Leclercq-Marx Jacqueline | Université libre de Bruxelles (original) (raw)

Papers by Leclercq-Marx Jacqueline

Reinardus, R. Trachsler et B. Van den Abeele éd., Amsterdam, 2018

Que la littérature et l’art du Moyen Âge central contiennent de nombreuses références – directes ... more Que la littérature et l’art du Moyen Âge central contiennent de nombreuses références – directes ou indirectes – au Physiologus est bien connu. Il manque toutefois une vue d’ensemble et synthétique des diverses occurrences qui puisse donner la mesure de leur ampleur, de leur diversité et aussi de certaines de leurs spécificités. En outre, on ignore parfois qu’elles s’insèrent dans une tradition aussi longue que fournie, du moins au niveau textuel. Pour toutes ces raisons, on voudra bien trouver ici une mise en perspective de cette source d’inspiration importante, un certain nombre d’études de cas et d’exemples significatifs de même que quelques réflexions susceptibles de nourrir les études à venir.

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L’eau à l’époque romane. Revue d’Auvergne, 604, 2012, p. 51-72., 2012

Résumé Les Pères de l’Église et les théologiens médiévaux interprétèrent généralement les Ea... more Résumé

Les Pères de l’Église et les théologiens médiévaux interprétèrent généralement les Eaux supérieures de manière littérale, mais parfois aussi de manière allégorique – ce qui n’a pas manqué de provoquer de vifs débats entre eux. Quant à leurs représentations peintes, elles divergent fortement selon qu’elles figurent dans un manuscrit ou dans la peinture monumentale : si l’abstraction domine dans la première catégorie, c’est plutôt l’inverse dans la seconde. En effet, dans la fresque, les eaux célestes sont figurées à l’image des eaux terrestres, à l’aide du vocabulaire conventionnel du monde marin.. Le fait que certains motifs d’origine romaine aient été transformés par les artistes en fonction des canons médiévaux, n’a évidemment aucune influence sur l’identification des scènes marines. Malgré cette évidence, certaines représentations des Eaux supérieures ont été interprétées récemment comme des évocations des Eaux inférieures sur base de références textuelles et iconographiques à première vue convaincantes. Le présent article démontre toutefois qu’à l’analyse, ces arguments ne peuvent être retenus et que l’ interprétation traditionnelle de nos scènes s’impose naturellement.

Abstract

The Church Fathers and medieval theologians generally interpreted the Waters of the Heavens in a literal way, but sometimes allegorically as well, something which never failed to provoke lively controversy With regard to their representations in the visual arts, there is a considerable difference between the ways they are shown in manuscript and in wall painting. The Heavenly waters are usually represented abstractly in book painting, and much more concretely in wall painting. In effect in fresco the Heavenly Waters are figured by the image of terrestrial waters largely by the visual vocabulary of the ocean world. The fact that certain motifs of Romanesque origin have been transformed by medieval artists according to the patterns of medieval canons did not seem to have influenced these marine scenes.. . In spite of this evidence, certain representations of the Heavenly Waters have recently been misinterpreted as evoking the lower waters or those of a “sea hell” on the basis of textual and iconographic references at first sight convincing. The present article demonstrates that under further analysis these arguments cannot be supported and that the traditional interpretation of these scenes follows naturally.

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Las imagenes de los animales fantasticos en la Edad Media (ed. A. Pazos Lopez & A.M. Cuesta Sanchez), Gijon, Trea ed., §16, p. 552-588 , 2023

Comme son titre l’indique, le présent chapitre constitue une introduction au concept de monstrueu... more Comme son titre l’indique, le présent chapitre constitue une introduction au concept de monstrueux anthropomorphe au Moyen Âge, ainsi qu’à ses représentations mentales et figurées. Partant de la constatation que les principaux monstres qui entrent dans cette catégorie – les hybrides d’hommes et d’animaux – ont une origine antique, une partie importante de notre propos s’articule autour du rapport au prototype. Il comprend ainsi plusieurs témoignages concernant leur confusion avec d’autres monstres, voire un changement morphologique radical. À cet égard, notre texte est composé de sept parties dans lesquels maints exemples sont cités, commentés voire illustrés, et qui sont : Les principaux relais et sources d’inspiration ; Du (gallo)-romain au roman : une continuité parfois remarquable ; Un rapport au prototype parfois très aléatoire dans les textes ; Le monstre anthropomorphe comme symbole du Mal. a. Le Physiologus et les Bestiaires. b. L’art monumental d’époque romane ; L’humanisation des monstres anthropomorphes, entre tradition et nouveautés ; Le monstre anthropomorphe comme thème ornemental ; Moines, évêques et chevaliers marins, des créations tardives nées en Europe du nord. Une brève conclusion met en évidence que les monstres anthropomorphes hérités de l’Antiquité gréco-romaine (sirènes, centaures, satyres, hipopodes, harpies, lamies, chimères, sphynx, manticores et cynocéphales) – ont donc parfois connu une ultime métamorphose au contact des cultures du nord. Il en est résulté des créatures plus ambivalentes que jamais qui, à ce titre, ont pu être parfois humanisées ou en tout cas revêtues d’un symbolisme positif, après avoir été diabolisées par l’Église. Leurs silhouettes étranges, parfaitement intégrées au décor sculpté ou peint de l’église ou bien encore figurées dans les manuscrits, n’ont pas fini de fasciner après avoir instruit.

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Animal et Animalité à l'époque romane (éd. P. Chevalier et Ch. Gensbeitel), Revue d'Auvergne, fasc. 635, 2022

La souris, sujet de préoccupation bien terre à terre des hommes du Moyen Âge, n’en a pas moins vé... more La souris, sujet de préoccupation bien terre à terre des hommes du Moyen Âge, n’en a pas moins véhiculé toutes sortes de légendes depuis l’Antiquité. C’est ainsi qu’elle est au centre de très curieuses croyances. En outre, il est question de souris de taille monstrueuse dans l’hagiographie et dans le genre romanesque, et même de souris ayant joué le rôle de justiciers divins dans plusieurs chroniques médiévales.

C’est dans l’illustration des Bestiaires que se trouvent les représentations de souris les plus nombreuses, mais il en est aussi ailleurs. Et il y en a même de très déconcertantes – notamment dans la peinture monumentale et dans la mosaïque de pavement d’époque romane.

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Aux frontières des espéces, dans Frontières. Revue d'Archéologie, Histoire, Histoire de l'art, 8. https://publications-prairial.fr//frontiere-s/index.php?id=1603, 2023

L’humanisation des hybrides mi hommes, mi bêtes en question(s) À propos de quelques monstres d’or... more L’humanisation des hybrides mi hommes, mi bêtes en question(s) À propos de quelques monstres d’origine antique et de leur postérité au Moyen Âge.

Le présent article interroge la frontière entre humanité et animalité sur base de l’humanisation relativement poussée dont quatre hybrides mi hommes, mi bêtes ont fait l’objet, entre Antiquité et Moyen Âge, alors que leurs autres congénères sont nettement moins concernés – du moins en Occident. À cet égard, on s’intéressera particulièrement à leurs points communs pour voir si dans le cas d’espèce de monstres déjà anthropomorphes, il existe ou non, une forme de prédisposition au renforcement de leur part d’humanité. Après s’être demandé ce que recouvre le concept d’humanisation quand il s’agit de créatures mi hommes, mi bêtes, on poursuivra par la présentation du groupe d’hybrides concernés, à savoir les sirènes (uniquement sous leur forme de femmes-poissons), les centaures, les cynocéphales et les faunes. Ensuite sera décrite la manière dont leur humanisation s’exprime dans les textes et dans les images (ix xv siècles), avant de voir si, par le passé, ces hybrides n’en avaient pas déjà bénéficié sous une forme ou sous une autre. In fine on se demandera s’il existe éventuellement un facteur culturel déterminant qui aurait favorisé ce type de glissement particulièrement transgressif, même s’il ne s’impose pas partout.

Questions on the Humanization of Half Human Half Animal Hybrids. About some Monsters of Antique Origin and their Medieval Posterity

The present article examines the porosity of the boundaries between certain human-animal hybrids on the basis of the relatively intense cultural pressures directed at them that were evident between Antiquity and the Middle Ages. These cultural pressures, however, are less common among other creatures of the same general type. Might or might not there be a cultural predisposition to reinforce the more human aspect of monsters, which are already so highly anthropomorphized? Having raised questions about the general concept of humanization with regard to half-human and half-animal creatures, we will examine it in some Western texts written in the historical period roughly between the ninth and fifteenth centuries to see if these hybrids have already benefited from humanization in one form or another in the past. The creatures in question are five different hybrids of mythology and fabulous natural history: sirens (uniquely in their aspect of fish women), centaurs, cynocephali or dog heads, and satyrs or half-man half-goat. Finally, we will ask whether there is a determining cultural factor that has favoured this kind of particularly transgressive slippage between human and animal boundaries, even if it has not always and in case every instance prevailed.

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Merveilleux et marges dans le livre profane à la fin du Moyen Âge (XIIe-XVe siècles), dir. A. Latimier-Ionoff, J. Pavlevski-Malingre, A. Servier, Turnhout, Brepols, p. 37-47 , 2017

Les poissons chevaliers et autres chevaliers marins ont fait leur apparition à l’extrême fin du X... more Les poissons chevaliers et autres chevaliers marins ont fait leur apparition à l’extrême fin du XIIe siècle dans la littérature encyclopédique et peu après, dans les arts figurés. Ils ont investi le genre romanesque au XIVe siècle et abondent dans les autres domaines artistiques à la fin du Moyen Âge. Parfois, ils constituent un motif principal, d’autres fois, secondaire. Quoi qu’il en soit, l’histoire de ces monstres anthropomorphes spécifiquement médiévaux n’en est pas moins singulière et riche, comme nous tenterons de le montrer en insistant sur les différents processus d’élaboration qui ont abouti à leurs représentations mentales et figurées.

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Animals in Ancient and Medieval Cultures and Societies. A Multidisciplinary Approach (éd. C. Franco, A. Zucker, M. Vespa, Sienne, p. 97-138. https://edizioni.unistrasi.it/volume?id\_sez=1282, 2023

This paper deals with the iconographic representation, mainly in medieval encyclopaedias, of mari... more This paper deals with the iconographic representation, mainly in medieval encyclopaedias, of marine animals whose names refer to a terrestrial pattern (sea dog, sea horse, etc.). Its aims is to assess the impact of ‘hybrid’ or ‘analogic’ names in hybrid figurations in the pairs formed by animal textual descriptions and corresponding vignettes. This onomastic motivation is supported by the ancient and underlying idea in the medieval world that marine space offers a fauna symmetrical to that of the earth. However this general conception cannot by itself account for the abundance in the texts of marine counterparts of quadrupeds or humanoids. These hybrid marine forms (labelled with an hybrid name) are only an extreme and spectacular type of a more general program of analogical figuration in medieval iconography. Beyond the problems posed by the complex and sometimes discordant relationship between image and text in illustrated manuscripts, it appears that these images, naively labelled and regarded as 'monstrous', require a different interpretation and use an iconographic code that we have partly lost: marine monsters are not the direct product of the imagination, but of semiological constructions

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RursuSpicae. Transmission, réception et réécriture des textes de l'Antiquité au Moyen Âge, 4. (éd.) I. Draelants, A. Zucker et Th. Buquet. http://journals.openedition.org/rursuspicae/2597 , 2022

Résumé La présente étude prend en compte l’iconographie de la serra et les modifications importan... more Résumé
La présente étude prend en compte l’iconographie de la serra et les modifications importantes affectant le texte du chapitre qui lui est consacré dans les différentes versions et familles de chacune des catégories retenues ici, mais elle se focalise essentiellement sur le rapport texte-illustration. À cet égard, plus de trente exemples basés sur des miniatures figurant dans des manuscrits des IXe-XVe siècles sont commentés. Sans exception notable, elles vont toutes dans le sens d’un rapport très aléatoire. En outre, la serre est représentée de manière extraordinairement variée : comme un poisson éventuellement ailé avec ou sans pattes, comme un oiseau, comme un dragon ou un hybride indéterminé ; avec une tête de lion, d’âne, de canidé, munie ou non d’un rostre tranchant, avec une queue ou une nageoire dorsale en dents de scie.
Après s’être interrogé sur les causes de ces singularités et en avoir expliqué quelques-unes, certaines récurrences ont été mises en évidence et analysées, de même que l’émergence vers la fin du XIIIe siècle d’un nouveau zoonyme, la virgilia, dans un bestiaire en langue vernaculaire et dans ses traductions. On conclut dès lors en affirmant qu’au poisson volant polymorphe à la nature instable correspond un zoonyme qui l’est aussi.
Summary
The present essay takes into account the iconography of the serra and the modifications affecting the text of the related chapter in various versions and families of each of the examined categories, but it focuses mainly on the relationship between text and manuscript illustration. In this respect we comment on more than 30 examples based on miniatures appearing in manuscripts of the ninth through the fifteenth centuries. Without any notable exceptions they all suggest a very random relationship. Moreover, the serra is depicted in an extraordinary varied manner : as a fish eventually winged, with or without paws, as a bird ending in a fish’s body, as a dragon or as a hybrid of interminable type, with the head of a lion, an ass, a dog, or with a saw edged bill.
The causes of these peculiarities are questioned and some of them highlighted, allowing certain recurrences to be evidenciated and analyzed. We note towards the end of the thirteenth century the emergence of a completely new zoonym or descriptive zoonym, virgilia, in a vernacular bestiary and its translations. We conclude therefore from the foregoing investigation that to a polymorph flying fish with an unstable nature corresponds an equally unstable linguistic zoonym.

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Merveilles et miracles à l'époque romane. Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, LIII, p. 7-17 , 2022

De la merveille à la sainteté. Saint Christophe et les Cynocéphales (Haut Moyen Âge et Moyen Âge ... more De la merveille à la sainteté. Saint Christophe et les Cynocéphales (Haut Moyen Âge et Moyen Âge central)

Résumé

Les Cynocéphales ne sont pas aussi présents dans l’art (pré-)roman que d’autres hybrides humains-animaux issus de la culture antique. Néanmoins, ils y tiennent une place non négligeable et surtout particulière dans la mesure où ils y bénéficient généralementd’une humanisation assez poussée. Déconcertante envers des humains à tête de chien, surtout quand elle prend place dans la sculpture ou la peinture d’une église, elle s’exlique par le fait qu’elle a rarement été remise en cause au cours des siècles. Au point qu’un saint – Christophe en l’occurrence – dont le culte est déjà bien attesté au Ve siècle – aurait appartenu à leur peuple avant que sa conversion lui confère la pleine humanité.

La présente communication comportera dès lors deux parties. La première aura comme objet la race des Cynocéphales dont l’histoire sera essentiellement rappelée à travers les textes les plus significatifs de l’Antiquité et du haut Moyen Âge , avant d’en analyser les représentations d’époque romane. La seconde sera consacrée à saint Christophe dont on évoquera succintement le culte et l’iconographie, entre le Ve et le XIIIe siècles. On aura ainsi l’occasion de constater que son origine monstrueuse transparaît nettement dans les œuvres les plus anciennes, et que c’est encore souvent le cas dans l’art byzantin postérieur, à l’inverse de ce qui se passe en Occident où son origine. On conclura en se demandant comment on peut expliquer cette différence de traitement.

From Monster to Sainthood: Saint Christopher and the Dog Heads (High and Central Middle Ages)

The Cynocephali or Dog Heads are not as common in pre-Romanesque art as other human-animal hybrids coming from Late Antique culture. Nonetheless, they have a significant role there and above all particularly in that they befit generally from a powerful push to humanize them. However disconcerting humans may find the idea of Cynocephali, especially when they appear in ecclesiastical sculpture and painting, their presence there has rarely been questioned in the course of centuries. So much the odder, then, that a saint—Christopher in this case-- whose cult is already well attested to in the fifth century CE, could have belonged to their tribe before his conversion conferred full humanity on him. Nonetheless, their role there is not insignificant, especially in that they benefit from a rather high degree of humanization.

The present paper, therefore, will consider this puzzling matter from two perspectives. First we will examine the Cynocephali with reference to the most significant Late Antique and medieval texts about them before exploring their Romanesque representations. Second, we will consider Saint Christopher from the points of view of his iconography and his hagiographic “cult,” tracing these briefly between the fifth and thirteenth centuries. We will thus have noted that just as his monstrous origins are clearly reflected in the most ancient works, so this is still often the case in later Byzantine art, quite unlike what occurs in the Western artistic tradition. We will conclude by asking how we can explain this differing treatment between East and West.

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Corps hybrides à la frontière de l'humain au Moyen Âge. éd. A. Sciancalepore. Turnhout, Brepols, p. 113-129. (Publications de l'Institut d'Etudes médiévales de l'UCL Textes, Etudes, Congrès, 2020

L’humanisation importante dont furent parfois l’objet la sirène et la centaure au Moyen Âge ayant... more L’humanisation importante dont furent parfois l’objet la sirène et la centaure au Moyen Âge ayant déjà fait l’objet d’études approfondies par nos soins*, il fallait encore voir si les conclusions tirées des précédentes recherches pouvaient s’appliquer ou non à d’autres hybrides d’hommes et d’animaux ; en d’autres termes, si certains de ceux-ci s’étaient également trouvés un jour dans des contextes littéraires ou artistiques qui mettent leur part d’humanité en évidence. Dans cette perspective, il restait à scruter le cas de plusieurs monstres se situant dans la tradition tératologique de l’Antiquité ainsi que celui des hybrides issus de l’imagination fertile des artistes médiévaux. Un double questionnement qui sera abordé ici, et qui débutera par une mise en question des membres humains comme marqueurs indiscutables d’humanité. Ensuite, d’autres hybrides anthropomorphes ayant bénéficié d’une humanisation relative au Moyen Âge seront brièvement étudiés, et plus particulièrement les satyres et faunes ainsi que les cynocéphales.

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3e série, T.2info:eu-repo/semantics/publishe

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Le dragon dans la culture médiévale, éd. D. Buschinger et W. Spiewok,, Greifswald (Etudes médiévales de Greifswald,), 1994

Le Dragon présenté comme métaphore des démons intérieurs partage en fait cette interprétation sym... more Le Dragon présenté comme métaphore des démons intérieurs partage en fait cette interprétation symbolique avec tous les autres monstres imaginés au Moyen Âge, et il est indissociable d’eux. Néanmoins il occupe à cet égard une place privilégiée, comme nous tenterons de le démontrer ici.

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Reinardus, 2016

À la fois vivipare et dotée d’ailes lui permettant de voler, la chauve-souris occupe une place am... more À la fois vivipare et dotée d’ailes lui permettant de voler, la chauve-souris occupe une place ambiguë dans la classification zoologique d’Aristote, tandis qu’Ésope et Phèdre ont tiré argument de cette forme d’hybridité pour construire des fables à la morale par ailleurs contradictoire. Par contre, Pline en fit un oiseau. On verra ici comment cet héritage complexe fut transmis au Moyen Âge et intégré dans la littérature savante – d’abord les écrits des Pères de l’Église, puis essentiellement la littérature didactique (bestiaires et encyclopédies) et succinctement, les fables. On constatera ainsi que l’interprétation symbolique dont elle fut l’objet dans ce cadre atteste d’une double valorisation, à la fois positive et négative. Il appert toutefois d’après certains indices – notamment iconographiques – que dans les faits, la chauve-souris fut diabolisée et pourchassée par le peuple. Face à ces divergences en termes de perception, on tentera de comprendre les raisons qui ont fait que ...

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Hortus Artium Medievalium, 2014

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Revue belge de philologie et d'histoire, 2018

Les souris qu’il est parfois malaisé de distinguer des rats dans les textes, ont occupé une place... more Les souris qu’il est parfois malaisé de distinguer des rats dans les textes, ont occupé une place relativement importante dans la littérature et dans l’histoire du Moyen Âge, et de substantiels travaux leur ont été consacrés. Mais ni leur rapport aux saints ni celui aux mauvais souverains n’a fait l’objet d’une approche spécifique pour la période médiévale, ce qui justifie leur évocation qui se limite toutefois ici aux plus anciens témoignages. On constatera ainsi que les rongeurs ont endossé des rôles antinomiques face aux saints, mais dans le cas des souverains, ils apparaissent exclusivement comme instruments de la justice divine. Notre champ d’étude comprend trois exemples tirés de l’hagiographie irlandaise et cambrienne, ainsi que d’autres, essentiellement empruntés à des chroniques polonaises, allemandes et anglaises des XIIe et XIIIe siècles. Mais l’accent a été porté sur nos régions – Liège essentiellement – chaque fois que l’occasion s’en est présentée. Mice, Saints, and Bad Rulers. The Rodent as messenger, scourge, and justice giver. The Oldest Medieval Witnesses Mice, which are sometimes difficult to distinguish from rats in literary texts, have had a relatively important place in the literature and history of the Middle Ages, and some substantial works have been devoted to them. But neither their ties to medieval saints nor to bad rulers have been the objects of specific study, a fact which justifies a new examination, limited here to the earliest wittnesses and evidence. It should be noted also that rodents have had some contradictory roles with respect to saints, but in the case of monarchs, they appear exclusively as instruments of divine justice. Our examples for study includes three instances drawn from Irish and Welsh hagiography as well as others essentially borrowed from Polish, German, and English chronicles of the 12 and 13th centuries. But the emphasis is on our geographic area, primarily Liege, each time that the occasion arises.

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Wasser in der Mittelalterlichen Kultur / Water in Medieval Culture. Gebrauch-Wahrnehmung-Symbolik. Uses, Perceptions, and Symbolism, Ed. G. Huber-Rebenich, Ch. Rohr, M. Stolz (Das Mittelalter. Beihefte. 4), p. 508-520 , 2017

Several English bestiaries of the 12th and 13th centuries contain an entire page which serves as ... more Several English bestiaries of the 12th and 13th centuries contain an entire page which serves as an introductory illustration for the chapter devoted to fish, but depicts, amongst these fish, some quadrupeds whose bodies terminate in a large tail fin. Furthermore, a certain number of sea monsters are presented as the marine counterparts of certain terrestrial animals in most of the great encyclopedias and later treatises on natural history. Certain categories of human beings do not escape this phenomenon since there is also mention, in the same sources, of the « sea monk » (monachus marinus) and the « sea knight » (miles marinus) whose dual nature, at once human and animal, is described and often depicted wihout ambiguity. I propose to recall the origin of this tradition and to show how bestiaries and encyclopedias contributed to it

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Revue belge d'Archéologie et d'Histoire de l'art, t. XL, 2021

L’initiale I et le monogramme IN historiés, respectivement peints au début de la Genèse dans les ... more L’initiale I et le monogramme IN historiés, respectivement peints au début de la Genèse dans les Bibles de Lobbes (Tournai, Bibliothèque du Séminaire, ms 1) et de Saint-Hubert (Bruxelles, KBR, ms II 1639) sont très vraisemblablement à l’origine d’une double tradition dont on trouve de nombreux exemples dans le nord de la France, en Angleterre et en Italie et ce, jusqu’aux environs de 1200. Nous nous proposons ici d’en rappeler l’originalité, et de montrer combien les manuscrits du « pays mosan ». – en ce compris des exemplaires des Antiquités judaïques – leur sont également redevables.

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Reinardus, R. Trachsler et B. Van den Abeele éd., Amsterdam, 2018

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L’eau à l’époque romane. Revue d’Auvergne, 604, 2012, p. 51-72., 2012

Résumé Les Pères de l’Église et les théologiens médiévaux interprétèrent généralement les Ea... more Résumé

Abstract

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Las imagenes de los animales fantasticos en la Edad Media (ed. A. Pazos Lopez & A.M. Cuesta Sanchez), Gijon, Trea ed., §16, p. 552-588 , 2023

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Animal et Animalité à l'époque romane (éd. P. Chevalier et Ch. Gensbeitel), Revue d'Auvergne, fasc. 635, 2022

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Aux frontières des espéces, dans Frontières. Revue d'Archéologie, Histoire, Histoire de l'art, 8. https://publications-prairial.fr//frontiere-s/index.php?id=1603, 2023

Questions on the Humanization of Half Human Half Animal Hybrids. About some Monsters of Antique Origin and their Medieval Posterity

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Merveilleux et marges dans le livre profane à la fin du Moyen Âge (XIIe-XVe siècles), dir. A. Latimier-Ionoff, J. Pavlevski-Malingre, A. Servier, Turnhout, Brepols, p. 37-47 , 2017

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Animals in Ancient and Medieval Cultures and Societies. A Multidisciplinary Approach (éd. C. Franco, A. Zucker, M. Vespa, Sienne, p. 97-138. https://edizioni.unistrasi.it/volume?id\_sez=1282, 2023

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Merveilles et miracles à l'époque romane. Cahiers de Saint-Michel de Cuxa, LIII, p. 7-17 , 2022

Résumé

From Monster to Sainthood: Saint Christopher and the Dog Heads (High and Central Middle Ages)

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3e série, T.2info:eu-repo/semantics/publishe

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Le dragon dans la culture médiévale, éd. D. Buschinger et W. Spiewok,, Greifswald (Etudes médiévales de Greifswald,), 1994

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Reinardus, 2016

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Hortus Artium Medievalium, 2014

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Revue belge de philologie et d'histoire, 2018

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Revue belge d'Archéologie et d'Histoire de l'art, t. XL, 2021

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19-20 avril 2018, Louvain-la-Neuve

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50es Journées romanes de Cuxa : Qu'est-ce que l'art roman ? Résumés des conférences - English summaries

Qu'est-ce que l'art roman ? Résumés des conférences des 50es Journées romanes de Cuxa, 9-14 juill... more Qu'est-ce que l'art roman ? Résumés des conférences des 50es Journées romanes de Cuxa, 9-14 juillet 2018. With abstract translations in english, spanish, catalan, italian.

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Since January 2019, a research seminar entitled "Identification of animal species: ancient and mo... more Since January 2019, a research seminar entitled "Identification of animal species: ancient and modern controversies" has been launched at Sorbonne University (Faculty of Arts).

This seminar focuses on the differences, among ancient and modern authors, regarding the identification of certain animal species. Each session is dedicated to one or two specific cases. The idea is to work collectively on a particular species and trace its various identifications in antiquity and throughout the middle-ages as well as in modern studies. This is a diachronic and transcultural collaborative endeavour since the researchers involved in this seminar are specialists in visual and linguistic corpora in the Greek, Latin, Arabic, Persian and Sassanian worlds.

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Guide théorique et pratique de l'art roman en Belgique, Bruxelles, Samsa, 2022

Un volume au format 140 x 205cm, de 202 pages, illustré de photographies en couleurs et en N/B, à... more Un volume au format 140 x 205cm, de 202 pages, illustré de photographies en couleurs et en N/B, à pleine page et dans le texte.

Ce Guide théorique et pratique de l'art roman en Belgique est une invitation à la découverte d'un patrimoine remarquable et d'un chapitre passionnant de l'histoire de l'architecture dans notre pays. En effet, malgré l'étendue relativement restreinte de son territoire, la Belgique peut se prévaloir de conserver sur son sol de nombreux exemples et aussi plusieurs monuments notables de style ottonien et roman, et notamment les églises de Celles, Hastière, Saint-Séverin-en-Condroz, Soignies, Ename...
Il s'agit d'édifices érigés au cours des XIème et XIIème siècles, religieux, pour la plupart, aux caractéristiques très diverses selon les modèles dont ils s'inspirent. Le « groupe mosan », correspondant grosso modo à une zone située entre le Rhin et la Meuse, structuré très précocement, est implanté dans les régions historiquement liées au Saint-Empire romain germanique. Il présente une continuité de style étonnante par rapport aux prototypes post-carolingiens. Un monument de premier plan comme la collégiale de Nivelles en fournit la meilleure illustration en Belgique. Des églises bâties en Hainaut et dans les deux Flandres sont par contre caractérisées par leur ouverture à divers courants venus de France et relèvent d’un style spécifiquement roman. À cet égard, la cathédrale de Tournai constitue une oeuvre majeure de l'art roman européen.

Ce guide théorique et pratique évoque aussi, brièvement, la splendeur de l'orfèvrerie et de l'enluminure à l'époque romane - sans oublier la sculpture et la peinture murale. Mais, au-delà d’une solide introduction aux monuments présentés, il se distingue surtout par l’abondance et la pertinence des informations pratiques qu’il contient. Glossaire, indices divers, sites internet et surtout indications de contacts téléphoniques et électroniques permettent en effet de préparer au mieux ses visites. Quelques suggestions d’itinéraires en voiture mais aussi en vélo et à pied terminent enfin ce Guide dont le format peu encombrant le rend maniable et aisément transportable.

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Actuellement épuisé, mais consultable librement en ligne sur le site suivant : HTTP://WWW.KOREGOS.ORG/FR/JACQUELINE-LECLERCQ-MARX_LA-SIRENE-DANS-LA-PENSEE-ET-DANS-L-ART-DE-L-ANTIQUITE-ET-DU-MOYEN-AGE/4389, 1997

Fondé sur une double approche iconographique et textuelle, ce livre situe pour la première fois l... more Fondé sur une double approche iconographique et textuelle, ce livre situe pour la première fois les sirènes antiques et médiévales au sein d'une histoire globale. Cette mise en perspective qui inclut aussi une approche anthropologique, permet d'appréhender cette figure archétypale dans son unité profonde tout en rendant compte des formes paradoxales qu'elle a pu revêtir. Mais au-delà de l'histoire du mythe et de ses variantes, des croyances magico-religieuses qui y sont associées et des interprétations philosophiques et morales dont il a fait l'objet, cette étude présente surtout l'originalité d'évoquer le passage de l'Antiquité païenne au Moyen Âge occidental chrétien au moyen d'une image-symbole qui apparaît comme un révélateur de mentalités particulièrement éclairant.

Intéressé par les mécanismes subtils qui ont permis la transmission et l'assimilation d'une bonne partie de la culture antique au Moyen Âge, l'auteur s'est notamment attaché à montrer l'étonnante continuité du discours savant tel qu'il s'exprime essentiellement dans l'oeuvre exégétique des Pères de l'Eglise et dans la littérature didactique des moines et des clercs qui s'en sont inspirés. Une place importante n'en a pas moins été faite à l'apport des cultures germanique et celtique qui semblent très impliquées dans le maintien des sirènes au sein d'une certaine forme de réalité, et surtout dans leur métamorphose en femme-poisson intervenue au VIIIe siècle au plus tard. L'apparition de "bonnes sirènes" aux côtés des sirènes vampiriques toujours craintes par les masses en plein Moyen Âge, paraît aussi devoir leur être imputée.

A cette enquête complexe mais combien passionnante s'ajoute une iconographie généreuse et de qualité qui permet de découvrir comment on représenta les sirènes durant toutes ces époques. La sculpture sur pierre du XIe et du XIIe siècle y est particulièrement bien représentée car la sirène y apparaît comme un motif privilégié. Un chapitre consacré aux sirènes dans la stylistique romane tente d'expliquer cette faveur, sur base d'arguments uniquement stylistiques.

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L'art roman en Belgique. Architecture, art monumental, Braine-l'Alleud, J.-M. Collet, 1997

Le présent ouvrage - intitulé par commodité L' Art roman en Belgique - est consacré à l'architect... more Le présent ouvrage - intitulé par commodité L' Art roman en Belgique - est consacré à l'architecture, la sculpture et la peinture monumentales des XIe et XIIe siècles, situés dans les limites de la Belgique actuelle mais replacés, si nécessaire, dans un contexte plus vaste.

Cette synthèse des meilleures études parues sur la question est originale dans la mesure où l'approche des monuments est problématisée, et non pas uniquement descriptive et monographique. Ainsi ceux-ci sont-ils toujours expliqués eu égard à leurs fonctions, parfois multiples, et par rapport aux réalités médiévales générales ou spécifiques au terroir. Leurs aspects symboliques sont à cet égard l'objet d'une attention particulière.

Cet ouvrage fournit donc pour la première fois au grand public cultivé une grille de lecture de l'art du territoire de la Belgique actuelle, ainsi qu'une clef qui lui permettra de comprendre comment et pourquoi telles oeuvres ou telles particularités ont pu se manifester à tel moment et à tel endroit.

Les premières pages sont consacrées au patrimoine civil et militaire. Il est d'abord question des plus anciens témoins de l'essor urbain au Moyen Âge (maisons romanes de Tournai et de Gand, donjons comtaux d'Ath et de Gand...), puis des témoins ruraux - essentiellement les donjons allodiaux, élevés en Wallonie. Le reste de l'ouvrage - subdivisé en deux parties d'importance toutefois inégale eu égard à la disproportion des oeuvres élevées et conservées dans les régions concernées - est dévolu à l'art religieux, et chacune de ces parties est divisée en chapitres.

La première partie est consacrée aux arts monumentaux dans la région mosane et dans son aire d'expansion. Leur approche est à la fois chronologique et typologique. On y découvre d'abord le rôle essentiel que joua Notger (972-1008), prince d'Empire et premier prince-évêque, dans la définition de l'architecture mosane, qui apparaît d'emblée comme une branche originale de l'architecture ottonienne - ce qui n'a rien d'étonnant vu les liens qui unissent l'ancien diocèse de Liège au Saint Empire romain germanique. On apprend ensuite que la cathédrale Saint-Lambert, reconstruite sous l'impulsion de Notger, influencera aussi bien d'autres édifices majeurs que des églises d'importance moyenne. Seules les églises paroissiales se démarqueront du célèbre prototype par la simplicité même de leurs formes, néanmoins bien adaptées aux nécessités liturgiques. Après la présentation des églises concernées, la production sculptée est évoquée, et il en est de même de quelques pièces monumentales en laiton.

La deuxième partie, intitulée " Les arts monumentaux dans la région scaldienne et dans son aire d'influence", s'articule plus précisément autour de quelques édifices majeurs (Soignies, Tournai...) et de plusieurs églises de Flandre. Leur étude successive fait bien apparaître que l'essor artistique des régions dépendant des diocèses relevant de l'archevêché de Reims, fut plus tardif et davantage orienté vers la France. Ainsi constate-t-on que l'architecture scaldienne fut surtout influencée par le groupe anglo-normand. C'est pourquoi - en dépit d'un attachement particulier à la charpente comme alternative à la voûte de pierre - la plupart des monuments étudiés ici peuvent être qualifiés de "romans". Le chapitre consacré à l'art du Tournaisis comprend un développement important sur la sculpture en calcaire gris extrait de ses carrières, et dont la cathédrale de Tournai offre notamment des exemples fameux.

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Iconographie médiévale entre Antiquité et art roman. Recueil d'articles de Jacqueline Leclercq-Marx. Ed. Brigitte D'Hainaut-Zveny, Alain Dierkens et Constantin Pion, Turnhout, Brepols, 2019, (Les études du Rilma, 9), 471 p (avec Index). et ills N/B et couleurs ., 2019

Il s'agit d'un recueil de 28 articles de Jacqueline Leclercq-Marx, écrits entre 1975 et 2014, et... more Il s'agit d'un recueil de 28 articles de Jacqueline Leclercq-Marx, écrits entre 1975 et 2014, et précédés d'introductions des éditeurs scientifiques Brigitte D'Hainaut, Alain Dierkens et Constantin Pion, du directeur de collection, Christian Heck, et d'autres collègues spécialistes des questions abordées : Cécile Treffort, Xavier Barral i Altet et Rémy Cordonnier. Jacqueline Leclercq-Marx a également rédigé en partie introductive "Sirenes usque in exitium dulces, L' histoire d'une recherche", immédiatement suivi par une bibliographie complète.

Les titres des articles reproduits sont les suivants :

I. Prototypes antiques et re-créations médiévales : le cas de quelques monstres anthropomorphes (sirènes, centaures et minotaures).
II. De la Terre-Mère à la Luxure. A propos de "La migration des symboles".
III. La représentation des dieux antiques dans le premier volume des Chroniques de Hainaut (Bruxelles, KBR, ms. 9242). L'image, le texte, le contexte et la postérité.
IV. Les avatars d'un mythe antique au Moyen Âge. Thésée et le minotaure aux époques préromane et romane.
V. Le centaure dans l'art préroman et roman. Sources d'inspiration et modes de transmission.
VI. Les oeuvres romanes accompagnées d'une inscription. Le cas particulier des monstres.
VII. Les visions constantiniennes et leur écho dans l'art occidental (c. 800-c.1200). Les mots et les images.
VIII. L'intégration des Sept Merveilles du Monde à la culture chrétienne. Entre survivance et réinterprétation.
IX. L'idée d'un monde marin parallèle du monde terrestre. Emergence et développements.
X. Les Eaux supérieures (Gen. 1,6) dans la peinture du Moyen Âge. Synthèse critique.
XI. La localisation des peuples monstrueux dans la tradition savante et chez les illitterati (VIIe-XIIIe siècles). Une approche spatiale de l'autre.
XII. De l'art antique à l'art médiéval. A propos des sources du Bestiaire carolingien et de ses survivances à l'époque romane.
XIII. La sirène et l'(ono-)centaure dans le Physiologus grec et latin et dans quelques Bestiaires. le Texte et l'image.
XIV. Drôles d'oiseaux. Le caladre, le phénix, la sirène, le griffon et la serre dans le Physiologus, les Bestiaires et les grandes encyclopédies du XIIIe siècle. Mise en perspective.
XV. L'illustration du Physiologus grec et latin, entre littéralité et réinterprétation de l'allégorie textuelle. le cas des manuscrits Bruxellensis 10066-77 et Smyrneus B.8.
XVI. La couleur de la peau dans le Moyen Âge central. Perception et représentations.
XVII. Des dons pas comme les autres. les ex-voto dans le Moyen Âge haut et central.
XVIII. le rapport au gain illicite dans la sculpture romane. Entre réalités socio-économiques, contacts de culture et réseaux métaphoriques.
XIX. Du monstre androcéphale au monstre humanisé. A propos des sirènes et des centaures, et de leur famille, dans le haut Moyen Âge et à l'époque romane.
XX. Vox Dei clamat in tempestate. A propos de l'iconographie des Vents et d'un groupe d'inscriptions campanaires (IXe-XIIe siècles).
XXI. Entre archéologie et histoire matérielle. Pour une étude du décor des cheminées médiévales.
XXII. L'imitation des tissus "orientaux" dans l'art du Haut Moyen Âge et de l'époque romane. témoignages et problématiques.
XXIII. Le décor aux griffons du Logis des Clergeons (cathédrale du Puy) et l'imitation des tissus "orientaux" dans l'art monumental d'époque romane en France. Tour d'horizon.
XXIV. Les signatures d'orfèvres au Moyen Âge. Entre sociologie, théologie et histoire.
XXV. Signatures iconiques et graphiques d'orfèvres dans le Haut Moyen Âge. Une première approche.
XXVI. Le chapiteau d'Heimo (Maastricht, Basiliek Onze-Lieve-Vrouw). Le point sur l'inscription et sur la scène de donation.
XXVII. Des mots qui posent question. Les "signatures" d'artisans dans le haut Moyen Âge (Ve-Xe siècles).
XXVIII. (La Bible de Lobbes). Les initiales ornées. Quelques hypothèses et apports nouveaux. I. L'iconographie.

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