L’analyse sur la Négation Explétive en Chinois-Mandarin à Travers sa Comparaison avec le Français (original) (raw)

Négation et négation explétive en chinois : le cas de chadian mei

Nouveau cahier de linguistique française

Cet article cherche à expliquer la compréhension de chadian mei (il s'en faut de peu que…ne) ainsi que le mécanisme de production de mei (particule négative) explétif. Il comporte deux parties. La première explique, sur la base de la théorie de pertinence, la raison pour laquelle mei perd la fonction négative dans quelques cas mais la garde dans d'autres. La deuxième explique la production de mei explétif en formant une hypothèse : mei P (pas P) est proéminent dans le sens de chadian mei (il s'en faut de peu que (…ne)). Il interfère ainsi avec la pensée de la locutrice et conduit à l'intégration de chadian P et mei P. D'ailleurs, la fonction pragmatique de mei P lui permet d'être conservée sans aucune correction.

Comparaison des pourcentages de présence de barre de voisement sur les occlusives voisées du français /b, d/ entre trois apprenantes avancées d’origine taïwanaise et trois natives du français

2013

Cette etude s'interesse a la production du voisement de /b/ et /d/ dans differentes positions prosodiques en francais, produit par trois apprenantes taiwanaises en comparaison a des locutrices natives. Les trois apprenantes parlent mandarin et holo, et possedent dans leurs premieres langues deux systemes differents pour la realisation de ces occlusives : i) opposition entre non-aspirees /p/ et /t/ et aspirees /ph/ et /th/ en mandarin (il n'existe pas d'opposition de voisement dans cette langue), et ii) opposition de voisement entre /b/ et /p/ en holo (la consonne /d/ n'existe pas dans cette langue). Nos resultats confirment que pour les trois natives francaises le voisement est present sur la quasi-totalite de ces deux occlusives. Pour les apprenantes des schemas acoustiques tres differents sont realises selon les apprenantes supposant que d'autres facteurs entrent en jeu : une des trois locutrices arrive a produire le voisement des occlusives de facon similaire ...

La négation et ses emplois spéciaux en chinois mandarin

2019

Bibliographic information published by Die Deutsche Nationalbibliothek. Die Deutsche Nationalbibliothek lists this publication in the "Deutsche Nationalbibliografie"; detailed bibliographic data are available on the Internet at http://dnb.d-nb.de/.

Luo & Zhao (2020) Note sur l’acquisition des voyelles du français par les apprenants chinois avec la L2 anglais

SHS Web of Conferences, 2020

Les apprenants chinois ont souvent de grandes difficultés de prononciation lorsqu'ils apprennent le français. Ces difficultés ne sont pas seulement liées à leur langue maternelle : l’anglais joue également un rôle important dû au système éducatif chinois. Croyant que l'anglais serait plus proche du français, certains apprenants chinois cherchent des prononciations similaires dans la langue anglaise alors que certains sons français existent phonétiquement en chinois. Dans cet article, nous nous concentrons sur l’acquisition des voyelles du français et essayons de déterminer les influences de la L1 et de la L2 respectivement, en nous basant sur un corpus constitué d’enregistrements des apprenants ayant des profils homogènes.

L'opposition de voisement des occlusives orales du français par des locuteurs taïwanais

2017

Cette these traite de l’acquisition des occlusives sourdes /p t k/ et sonores /b d g/ du francais par 11 locutrices taiwanaises de niveau intermediaire a avance. La situation de Taiwan est qualifiee de diglossique, les locuteurs parlent generalement deux langues dont les principales sont le chinois mandarin et le taiwanais. Le chinois mandarin possede les occlusives /p t k ph th kh/ tandis que le taiwanais possede les occlusives /b g p t k ph th kh/. L’analyse acoustique des logatomes CVCVCVC ou C=/b d g p t k/ et V=/a i u/ revele une grande heterogeneite entre les locutrices : les indices des natifs du francais pour opposer entre sourdes et sonores sont parfois utilises par les non-natifs, parfois non. On note l’influence du chinois mandarin. Un test de perception revele une moins bonne discrimination des paires de consonnes /b p/, /d t/ et /g k/ en syllabe CV si V=/a/, compare a /i u/. Ces resultats suggerent une tendance generale chez ces auditrices a mieux discriminer les occlus...

Les syntagmes nominaux détachés à gauche sans rappel pronominal en français et en chinois : éléments de comparaison

SHS Web of Conferences

Est ici proposée une description de nominatifs pendants en français et en chinois, dans quelques contextes d’apparition communs. Ainsi, après avoir présenté l’état de l’art dans le domaine, le corpus et notre démarche, nous évoquons successivement, pour le français et pour le chinois, des cas ambigus de nominatifs pendants étant tout autant susceptibles d’être analysés comme des objets directs antéposés, des nominatifs pendants dans un contexte monologal, dans un contexte dialogal, dans des parallélismes, en prise à des « reformulations réparatrices » et, enfin, des cas où le nominatif pendant est constitué du pronom de première personne. Cette approche comparative permet de souligner certaines ressemblances et dissemblances, et notamment un emploi plus étendu en chinois du nominatif pendant, favorisé par l’existence d’un « pronom zéro ».

Note sur l’acquisition des voyelles du français par les apprenants chinois avec la L2 anglais

SHS Web of Conferences, 2020

Les apprenants chinois ont souvent de grandes difficultés de prononciation lorsqu'ils apprennent le français. Ces difficultés ne sont pas seulement liées à leur langue maternelle : l’anglais joue également un rôle important dû au système éducatif chinois. Croyant que l'anglais serait plus proche du français, certains apprenants chinois cherchent des prononciations similaires dans la langue anglaise alors que certains sons français existent phonétiquement en chinois. Dans cet article, nous nous concentrons sur l’acquisition des voyelles du français et essayons de déterminer les influences de la L1 et de la L2 respectivement, en nous basant sur un corpus constitué d’enregistrements des apprenants ayant des profils homogènes.

Transfert rythmique du chinois mandarin au français dans l’apprentissage du Français Langue Étrangère : acoustique et perception

SHS Web of Conferences

Cette étude concerne le transfert rythmique du chinois mandarin au français dans le cadre de l’apprentissage du Français Langue Étrangère. Le rythme de phrases françaises produites par dix apprenants sinophones de niveau de français intermédiaire-avancé, est comparé avec celui de leurs productions en chinois mandarin et celui en français produit par des natives. Acoustiquement, les mesures quantitatives du rythme mettent en lumière la différence significative entre les patterns rythmiques du chinois mandarin et du français produit par les sujets sinophones. Les valeurs des mesures rythmiques appliquées au français langue étrangère sont plus proches de celles appliquées au français natif, ce qui est en contradiction avec les résultats de l’étude perceptive selon lesquels le transfert rythmique du chinois mandarin au français peut être identifié par huit locuteurs natifs du français. La disparité entre acoustique et perception met en doute l’emploi de ces mesures dans cette étude sur ...