Eric Weil Research Papers - Academia.edu (original) (raw)

On analyse ici l'idée d'un monde de la vie dont le sens est à la fois "problématique" et "absolu"; on montre comment Patocka a élaboré cette idée en s'opposant d'une part à l'idée husserlienne de l'évidence apodictique du sens, d'autre... more

On analyse ici l'idée d'un monde de la vie dont le sens est à la fois "problématique" et "absolu"; on montre comment Patocka a élaboré cette idée en s'opposant d'une part à l'idée husserlienne de l'évidence apodictique du sens, d'autre part à l'abandon heideggérien de toute pensée authentique de l'étant, au profit de la pure méditation de l'énigme de l'Etre.

Un résumé de mes recherches d'inspiration phénoménologique sur la Logique de la philosophie d'Eric Weil. Mon travail présuppose qu'il demeure quelque chose à penser chez Weil, en d'autres termes, que son oeuvre contient un potentiel pour... more

Un résumé de mes recherches d'inspiration phénoménologique sur la Logique de la philosophie d'Eric Weil. Mon travail présuppose qu'il demeure quelque chose à penser chez Weil, en d'autres termes, que son oeuvre contient un potentiel pour une pensée future plus que contemporaine. A mon avis, ce potentiel peut être identifié dans les apports principaux de la Logique, dans les deux notions forgées par Weil d'« attitude » et de « sens ». On retrouve ainsi dans mon livre sur la Logique de Weil avant tout deux thèses capitales que je lui attribue: la première est que la cogitatio philosophique, c'est-à-dire tout acte de penser, est liée à une attitude. Le défi de l'interprétation est alors de montrer comment la notion d'attitude, originellement liée à un contexte psychologique, peut adopter un nouveau statut, à savoir un statut « pure » ou logique transcendantale. La deuxième thèse est que le sens visé par ces actes de penser n'est pas seulement une forme logique mais un « Urphänomen », un phénomène fondateur. Dans ce cas, le défi de l'interprétation est de montrer comment ce phénomène qui est par définition prélogique, peut être donné à notre expérience. Dans cette présentation, il s'agit surtout de développer ces deux thèses grâce à une synthèse de mon livre sur la Logique, en traitant dans la première partie du statut transcendantal de l'attitude et dans la deuxième partie du sens comme un donné phénoménologique.

Çeviren: Murat Erşen Egemenlik İlkesi Modern İktidarın Tarihi ve Temelleri La Principe de Souveraniete - Histories et Fondements du Pouvoir Modern Gallimard Gerard Mairet Açılım Kitap Modem siyasetin kurucu ilkesi egemenlik. 16.... more

Utilizaremos o texto seminal da história do pensamento ocidental (ARISTÓTELES, Política, I, 1.), como um pretexto para iniciar um discurso sobre a relação entre filosofia e violência. O texto nos oferece, numa linguagem de estremo rigor e... more

Utilizaremos o texto seminal da história do pensamento ocidental (ARISTÓTELES, Política, I, 1.), como um pretexto para iniciar um discurso sobre a relação entre filosofia e violência. O texto nos oferece, numa linguagem de estremo rigor e densidade, quatro definições de homem que se relacionam entre si: o homem é um ser político por natureza, e por isso é também um ser dotado de razão e de linguagem (logos), uma vez que a linguagem é essencialmente uma manifestação coletiva e política; ele é igualmente um ser ético, porque através do logos pode compreender o que é bem e mal e compartilhar os valores de uma comunidade; e finalmente o homem, quando se afasta da justiça e da lei, se torna o mais impiedoso e selvagem dos animais, ou seja, se torna um ser violento.
Tentaremos de articular estas quatro dimensões num único discurso.

Cet article porte sur l’influence de la philosophie d’Eric Weil dans l’œuvre de Paul Ricœur. Il vise à établir, dans ses traits principaux, l’influence de Weil dans le projet et le cadre théorique général de Ricœur (où l’influence est... more

Cet article porte sur l’influence de la philosophie d’Eric Weil dans l’œuvre de Paul Ricœur. Il vise à établir, dans ses traits principaux, l’influence de Weil dans le projet et le cadre théorique général de Ricœur (où l’influence est avouée) et certains points très précis où Weil est probablement à l’œuvre, même si cette présence n’a pas été rendue explicite par Ricœur lui-même. Les deux philosophes se situent dans la mouvance d’un kantisme post-hégélien et ils mettent en avant deux philosophies de la liberté, de l’action et de la poursuite de la sagesse, toutes les deux du côté du sens et du discours, mais aussi aux prises avec le double héritage hégélien de l’absolu et du système. Pourtant, les deux auteurs se frayent des che­mins singulièrement différents vis-à-vis de ces questions et des options fondamentales en philosophie. Tandis que Weil se situe dans le cadre d’une logique du discours, Ricœur propose une philosophie herméneutique finalement plus ouverte et accueillante vis-à-vis de la pluralité fragmentaire du conflit des interprétations.
Este artigo incide sobre a influência de Eric Weil na obra de Paul Ricœur. Tem como objetivo mostrar, nos seus traços principais, a influência de Weil no projeto e no contexto teórico geral de Ricœur (que admite a influência de Weil) bem como alguns pontos precisos onde esta se faz sentir, ainda que Ricœur não o reconheça especificamente. Ambos estes autores se situam no quadro de um “Kantismo pós-hegeliano” e ambos propõem filosofias da liber­dade, da ação e de busca da sabedoria. Filosofias que apostam no sentido e no discurso, mas que também se debatem com a dupla herança hegeliana do absoluto e do sistema. No entanto, Weil e Ricœur acabam por trilhar caminhos diferentes no que diz respeito quer a estas questões, quer às opções filosóficas fundamentais que cada um deles toma. Enquanto Weil se situa no quadro de uma lógica do discurso, Ricœur propõe uma filosofia hermenêu­tica mais aberta à pluralidade fragmentária do conflito de interpretações.

O artigo visa mostrar como Eric Weil (1904-1977) repensou a famosa tese do “fim da história”, elaborada por Alexandre Kojève (1902-1968) desde os anos de 1930, propondo uma nova versão de caráter essencial-mente “kantiano pós-hegeliano”:... more

O artigo visa mostrar como Eric Weil (1904-1977) repensou a famosa tese do “fim da história”, elaborada por Alexandre Kojève (1902-1968) desde os anos de 1930, propondo uma nova versão de caráter essencial-mente “kantiano pós-hegeliano”: um elemento teórico fundamental do inter histórico-filosófico weiliano, que emergiria claramente dos estudos específicos sobre Kant aos quais Weil se dedicou de modo pontual a partir da década de 1960. Veremos, portanto, como as reviravoltas “práticas” dessa nova compreensão tenham de fato indicado a estrada para a constituição de uma nova filosofia política, eminentemente crítica e antidogmática.

Im Beitrag wird der ontologische Sinn dessen, was eine Anschauungsform ist, anhand des lebensweltlichen Raumphänomens zu klären versucht. Das Ziel ist es dabei, für die von Kant gelieferte Doppelcharakteristik von transzendentaler... more

Im Beitrag wird der ontologische Sinn dessen, was eine Anschauungsform ist, anhand des lebensweltlichen Raumphänomens zu klären versucht. Das Ziel ist es dabei, für die von Kant gelieferte Doppelcharakteristik von transzendentaler Idealität und empirischer Realität eine einheitliche Sprache zu finden, die sich weder mit einer „Logifizierung“ noch mit einer bloßen „Subjektivierung“ des Raumphänomens zufrieden gibt: Wie ist die Realität des Raumes ontologisch zu charakterisieren, wenn er nur in der Gegenstandserfahrung als real gelten darf? Um diese Frage zu beantworten, wird Eric Weils Kant-Deutung herangezogen, die zu zeigen beansprucht, dass Kants philosophisches System insgesamt den Kosmos als kontingentes sinnhaftes Ganzes darstellt. Der so gewonnene Begriff des Kosmos bildet den Ausgangspunkt für eine Neudeutung der kantischen Raumtheorie, in der sich die lebensweltliche und die wissenschaftstheoretische Bedeutung des transzendentalen Raumes verknüpfen. Der Raum manifestiert sich gemäß dieser Deutung als ein faktisches Sinngebilde, als eine sinnhaft orientierte euklidische „Gegend“ bzw. als totum analyticum, das sich verschiedenen „Zuschneidungen“, das heißt (wissenschaftlichen) Transformationen des ursprünglich lebensweltlichen Raumsinnes darbietet.

La filosofia non può essere una semplice cura mentale in vista di liberare l’uomo dal dramma della sua esistenza, ma un esercizio di verità in cui la violenza entra come un fatto “positivo”. La tradizione vede però nella filosofia uno... more

La filosofia non può essere una semplice cura mentale in vista di liberare l’uomo dal dramma della sua esistenza, ma un esercizio di verità in cui la violenza entra come un fatto “positivo”. La tradizione vede però nella filosofia uno strumento privilegiato per la ricerca della pace. Per Éric Weil, il filosofo lotta contro il male. Nondimeno, sarebbe ingenuità pensare che la violenza possa essere eliminata. Lo scopo del filosofo sarà quindi di chiedere il senso di una tale situazione. Anzi, «il risultato paradossale [della sua investigazione] è che la violenza non ha senso che per la filosofia, la quale è rifiuto della violenza».

La Philosophie politique d'Eric Weil, ainsi que différents textes sur les humanités, nous permet de distinguer instruction et éducation, de voir comment celle-ci se subordonne celle-là dans une action cohérente. Cette distinction renvoie,... more

La Philosophie politique d'Eric Weil, ainsi que différents textes sur les humanités, nous permet de distinguer instruction et éducation, de voir comment celle-ci se subordonne celle-là dans une action cohérente. Cette distinction renvoie, en définitive, à la différenciation de deux plans, ceux du social et du politique. Ainsi la théorie weilienne, tout en nous amenant à saisir l'unité de l'action de l'éducateur, permet de penser les rapports de cette action avec les différents aspects du cadre où se trouve l'individu. ABSTRACT : Eric Weil's Philosophie politique, as well as different texts concerning humanistic studies, allows us to distinguish between instruction and education and to see how the one is subordinated to the other in a coherent action. This distinction refers to the differenciation between two levels, those of society and politics. Thus Weil's theory leads us to realize the unity of the educator's action and permits us to think out the relationship between this action and the different aspects of the framework in which the individual finds itself. Y at -il une place pour le concept d'éducation ? Ainsi posée la question est quelque peu provocatrice, semblant tenir pour nulle et non avenue la tradition de la philosophie morale et politique. Elle se pose pourtant, si l'on considère que ce concept doit cohabiter en quelque manière avec celui d'instruction, car la cohabitation aura la signification d'une limitation : l'instruction n'est pas tout, son action est limitée, il y a des problèmes auxquels elle se heurte et qu'elle ne peut poser,

Éric Weil presents one of the twentieth century's most innovative analyses of violence. According to Weil, violence cannot be sufficiently grasped as stemming from ignorance or from the weakness of will. Weil accepts that discourse... more

Éric Weil presents one of the twentieth century's most innovative analyses of violence. According to Weil, violence cannot be sufficiently grasped as stemming from ignorance or from the weakness of will. Weil accepts that discourse reduces violence, but also claims that reasonable discourse cannot overcome radical violence. Individuals are always faced with a choice between submitting to the norms of discourse or refusing to be bound by normative behavior. Callicles provides a clear example of this problem. The individual can always extract themselves from reasonable discourse, either by refusing to speak or by choosing violence.

Mas aca del asombro, el origen de la filosofia para Eric Weil es una cuestion de miedo. El filosofo tiene miedo de la violencia. En su texto La logica de la filosofia, Weil explora un concepto de violencia originaria asociada a un... more

Mas aca del asombro, el origen de la filosofia para Eric Weil es una cuestion de miedo. El filosofo tiene miedo de la violencia. En su texto La logica de la filosofia, Weil explora un concepto de violencia originaria asociada a un principio de libertad condicionante, motor del desarrollo dialectico de lo humano que, a la vez, imposibilita toda necesidad asociada a tal despliegue. Este principio dicotomico es lo que hace de la filosofia una mera eleccion ante la violencia, posibilidad ni fundamental ni propia del hombre, sino decision tan contingente como arbitraria. En el siguiente trabajo se expondran las tesis fundamentales de la logica de la filosofia, asi como tambien los problemas y paradojas que emergen de esta propuesta sobre la violencia de origen

U P O N C O N S I D E R I N G T H E W O R K O F E R I C W E I L ( B O R N I N P A R C H I M , Germany, 1904, dead in Niza, France, 1977), especially the three volumes that constitute the fundamental core of his thought (Kirscher... more

U P O N C O N S I D E R I N G T H E W O R K O F E R I C W E I L ( B O R N I N P A R C H I M , Germany, 1904, dead in Niza, France, 1977), especially the three volumes that constitute the fundamental core of his thought (Kirscher 1989)—Logique de la philosophie (1950), Philosophie politique (1956), and Philosophie morale (1961)—there persists the following question that plagued so many of his first readers: Are we dealing with a discourse of the Kantian or Hegelian sort? Does the systematic (scientific) pretension of Weil’s philosophy (Weil 1970) respond more to an idealist transcendental model or to a categorial one? This problem led the Jesuit Pierre-Jean Labarrière to speak of an “inactuality” (inactualité) of Weil’s thought that, to be sure, takes up quite seriously the Hegelian system, but, in the same reflexive effort, seeks to sublate it by returning to the Kant of the finite things, that Kant who sees in the noncoincidence

According to a formula already established, the philosophy of Eric Weil is a post-Hegelian Kantianism. But in what sense is it a Kantianism? To answer this question, we must emphasize two aspects: first, the systematic design of Eric Weil... more

Chapitre de Philosophie et sagesse, Cahiers Éric Weil V, G. Kirscher et J. Quillien (Eds), Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 1996, pp. 137-144. La sagesse, chez Weil est étroitement liée à l'action. C'est une sagesse de... more

Chapitre de Philosophie et sagesse, Cahiers Éric Weil V, G. Kirscher et J. Quillien (Eds), Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 1996, pp. 137-144. La sagesse, chez Weil est étroitement liée à l'action. C'est une sagesse de l'homme agissant, par opposition à une sagesse du retrait du monde et du silence. Weil ne cesse de le répéter dans les deux derniers chapitres de la Logique de la philosophie, l'action est la dernière attitude concrète. Toute autre attitude, toute fuite hors du monde de l'action, serait une régression au regard de la philosophie, le retour à une attitude philosophiquement dépassée. Et pourtant, la sagesse implique l'accès à la theoria, à la « vue d'un Tout sensé », comme le disent les derniers mots de la Philosophie morale. La Philosophie politique le dit aussi, en précisant que cette vue est au-delà de l'action, que le contentement dans la theoria n'est pas de l'ordre de l'action. Telle est la difficulté qui s'offre à l'interprétation : au terme de la Logique de la philosophie, la sagesse apparaît comme sagesse d'un homme qui agit, et pourtant elle est au-delà de l'action. Cette étude tente de résoudre cette difficulté.

Más acá del asombro, el origen de la filosofía para Eric Weil es una cuestión de miedo. El filósofo tiene miedo de la violencia. En su texto La lógica de la filosofía, Weil explora un concepto de violencia originaria asociada a un... more

Más acá del asombro, el origen de la filosofía para Eric Weil es una cuestión de miedo. El filósofo tiene miedo de la violencia. En su texto La lógica de la filosofía, Weil explora un concepto de violencia originaria asociada a un principio de libertad condicionante, motor del desarrollo dialéctico de lo humano que, a la vez, imposibilita toda necesidad asociada a tal despliegue. Este principio dicotómico es lo que hace de la filosofía una mera elección ante la violencia, posibilidad ni fundamental ni propia del hombre, sino decisión tan contingente como arbitraria. En el siguiente trabajo se expondrán las tesis fundamentales de la lógica de la filosofía, así como también los problemas y paradojas que emergen de esta propuesta sobre la violencia de origen.