Marco Bélanger | Université de Montréal (original) (raw)

Poésie by Marco Bélanger

Les écrits, 2020

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Alkemie, 2020

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Revue Méninge, no 16, 2019

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Les écrits (de l'Académie des lettres du Québec), 2019

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Articles by Marco Bélanger

Alkemie (Revue semestrielle de littérature et de philosophie), 2017

(An english version follows) Tirant parti des travaux de plusieurs auteurs sur l’imaginaire, je m... more (An english version follows) Tirant parti des travaux de plusieurs auteurs sur l’imaginaire, je mets en lumière une fonction générale de l’imaginaire à travers la notion d’enracinement de l’individu dans le monde réel. Par cette notion, prise au sens figuré, je montre à quel point l’imaginaire non seulement nous aide à agir dans le monde, mais peut aussi nous rendre présents au réel, nous mettre en symbiose avec lui. Aussi, je fais valoir que l’imaginaire joue un rôle non négligeable, voire déterminant, dans ce qui nous fait persévérer dans l’existence, à un point tel que s’il est défaillant, au regard de sa fonction d’enracinement, le risque de suicide se trouve accru chez l’individu. J’illustre cela à travers un cas illustre de suicide chez les intellectuels : celui de Stefan Zweig.

IN ENGLISH :
Drawing from the works of many authors on the subject of the imaginary, I will highlight how the imaginary works to anchor the individual in the real world. Using this idea, taken figuratively, I will demonstrate how the imaginary not only helps us interact with our surroundings, but also can put us in symbiosis with reality, rooting us in it. In addition, I will argue that the imaginary plays a significant – even definitive – role in our striving to persevere in existence, so much so that the risk of suicide is greater in people in whom this rooting function is deficient. I will illustrate this through a famous case of suicide in the intellectual community: that of Stefan Zweig.

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Alkemie (Revue semestrielle de littérature et de philosophie), Dec 2016

(An english version follows) Dans cet article, je traite de la difficulté de se savoir mortel. Je... more (An english version follows) Dans cet article, je traite de la difficulté de se savoir mortel. Je pars de la caractérisation de la mort comme « pur point d’interrogation » (Levinas) pour montrer que la position épistémique qu’elle implique est intenable pour les êtres de langage que nous sommes. Je défends l’idée selon laquelle notre rapport discursif à la mort est strictement de l’ordre du commentaire, au sens large comme au sens savant du terme. Autrement dit, là où il est impossible de vérifier, d’observer, de mesurer et, en même temps, de se taire, il reste à commenter, à épiloguer.

IN ENGLISH :
In this paper, I address the difficulty of understanding one’s own mortality. I begin by examining the characterization of death as a “pure question mark” (Levinas) to show that the epistemic position that this implies is untenable for the beings of language that we are. I defend the idea that our discursive relationship to death is strictly limited to commentary, both in the broad sense and the scholarly sense of the word. Stated otherwise, that which is impossible to verify, to observe and to measure, but is also impossible to remain silent about, can only be commented upon, discussed indefinitely.

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Alkemie (Revue semestrielle de littérature et de philosophie), Jul 2016

(An english version follows) Dans cet article, je me propose de rendre compte de l’ennui existent... more (An english version follows) Dans cet article, je me propose de rendre compte de l’ennui existentiel comme expérience-limite de la perte, de l’absence et du vide. Sous cet angle, je montrerai que les frontières auxquelles nous pousse cette triple expérience-limite mettent en jeu deux figures opposées et extrêmes de la pensée : celle du néant, certes, mais aussi celle du tout, l’une imbriquée dans l’autre, ce qui me permettra de mettre en lumière une façon synthétique de voir l’ennui existentiel. J’en tirerai, en conclusion, une éthique de l’ennui.

IN ENGLISH :
In this paper, I propose an understanding of existential boredom as the limit-experience of loss, absence and emptiness. From this point of view, I show that the borders to which we are pushed by this triple limit-experience bring into play two opposed and extreme forms of thought : that of nothingness, certainly, but also that of the whole, nothingness being essentially connected with the whole. In so doing, I attempt to bring into light a synthetic manner of interpreting existential boredom. On this basis, I conclude by proposing an ethics of boredom.

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Philo & Cie (Magazine de philosophie et de sciences humaines et sociales), May 2016

Cet article a été écrit à l'invitation du rédacteur en chef de la revue Philo & Cie pour le numér... more Cet article a été écrit à l'invitation du rédacteur en chef de la revue Philo & Cie pour le numéro thématique portant sur la question "Qu'est-ce qui vous étonne ?"

Dans cet article, je réfléchis sur la nature de l'étonnement à travers des exemples concrets. J'expose, entre autres, en quoi il se distingue de la surprise.

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Dans ce texte, je défends le principe déontique selon lequelle devoir implique pouvoir. Mon argum... more Dans ce texte, je défends le principe déontique selon lequelle devoir implique pouvoir. Mon argumentation consiste principalement à réfuter les objections et les contre-exemples qu'on lui a apportés. Toutefois, à la fin, je propose un nouvel argument en faveur du principe. Je fais valoir que si on accepte la thèse métanormative selon laquelle il est faux que tout est permis, alors on peut en déduire que devoir implique pouvoir.
Ce texte est une version légèrement remaniée du chapitre 2 de mon ouvrage "Existe-t-il des dilemmes moraux insolubles?", Paris, L'Harmattan, 2011.

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Le Philosophoire, no 42, Dec 2014

(An english version follows) Peu de penseurs ont théorisé sur la bêtise. L’un d’eux (A. Roger) a ... more (An english version follows) Peu de penseurs ont théorisé sur la bêtise. L’un d’eux (A. Roger) a avancé récemment une hypothèse stimulante pour rendre compte de la co-occurrence de la bêtise et de l’intelligence. Elle porte sur l’immanence de la bêtise chez tout être rationnel : la bêtise serait inscrite dans le principe même des lois de la logique. Dans cet article, je propose, en complément à cette hypothèse, une autre hypothèse pour brosser un tableau plus complet de la bêtise. Cette hypothèse fait valoir que la raison mobilisée dans l’atteinte d’une fin peut elle aussi, dans son principe, conduire à la bêtise. Par l’examen de diverses figures types de notre culture, ainsi que de cas inspirés de la vie réelle, je tente de montrer comment ces deux hypothèses peuvent donner un tableau plus complet de la bêtise.
IN ENGLISH :
Few thinkers have theorized the concept of stupidity. One of them (A. Roger) has recently stated an inspiring hypothesis to give an account of the co-existence of stupidity and intelligence. It deals with the immanence of stupidity in every rational being : stupidity would be enshrined in the very principle of the laws of logic. In this article, to complete his theory, I propose another hypothesis, to give a more complete picture of stupidity. This hypothesis argues that the reason involved to reach an aim may also, in its principle, lead to stupidity. Through the analysis of diverse typical models of our culture, as well as cases from real life, I try to show how those two hypotheses can give a more complete picture of stupidity.

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Philo & Cie, no 6, Dec 2013

Dans cet article, je réfute un argument en faveur de l'interdiction du port de signes religieux o... more Dans cet article, je réfute un argument en faveur de l'interdiction du port de signes religieux ostentatoires chez tous les fonctionnaires de l'État. Cet argument repose sur une exigence de cohérence que l'État devrait imposer à ses représentants. Ma réfutation fait ressortir le sophisme de l'amalgame auquel recourt cet argument.

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Correspondance CCDMD, vol. 3, no 4, Apr 1998

Dans cet article, nous faisons ressortir l'importance de maîtriser les langages symbolique, graph... more Dans cet article, nous faisons ressortir l'importance de maîtriser les langages symbolique, graphique et naturel pour réussir en mathématiques. Nous montrons, entre autres, que des erreurs de syntaxe en langage naturel (en l'occurrence, en français) entraînent fréquemment des erreurs en mathématiques. Autrement dit, la syntaxe n'a pas sa place que dans les cours de français.

Pour un développement de cette approche didactique, on peut consulter : Intervenir sur les langages en mathématiques et en sciences, Montréal, Modulo, 2003 (Prix spécial du ministre de l'Éducation du Québec 2003-2004).

De plus, c'est à la lumière de cette approche didactique qu'a été rédigé le manuel "Calcul différentiel", Modulo, 2010.

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Bulletin de l'Association Mathématique du Québec, vol. XIX, no 2, Mar 1979

Dans cet article, je mets en relief une propriété double que possède la somme des racines carrées... more Dans cet article, je mets en relief une propriété double que possède la somme des racines carrées des nombres entiers successifs situés entre deux carrés parfaits consécutifs. La première sous-propriété concerne la partie entière de cette somme : j'ai remarqué qu'elle est donnée par la somme des n premiers entiers, "n" étant le nombre de racines carrées sommées. La démonstration que j'en fais est de mon cru. La deuxième sous-propriété concerne la partie décimale de la somme : plus les deux carrés consécutifs sont grands, plus la partie décimale de la somme se rapproche du nombre rationnel 1/6. Cette propriété est connue et peut être démontrée à l'aide de la formule d'Euler-MacLaurin.

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Livres by Marco Bélanger

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Pour la plupart d’entre nous, il ne fait aucun doute que la vie humaine, de par sa complexité, pe... more Pour la plupart d’entre nous, il ne fait aucun doute que la vie humaine, de par sa complexité, peut mener à des dilemmes moraux insolubles (où il est impossible de remplir à la fois deux obligations morales d'égales forces). Du côté des philosophes, il s’en trouve plusieurs pour avancer des arguments en ce sens. Cependant, la question demeure controversée en raison d’apories auxquelles elle donne lieu. Dans cet ouvrage, je fais valoir qu’aucune aporie ne tient en ce domaine et qu’il n’existe pas de dilemmes moraux insolubles. L’approche que je propose pour apporter une solution aux situations dilemmatiques est originale et déjoue les objections sérieuses qu’on peut soulever en cette matière. En cela, cet ouvrage contribue, je l'espère, à faire avancer le débat sur la question controversée des dilemmes moraux.

Plus précisément, mon approche consiste à faire valoir qu'un dilemme moral se réduit, non pas à une disjonction d'obligations d'égales forces (l'obligation de faire A ou l'obligation de faire B), mais plutôt à une obligation disjonctive (l'obligation de faire A ou de faire B). Autrement dit, ce qui est disjonctif dans un dilemme moral, ce ne sont pas les deux obligations qu'il est impossible de remplir en même temps, mais le contenu d'une seule obligation (l'obligation de faire A ou de faire B), c'est-à-dire les actions à poser (A ou B). D'où la résolution du dilemme moral : il n'y a qu'une seule obligation à remplir : faire A ou faire B. Aucune obligation morale n'est donc laissée de côté.

Ouvrage tiré de ma thèse de doctorat.

In English :
For many of us, there is no doubt that human life can lead to irresolvable moral dilemmas because of its complexity. Among philosophers, that is those who are dealing with ethical, epistemological, phenomenological, conceptual or any other issues, several of them are presenting arguments leaning towards the same conclusion.
However, if they are right, their view leads to a paradox : the irresolvability of moral dilemmas is logically incompatible with two intuitively plausible deontic principles, which are ‘ ought implies can ’ principle and agglomeration principle (where ‘ I ought to do A ’ and ‘ I ought to do B ’ together imply ‘ I ought to do A and B ’).
There seem to be three different ways to avoid this paradox : 1) to deny the irresolvability of moral dilemmas ; 2) to deny the ‘ ought implies can ’ principle ; 3) to deny the agglomeration principle. In other words, establishing the plausibility of both deontic principles would be sufficient in order to deny the irresolvability of moral dilemmas, while establishing the lack of plausibility of any one of these principles would be sufficient in order to uphold the irresolvability of moral dilemmas.
My purpose in this thesis is to stand against the irresolvability of moral dilemmas by arguing that establishing the plausibility of both deontic principles mentioned above is not sufficient to deny this irresolvability. In other words, it is possible to put forward an interpretation of these principles that is not contradictory with the irresolvability of moral dilemmas. In this case, we must go beyond the trilemma aforementioned if we want to deny the irresolvability of moral dilemmas.
In this thesis, I start by arguing in favor of the plausibility of both deontic principles at stake. I put forward an original argument for the ‘ ought implies can ’ principle. As for the agglomeration principle, my view consists in bringing forward the logical compatibility between this principle, the ‘ ought implies can ’ principle and the irresolvability of moral dilemmas.
Secondly I raise objections against arguments in favor of the irresolvability of moral dilemmas, and irrespective of the ‘ ought implies can ’ and agglomeration principles. In order to do so, I use a methodology that differs from the typical argumentation of those who deny the irresolvability of moral dilemmas : on the one hand, I do not resort to a normative theory in particular ; on the other hand, I put aside the most a priori specific to these opponents known as rationalists. As much as possible I will stay close to the premises related to the irresolvability of moral dilemmas’ advocates’ argumentation, many of whom related to moral experiences and contextual data, without leaning towards moral particularism.
Finally I defend that the solution to the puzzles raised by moral dilemmas brings in a disjunctive obligation, an answer already put forward by many philosophers. I analyze this issue by developing an original interpretation of the disjunctive obligation. On the basis of this, I refute several objections to this solution, especially those recently issued and still unanswered.

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Dans cet ouvrage, nous mettons d'abord en évidence l'influence de la maîtrise de la langue, tant ... more Dans cet ouvrage, nous mettons d'abord en évidence l'influence de la maîtrise de la langue, tant en ce qui a trait à la langue courante qu'aux langages graphique et symbolique, dans l'apprentissage des mathématiques et des sciences de la nature. Nous démontrons ainsi la pertinence d'intervenir sur les habiletés langagières des élèves pour accroître leurs réussite en mathématiques et en sciences. Nous proposons également des tests de dépistage des élèves qui ont des faiblesses langagières et démontrons empiriquement la validité de ces tests en faisant rapport de leur administration auprès d'élèves inscrits dans des classes de mathématiques, de biologie, de chimie et de physique. De plus, nous prescrivons des activités pédagogiques correctives visant à améliorer les habiletés langagières des élèves et la qualité de leurs communications. Enfin, nous analysons les effets de ces activités correctives sur la performance des élèves.

Note : C'est à la lumière de cette approche didactique qu'a été composé le manuel "Calcul différentiel", Modulo, 2010.

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Ce manuel de calcul différentiel a été rédigé à la lumière de l'approche didactique que nous avon... more Ce manuel de calcul différentiel a été rédigé à la lumière de l'approche didactique que nous avons développée dans "Intervenir dans les langages en mathématiques et en sciences" (Modulo, 2003 -- pour un aperçu de cette approche, voir l'article "Les erreurs langagières en mathématiques" ou voir l'introduction de l'ouvrage, disponible plus haut dans cette section). Ce manuel vise ainsi à développer quatre habiletés : calculer, formuler (mettre en équations ou en mots), représenter graphiquement et démontrer.

Il s'inscrit également dans le prolongement des trois compétences disciplinaires explorées au secondaire : communiquer à l'aide du langage mathématique, déployer un raisonnement mathématique et résoudre une situation problème.

Dans cette optique, le premier chapitre veille à ce que l'étudiant maîtrise l'algèbre et le raisonnement mathématique, en misant notamment sur l'exercice de la démonstration.

L'étude du calcul différentiel est abordée par la suite au fil des notions de fonction, de variation, de taux de variation moyen et instantané, de pente de tangente et des applications.

Ce manuel a été écrit avec le souci constant de faire comprendre les notions ; celles-ci sont présentées non seulement en langage symbolique (formules), mais exprimées littéralement et illustrées graphiquement.

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Recensions de mes écrits, évaluations de jury by Marco Bélanger

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Les écrits, 2020

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Alkemie, 2020

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Revue Méninge, no 16, 2019

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Les écrits (de l'Académie des lettres du Québec), 2019

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Alkemie (Revue semestrielle de littérature et de philosophie), 2017

(An english version follows) Tirant parti des travaux de plusieurs auteurs sur l’imaginaire, je m... more (An english version follows) Tirant parti des travaux de plusieurs auteurs sur l’imaginaire, je mets en lumière une fonction générale de l’imaginaire à travers la notion d’enracinement de l’individu dans le monde réel. Par cette notion, prise au sens figuré, je montre à quel point l’imaginaire non seulement nous aide à agir dans le monde, mais peut aussi nous rendre présents au réel, nous mettre en symbiose avec lui. Aussi, je fais valoir que l’imaginaire joue un rôle non négligeable, voire déterminant, dans ce qui nous fait persévérer dans l’existence, à un point tel que s’il est défaillant, au regard de sa fonction d’enracinement, le risque de suicide se trouve accru chez l’individu. J’illustre cela à travers un cas illustre de suicide chez les intellectuels : celui de Stefan Zweig.

IN ENGLISH :
Drawing from the works of many authors on the subject of the imaginary, I will highlight how the imaginary works to anchor the individual in the real world. Using this idea, taken figuratively, I will demonstrate how the imaginary not only helps us interact with our surroundings, but also can put us in symbiosis with reality, rooting us in it. In addition, I will argue that the imaginary plays a significant – even definitive – role in our striving to persevere in existence, so much so that the risk of suicide is greater in people in whom this rooting function is deficient. I will illustrate this through a famous case of suicide in the intellectual community: that of Stefan Zweig.

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Alkemie (Revue semestrielle de littérature et de philosophie), Dec 2016

(An english version follows) Dans cet article, je traite de la difficulté de se savoir mortel. Je... more (An english version follows) Dans cet article, je traite de la difficulté de se savoir mortel. Je pars de la caractérisation de la mort comme « pur point d’interrogation » (Levinas) pour montrer que la position épistémique qu’elle implique est intenable pour les êtres de langage que nous sommes. Je défends l’idée selon laquelle notre rapport discursif à la mort est strictement de l’ordre du commentaire, au sens large comme au sens savant du terme. Autrement dit, là où il est impossible de vérifier, d’observer, de mesurer et, en même temps, de se taire, il reste à commenter, à épiloguer.

IN ENGLISH :
In this paper, I address the difficulty of understanding one’s own mortality. I begin by examining the characterization of death as a “pure question mark” (Levinas) to show that the epistemic position that this implies is untenable for the beings of language that we are. I defend the idea that our discursive relationship to death is strictly limited to commentary, both in the broad sense and the scholarly sense of the word. Stated otherwise, that which is impossible to verify, to observe and to measure, but is also impossible to remain silent about, can only be commented upon, discussed indefinitely.

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Alkemie (Revue semestrielle de littérature et de philosophie), Jul 2016

(An english version follows) Dans cet article, je me propose de rendre compte de l’ennui existent... more (An english version follows) Dans cet article, je me propose de rendre compte de l’ennui existentiel comme expérience-limite de la perte, de l’absence et du vide. Sous cet angle, je montrerai que les frontières auxquelles nous pousse cette triple expérience-limite mettent en jeu deux figures opposées et extrêmes de la pensée : celle du néant, certes, mais aussi celle du tout, l’une imbriquée dans l’autre, ce qui me permettra de mettre en lumière une façon synthétique de voir l’ennui existentiel. J’en tirerai, en conclusion, une éthique de l’ennui.

IN ENGLISH :
In this paper, I propose an understanding of existential boredom as the limit-experience of loss, absence and emptiness. From this point of view, I show that the borders to which we are pushed by this triple limit-experience bring into play two opposed and extreme forms of thought : that of nothingness, certainly, but also that of the whole, nothingness being essentially connected with the whole. In so doing, I attempt to bring into light a synthetic manner of interpreting existential boredom. On this basis, I conclude by proposing an ethics of boredom.

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Philo & Cie (Magazine de philosophie et de sciences humaines et sociales), May 2016

Cet article a été écrit à l'invitation du rédacteur en chef de la revue Philo & Cie pour le numér... more Cet article a été écrit à l'invitation du rédacteur en chef de la revue Philo & Cie pour le numéro thématique portant sur la question "Qu'est-ce qui vous étonne ?"

Dans cet article, je réfléchis sur la nature de l'étonnement à travers des exemples concrets. J'expose, entre autres, en quoi il se distingue de la surprise.

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Dans ce texte, je défends le principe déontique selon lequelle devoir implique pouvoir. Mon argum... more Dans ce texte, je défends le principe déontique selon lequelle devoir implique pouvoir. Mon argumentation consiste principalement à réfuter les objections et les contre-exemples qu'on lui a apportés. Toutefois, à la fin, je propose un nouvel argument en faveur du principe. Je fais valoir que si on accepte la thèse métanormative selon laquelle il est faux que tout est permis, alors on peut en déduire que devoir implique pouvoir.
Ce texte est une version légèrement remaniée du chapitre 2 de mon ouvrage "Existe-t-il des dilemmes moraux insolubles?", Paris, L'Harmattan, 2011.

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Le Philosophoire, no 42, Dec 2014

(An english version follows) Peu de penseurs ont théorisé sur la bêtise. L’un d’eux (A. Roger) a ... more (An english version follows) Peu de penseurs ont théorisé sur la bêtise. L’un d’eux (A. Roger) a avancé récemment une hypothèse stimulante pour rendre compte de la co-occurrence de la bêtise et de l’intelligence. Elle porte sur l’immanence de la bêtise chez tout être rationnel : la bêtise serait inscrite dans le principe même des lois de la logique. Dans cet article, je propose, en complément à cette hypothèse, une autre hypothèse pour brosser un tableau plus complet de la bêtise. Cette hypothèse fait valoir que la raison mobilisée dans l’atteinte d’une fin peut elle aussi, dans son principe, conduire à la bêtise. Par l’examen de diverses figures types de notre culture, ainsi que de cas inspirés de la vie réelle, je tente de montrer comment ces deux hypothèses peuvent donner un tableau plus complet de la bêtise.
IN ENGLISH :
Few thinkers have theorized the concept of stupidity. One of them (A. Roger) has recently stated an inspiring hypothesis to give an account of the co-existence of stupidity and intelligence. It deals with the immanence of stupidity in every rational being : stupidity would be enshrined in the very principle of the laws of logic. In this article, to complete his theory, I propose another hypothesis, to give a more complete picture of stupidity. This hypothesis argues that the reason involved to reach an aim may also, in its principle, lead to stupidity. Through the analysis of diverse typical models of our culture, as well as cases from real life, I try to show how those two hypotheses can give a more complete picture of stupidity.

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Philo & Cie, no 6, Dec 2013

Dans cet article, je réfute un argument en faveur de l'interdiction du port de signes religieux o... more Dans cet article, je réfute un argument en faveur de l'interdiction du port de signes religieux ostentatoires chez tous les fonctionnaires de l'État. Cet argument repose sur une exigence de cohérence que l'État devrait imposer à ses représentants. Ma réfutation fait ressortir le sophisme de l'amalgame auquel recourt cet argument.

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Correspondance CCDMD, vol. 3, no 4, Apr 1998

Dans cet article, nous faisons ressortir l'importance de maîtriser les langages symbolique, graph... more Dans cet article, nous faisons ressortir l'importance de maîtriser les langages symbolique, graphique et naturel pour réussir en mathématiques. Nous montrons, entre autres, que des erreurs de syntaxe en langage naturel (en l'occurrence, en français) entraînent fréquemment des erreurs en mathématiques. Autrement dit, la syntaxe n'a pas sa place que dans les cours de français.

Pour un développement de cette approche didactique, on peut consulter : Intervenir sur les langages en mathématiques et en sciences, Montréal, Modulo, 2003 (Prix spécial du ministre de l'Éducation du Québec 2003-2004).

De plus, c'est à la lumière de cette approche didactique qu'a été rédigé le manuel "Calcul différentiel", Modulo, 2010.

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Bulletin de l'Association Mathématique du Québec, vol. XIX, no 2, Mar 1979

Dans cet article, je mets en relief une propriété double que possède la somme des racines carrées... more Dans cet article, je mets en relief une propriété double que possède la somme des racines carrées des nombres entiers successifs situés entre deux carrés parfaits consécutifs. La première sous-propriété concerne la partie entière de cette somme : j'ai remarqué qu'elle est donnée par la somme des n premiers entiers, "n" étant le nombre de racines carrées sommées. La démonstration que j'en fais est de mon cru. La deuxième sous-propriété concerne la partie décimale de la somme : plus les deux carrés consécutifs sont grands, plus la partie décimale de la somme se rapproche du nombre rationnel 1/6. Cette propriété est connue et peut être démontrée à l'aide de la formule d'Euler-MacLaurin.

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Pour la plupart d’entre nous, il ne fait aucun doute que la vie humaine, de par sa complexité, pe... more Pour la plupart d’entre nous, il ne fait aucun doute que la vie humaine, de par sa complexité, peut mener à des dilemmes moraux insolubles (où il est impossible de remplir à la fois deux obligations morales d'égales forces). Du côté des philosophes, il s’en trouve plusieurs pour avancer des arguments en ce sens. Cependant, la question demeure controversée en raison d’apories auxquelles elle donne lieu. Dans cet ouvrage, je fais valoir qu’aucune aporie ne tient en ce domaine et qu’il n’existe pas de dilemmes moraux insolubles. L’approche que je propose pour apporter une solution aux situations dilemmatiques est originale et déjoue les objections sérieuses qu’on peut soulever en cette matière. En cela, cet ouvrage contribue, je l'espère, à faire avancer le débat sur la question controversée des dilemmes moraux.

Plus précisément, mon approche consiste à faire valoir qu'un dilemme moral se réduit, non pas à une disjonction d'obligations d'égales forces (l'obligation de faire A ou l'obligation de faire B), mais plutôt à une obligation disjonctive (l'obligation de faire A ou de faire B). Autrement dit, ce qui est disjonctif dans un dilemme moral, ce ne sont pas les deux obligations qu'il est impossible de remplir en même temps, mais le contenu d'une seule obligation (l'obligation de faire A ou de faire B), c'est-à-dire les actions à poser (A ou B). D'où la résolution du dilemme moral : il n'y a qu'une seule obligation à remplir : faire A ou faire B. Aucune obligation morale n'est donc laissée de côté.

Ouvrage tiré de ma thèse de doctorat.

In English :
For many of us, there is no doubt that human life can lead to irresolvable moral dilemmas because of its complexity. Among philosophers, that is those who are dealing with ethical, epistemological, phenomenological, conceptual or any other issues, several of them are presenting arguments leaning towards the same conclusion.
However, if they are right, their view leads to a paradox : the irresolvability of moral dilemmas is logically incompatible with two intuitively plausible deontic principles, which are ‘ ought implies can ’ principle and agglomeration principle (where ‘ I ought to do A ’ and ‘ I ought to do B ’ together imply ‘ I ought to do A and B ’).
There seem to be three different ways to avoid this paradox : 1) to deny the irresolvability of moral dilemmas ; 2) to deny the ‘ ought implies can ’ principle ; 3) to deny the agglomeration principle. In other words, establishing the plausibility of both deontic principles would be sufficient in order to deny the irresolvability of moral dilemmas, while establishing the lack of plausibility of any one of these principles would be sufficient in order to uphold the irresolvability of moral dilemmas.
My purpose in this thesis is to stand against the irresolvability of moral dilemmas by arguing that establishing the plausibility of both deontic principles mentioned above is not sufficient to deny this irresolvability. In other words, it is possible to put forward an interpretation of these principles that is not contradictory with the irresolvability of moral dilemmas. In this case, we must go beyond the trilemma aforementioned if we want to deny the irresolvability of moral dilemmas.
In this thesis, I start by arguing in favor of the plausibility of both deontic principles at stake. I put forward an original argument for the ‘ ought implies can ’ principle. As for the agglomeration principle, my view consists in bringing forward the logical compatibility between this principle, the ‘ ought implies can ’ principle and the irresolvability of moral dilemmas.
Secondly I raise objections against arguments in favor of the irresolvability of moral dilemmas, and irrespective of the ‘ ought implies can ’ and agglomeration principles. In order to do so, I use a methodology that differs from the typical argumentation of those who deny the irresolvability of moral dilemmas : on the one hand, I do not resort to a normative theory in particular ; on the other hand, I put aside the most a priori specific to these opponents known as rationalists. As much as possible I will stay close to the premises related to the irresolvability of moral dilemmas’ advocates’ argumentation, many of whom related to moral experiences and contextual data, without leaning towards moral particularism.
Finally I defend that the solution to the puzzles raised by moral dilemmas brings in a disjunctive obligation, an answer already put forward by many philosophers. I analyze this issue by developing an original interpretation of the disjunctive obligation. On the basis of this, I refute several objections to this solution, especially those recently issued and still unanswered.

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Dans cet ouvrage, nous mettons d'abord en évidence l'influence de la maîtrise de la langue, tant ... more Dans cet ouvrage, nous mettons d'abord en évidence l'influence de la maîtrise de la langue, tant en ce qui a trait à la langue courante qu'aux langages graphique et symbolique, dans l'apprentissage des mathématiques et des sciences de la nature. Nous démontrons ainsi la pertinence d'intervenir sur les habiletés langagières des élèves pour accroître leurs réussite en mathématiques et en sciences. Nous proposons également des tests de dépistage des élèves qui ont des faiblesses langagières et démontrons empiriquement la validité de ces tests en faisant rapport de leur administration auprès d'élèves inscrits dans des classes de mathématiques, de biologie, de chimie et de physique. De plus, nous prescrivons des activités pédagogiques correctives visant à améliorer les habiletés langagières des élèves et la qualité de leurs communications. Enfin, nous analysons les effets de ces activités correctives sur la performance des élèves.

Note : C'est à la lumière de cette approche didactique qu'a été composé le manuel "Calcul différentiel", Modulo, 2010.

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Ce manuel de calcul différentiel a été rédigé à la lumière de l'approche didactique que nous avon... more Ce manuel de calcul différentiel a été rédigé à la lumière de l'approche didactique que nous avons développée dans "Intervenir dans les langages en mathématiques et en sciences" (Modulo, 2003 -- pour un aperçu de cette approche, voir l'article "Les erreurs langagières en mathématiques" ou voir l'introduction de l'ouvrage, disponible plus haut dans cette section). Ce manuel vise ainsi à développer quatre habiletés : calculer, formuler (mettre en équations ou en mots), représenter graphiquement et démontrer.

Il s'inscrit également dans le prolongement des trois compétences disciplinaires explorées au secondaire : communiquer à l'aide du langage mathématique, déployer un raisonnement mathématique et résoudre une situation problème.

Dans cette optique, le premier chapitre veille à ce que l'étudiant maîtrise l'algèbre et le raisonnement mathématique, en misant notamment sur l'exercice de la démonstration.

L'étude du calcul différentiel est abordée par la suite au fil des notions de fonction, de variation, de taux de variation moyen et instantané, de pente de tangente et des applications.

Ce manuel a été écrit avec le souci constant de faire comprendre les notions ; celles-ci sont présentées non seulement en langage symbolique (formules), mais exprimées littéralement et illustrées graphiquement.

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Diaporama présenté dans le cadre d'un cours d'éthique médicale donné à la Faculté des sciences in... more Diaporama présenté dans le cadre d'un cours d'éthique médicale donné à la Faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal :

Il permet d'avoir un aperçu rapide des prétentions de l'homéopathie et de ce qu'on peut en penser du point de vue scientifique.

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XYZ, La revue de la nouvelle, 1990

L'idée motrice à l'origine de cette nouvelle est la suivante: écrire une nouvelle en poussant à l... more L'idée motrice à l'origine de cette nouvelle est la suivante: écrire une nouvelle en poussant à l'extrême l'une des caractéristiques du genre, le nombre limité de personnages, soit aucun personnage, mais tout en préservant une autre caractéristique du genre, l'effet concentré d'un suspense, d'une attente. Dans cette optique, les objets deviennent des personnages.

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XYZ, La revue de la nouvelle, 1991

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Alkemie, 2016

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Alkemie, 2016

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ABSTRACT

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Recension publiée dans "Le Devoir", 28-29 juillet 2007, p. E4

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Bulletin de l'Association mathématique du Québec, 1979

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3e éd.Index: p. 461-46

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Les écrits de l’Académie des lettres du Québec, 2020

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Ce cycle de poésie explore la figure de l'écueil au cœur de l'existence humaine, de la na... more Ce cycle de poésie explore la figure de l'écueil au cœur de l'existence humaine, de la naissance à la mort.

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Cet article traite de la difficulté de se savoir mortel. Il part de la caractérisation de la mort... more Cet article traite de la difficulté de se savoir mortel. Il part de la caractérisation de la mort comme « pur point d'interrogation » (Levinas) pour montrer que la position épistémique qu'elle implique est intenable pour les êtres de langage que nous sommes. Il défend l'idée selon laquelle notre rapport discursif à la mort est strictement de l'ordre du commentaire. Autrement dit, là où il est impossible de vérifier, d'observer, de mesurer et, en même temps, de se taire, il reste à commenter, à épiloguer.

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Je me propose de rendre compte de l'ennui existentiel comme expérience-limite de la perte, de... more Je me propose de rendre compte de l'ennui existentiel comme expérience-limite de la perte, de l'absence et du vide. Sous cet angle, je montrerai que les frontières auxquelles nous pousse cette triple expérience-limite mettent en jeu deux figures opposées et extrêmes de la pensée : celle du néant, certes, mais aussi celle du tout, l'une imbriquée dans l'autre, ce qui me permettra de mettre en lumière une façon synthétique de voir l'ennui existentiel. J'en tirerai, en conclusion, une éthique de l'ennui.

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Few thinkers have theorized the concept of stupidity. One of them (A. Roger) has recently put for... more Few thinkers have theorized the concept of stupidity. One of them (A. Roger) has recently put forward an inspiring hypothesis to give an account of the co-existence of stupidity and intelligence. It deals with the immanence of stupidity in every rational being: stupidity appears to be enshrined in the very principles of the laws of logic. In this article, to complement his theory, I propose another hypothesis, so as to provide a more complete picture of stupidity. This hypothesis argues that reason in the service of an aim may also, of itself, lead to stupidity. Through the analysis of a range of representative figures from our culture, as well as cases from real life, I try to show how those two hypotheses can give a more complete picture of stupidity.

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Contributeurs : Constantin Abaluta, Olivier Aïm, Tayeb Ainseba, Hanen Allouch, Imre József Balázs... more Contributeurs : Constantin Abaluta, Olivier Aïm, Tayeb Ainseba, Hanen Allouch, Imre József Balázs, Odette Barbero, Sylvie Bourgouin, Antoine Constantin Caille, Simona Constantinovici, Marcelo Dos Santos Mamed, Răzvan Enache, Gwenolé Fortin, Gilles Guigues, Orianne Guy, Aymen Hacen, María Vicenta Hernández Álvarez, Roland Jaccard, Michel Lambert, Sylvain Louet, Adrien Louis, Joan Manuel Marín Torres, Marta Petreu, Mirela-Cristina Pop, Marie-Laure Pujol, Kiev Renaud, Giovanni Rotiroti, Alberto Russo, Elisabeth Schulz, Marco Settimini, Mihaela-Genţiana Stănişor, Ciprian Vălcan et Marta Petreu.

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