinople). Here the attention, rather than on business itself, focuses on the organizational aspects of overseas travel: trips by sea, complicated by the plague (from Venice to Crete, and from there to Chio and the Turkish coast), those by land (towards Brussa and then Constantinople), the collection of information on the different markets and competitors, instructions and advice for its collaborators, without forgetting the interest shown in some aspects of “Turkey”‘s culture; then the life in Pera, with the choice of a house and the opening of a small shop, the strategies in order to buy the most profitable goods, and not least the care taken to create, or strenghten, personal ties with members of local, Ottoman or Venetian consular, administration; for Marco Constantinople was also a starting point for several other commercial trips in the area. And all this in contact with his brother, with letters that stress the different perception between Marco and his family in Venice concerning this commercial trip.
Constantinople 1453. Des Byzantins aux Ottomans, sous la dir. de V. Déroche et N. Vatin, Toulouse, 2016
«Storia di Venezia, Rivista», 2 (2004), p. 127-146
L'analisi di un documento falso nasconde molte insidie, ed ancor di più ne nasconde quella di doc... more L'analisi di un documento falso nasconde molte insidie, ed ancor di più ne nasconde quella di documenti falsificati, cioè basati su atti autentici cui sono state apportate volutamente delle modifiche per favorire il destinatario: gli esempi più importanti sono i diplomi e i privilegi reali ed imperiali che confermano i diritti dei signori laici e dei monasteri. Il dispositivo del documento autentico si limita, perlopiù, a confermare in blocco possessi e diritti senza specificare quali fossero, ma al momento, per esempio, di una vertenza giudiziaria, il signore od il monastero cui i documenti erano destinati, non ritenendo sufficiente il diploma in loro possesso perché troppo vago, decidono di presentare un documento falsificato che rechi in evidenza il bene oggetto del contendere.
Alexandrie Médiévale 4, ed. by Ch. Décobert, J.-Y. Empereur, Ch. Picard, Alexandria in Egypt, Ed. du Centre d’Études Alexandrines, 2012 (‘Études Alexandrines’, 24), p. 143-166
«Studi veneziani», LXIII (2011), p. 49-220
Historiae. Scritti per Gherardo Ortalli, ed. by C. Azzara, E. Orlando, M. Pozza, A. Rizzi, Venice, Edizioni Ca' Foscari, 2013, p. 181-198
Lumières de la sagesse. Écoles médiévales d'Orient et d'Occident (exhibition catalogue), ed. by E. Vallet, S. Aube, T. Kouamé, Paris, Publications de la Sorbonne/Institut du Monde Arabe, 2013, p. 50
a. sopracasa cosTaNTINopoLI E IL LEVaNTE negli atti del notaio veneziano Giacomo dalla Torre (141... more a. sopracasa cosTaNTINopoLI E IL LEVaNTE negli atti del notaio veneziano Giacomo dalla Torre (1414Torre ( -1416 L'Istituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti, che trova la sua lontana origine nel Reale Istituto Nazionale, voluto da Napoleone per l'Italia all'inizio del XIX secolo, sull'esempio dell'Institut de France, venne poi rifondato con l'attuale denominazione nel 1838 dall'Imperatore d'Austria Ferdinando I. Con l'unione del Veneto al Regno d'Italia, l'Istituto fu riconosciuto di interesse nazionale assieme alle principali accademie degli stati preunitari, anche se la sua maggior attenzione ha continuato ad essere rivolta alla vita culturale e scientifica delle Venezie. La sua configurazione è quella di un'Accademia scientifica, i cui membri sono eletti dall'Assemblea dei soci effettivi, pur venendo la nomina formalizzata con decreto ministeriale. L'Istituto pubblica gli «Atti», rivista trimestrale distinta in due classi: quella di scienze morali, lettere ed arti e quella di scienze fisiche, matematiche e naturali. Pubblica altresì le «Memorie», pure suddistinte nelle due menzionate classi, per studi monografici riconosciuti di particolare rilevanza scientifica e culturale da apposite commissioni di esperti. Pubblica infine collane specializzate come anche gli atti dei convegni, delle scuole di specializzazione e dei seminari da esso promossi.
Alessio Sopracasa presents three Venetian documents called tariffe dating to the end of the Circa... more Alessio Sopracasa presents three Venetian documents called tariffe dating to the end of the Circassian Mamluk period (end of 15th-beginning of 16th century). These manuscripts, still very little known, gather together all the fiscal, administrative and commercial steps to be followed by the Venetians in Alexandria in order to import and export their merchandise. Thus, they provide a unique insider's view of the workings of one of the biggest markets of the medieval era. The codices are presented in full and with a detailed commentary. The volume also includes a Venetian merchant's manual from the end of the Middle Ages that covers the entirety of Venice's area of economic activity.
by Association des Amis du Centre d’Histoire et Civilisation de Byzance ACHCByz, Luisa Andriollo, Marie-Hélène Blanchet, Olivier Delouis, vincent deroche, Maria Gerolymatou, Michel Kaplan, Paul Magdalino, Smilja P Marjanović-Dušanić, Sophie Métivier, Annick PETERS-CUSTOT, Alessio Sopracasa, Constantin Zuckerman, and Mark Whittow
Mélanges Jean-Claude Cheynet, 2017
Pour leur savoir et leur enseignement, nous louons toujours les maîtres ; mais qui dira ce que le... more Pour leur savoir et leur enseignement, nous louons toujours les maîtres ; mais qui dira ce que les maîtres doivent à leurs disciples ? Dois-je avouer que je suis fière parce que mon premier élève en Sorbonne (c’était en 1967) fut Jean-Claude Cheynet ? À propos des mouvements de sédition fomentés par des étrangers, je lui avais alors demandé de traduire et de commenter le terme « ethnikos » mentionné dans le Stratégikon de Kékaumenos. Qui aurait pu prévoir, quelques années plus tard, quand Jean-Claude Cheynet commençait sa thèse d’État sur « Milieux et foyers de perturbations dans l’Empire byzantin (963-1210) », qu’il deviendrait le spécialiste incontesté de l’histoire mouvementée de la société byzantine, ainsi que le meilleur connaisseur de l’administration complexe mais efficace de l’Empire de Byzance ? Il y a réussi en se penchant sur la source quasi unique qui permet de connaître et d’éclairer cette question : les sceaux byzantins. Jean-Claude Cheynet, qui a succédé au maître incomparable de cette discipline, Nicolas Oikonomidès, reste aujourd’hui l’un des très rares défricheurs des secrets de la sigillographie byzantine. Mais pourquoi parler seulement de l’apport de Jean-Claude Cheynet à la connaissance de la société byzantine et de son évolution, quand l’étendue de ses travaux (près de deux cents titres de livres et d’articles) montre l’éventail impressionnant de ses intérêts ? Ceux-ci concernent tous les aspects de la vie de Byzance et cela pendant toute la durée de cet empire millénaire.
Jean-Claude Cheynet fait ainsi partie d’une espèce rare, celle des « byzantinistes complets ». Il connaît Byzance comme l’on connaît une personne aimée que l’on a fréquentée longtemps sans jamais être déçu. Il sait les rouages de l’administration, les méthodes de la diplomatie, les attitudes des dirigeants comme celles des simples citoyens du menu peuple ; il déchiffre les enjeux et les dangers de la politique étrangère, les relations avec l’Église et avec son clergé supérieur ; bref, il connaît Byzance de l’intérieur comme s’il y avait vécu. L’Empire byzantin n’a pas de secrets pour cet érudit passionné et passionnant. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’il ait su transmettre cette passion aux nombreux élèves qu’il a eus pendant sa longue et fructueuse carrière de professeur à la Sorbonne. Il est aussi symptomatique que Jean-Claude Cheynet n’ait pas hésité à consacrer du temps et des efforts continus au service de la byzantinologie. Il assura la direction de laboratoires scientifiques dépendant du CNRS ; il supervisa des éditions de documents, des études relatives aux sources historiques et fut responsable de revue ; enfin, il dirigea les thèses de jeunes byzantinistes qui continuent aujourd’hui son œuvre. En un mot, c’est un collègue estimé, un maître aimé et un savant accompli. La place de Jean-Claude Cheynet dans la hiérarchie du petit monde des byzantinistes (Roberto S. Lopez nous estimait un millier dans le monde) se trouve au sommet et y restera longtemps.
Hélène Ahrweiler
magazén 1/1, 2020
Byzantine sigillography is intrinsically interdisciplinary. Unlike other sister auxiliary discipl... more Byzantine sigillography is intrinsically interdisciplinary. Unlike other sister auxiliary disciplines, such as epigraphy or numismatics, sigillography has not yet benefited from the experience gained within the Digital Humanities. SigiDoc, the newborn encoding standard for Byzantine seals, is the first attempt to bridge this gap. This paper is aimed at investigating the interactive fusion of aspects of interdisciplinarity between Byzantine Sigillography and the Digital Humanities whilst illustrating the 'digital genealogy' of SigiDoc in the broader context of TEI, as well as its relationship of reciprocity with open source initiatives and tools, such as EpiDoc and EFES (EpiDoc Front-End Services).
Sunoikisis Digital Classics, Summer 2020, session 4: Text-Bearing Objects 2
Atti del IX Convegno Annuale AIUCD. La svolta inevitabile: sfide e prospettive per l'Informatica Umanistica, 2020
This paper will illustrate the current state of development of SigiDoc, an XML-based and TEI-comp... more This paper will illustrate the current state of development of SigiDoc, an XML-based and TEI-compliant
effort for the encoding of Byzantine seals. SigiDoc represents the first attempt to extend the digital approach –
already applied to inscriptions, coins and papyri – to Byzantine seals (and bread stamps). The project — which
has been discussed, albeit without results, in the framework of Byzantine studies since the early 2000s — was
taken up in 2015 by Alessio Sopracasa as part of his Marie Curie fellowship, and the work is currently continuing
through a collaboration between Paris, London and Cologne, particularly with Martina Filosa. SigiDoc is in a
fairly advanced development phase and currently allows the display of metadata dealing with the seal as an
object, such as physical description, history of the seal, typology, description of the iconography, as well as the
critical edition of the legend, along with apparatus criticus and commentary. The transformation of XML documents into a webpage, various indexing possibilities, a search interface as well as multi-lingual features are delivered to SigiDoc by EFES (EpiDoc Front-End Services).