Stefan Cel Mare Research Papers (original) (raw)

LE MONASTÈRE DE POUTNA – LIEU DE MÉMOIRE Le monastère de Poutna a été fondé par Étienne le Grand de Moldavie pour abritter les sépultures de sa famille. De nos jours, il y a encore à Poutna 12 dalles funéraires: celles d’Étienne le Grand,... more

LE MONASTÈRE DE POUTNA – LIEU DE MÉMOIRE
Le monastère de Poutna a été fondé par Étienne le Grand de Moldavie pour abritter les sépultures de sa famille. De nos jours, il y a encore à Poutna 12 dalles funéraires: celles d’Étienne le Grand, des ses épouses (Maria Assanina Paléologhina et Maria Voichiţa), des ses enfants (Bogdan et Petru, Bogdan III prince de Moldavie et Maria-Cneajna), de sa belle-fille (Maria, épouse du prince Petru Rareş), de son petit-fils (Ştefăniţă ou Étienne IV prince de Moldavie), de Iuga grand vistier (trésorier), du métropolite Teoctist Ier (m. 1478), du métropolite Iacov Putneanul (m. 1778) et des parents de celui-ci. Quelques-uns des tombeaux (ou peut-être tous) ont été couverts avec de somptueuses couvertures, dont une seulement présente le portrait du défunt, à
savoir celle de Maria Assanina Paléologhina. Cette broderie funéraire, dont la dégradation (Fig. 1-7) dénote une longue utilisation effective, a été conçue comme un veritable gisant, qualité identifiée par André Grabar; mais il y a encore quelque chose de plus. La princesse y est représentée sous une arcade, comme, parfois, les impératrices et les empereurs byzantins (Fig. 8-12) ou comme les saints (Fig. 13) – moyen artistique pour marquer la majestas deorum. Au fond, la broderie de Poutna est une expression de la conception médiévale sur „les deux corps du roi” (Ernst Kantorowicz) et l’immortalité du souverain. Le socle actuel du tombeau de la princesse Maria Assanina Paléologhina (Fig. 15) est, en réalité, un fragment de balustrade, pareille à celle de l’église de Bălineşti (département de Suceava) (Fig. 14). Peut-être, à l’époque d’Étienne le Grand, les socles des tombeaux de Poutna étaient peints comme ceux de l’église épiscopale de Rădăuţi, datant du même temps (Fig. 16 a, b): à Rădăuţi, la décoration des socles et celle des vêtements portés par les princes représentés dans le tableau votif (Fig. 17) se ressemblent beaucoup. Le tombeau d’Étienne le Grand est taillé en marbre; à l’époque, l’utilisation du marbre „se fait en référence à l’Empire [Byzantin], dont on veut s’affirmer soit le fidèle serviteur, soit le continuateur légitime” (Jean-Pierre Sodini). Évidemment, le tombeau en marbre du prince de Moldavie transmet un message dont la nature n’est pas esthétique, mais politique. Les chroniques moldaves attestent que la belle-mère d’Étienne le Grand, la princesse Maria Despina (épouse de Radu le Bel, prince de Valachie), a été elle aussi ensevelie à Poutna (1500), mais sa dalle funéraire n’existe plus dans ce couvent. En revanche, la couverture de celle-ci (conservée dans le trésor de Poutna) peut offrir des indices pour chercher l’endroit du tombeau disparu (Fig. 18). La couverture est usée, tachée et brûlée sur son côté droit (Fig. 19), ce qui signifie que le tombeau a été placé du côté droit de l’église, plus précisément du narthex. Les tombeaux du monastère de Poutna étaient abrités dans des enfeus peints avec les portraits funéraires des personnes ensevelies. Malheureusement, la reconstruction de l’église au XVIIe siècle les a anéantis. Une étude comparée avec le baldaquin de l’église d’Arbure (département de Suceava) (Fig. 21, 22), prouve que les
baldaquins de Poutna ne sont pas tardifs, mais contemporains des tombeaux. Ces baldaquins – successeurs des antiques ciboria – étaient peints à l’intérieur avec des scènes eschatologiques et funéraires et colorés à l’extérieur en rouge. On retrouve des restes des fresques seulement sous le baldaquin de Bogdan III (Fig. 23 a, b). Le tombeau d’Étienne le Grand a été aménagé du côté droit, autrement dit dans
la place d’honneur de l’église, suivant une règle attestée pour les tombeaux des rois serbes et des tsars bulgares, mais pas en Moldavie avant Étienne le Grand. Le monastère de Poutna – avec la tombe de Dragoş (le fondateur du pays de Moldavie), avec le sarcophage en marbre d’Étienne le Grand, avec les portraits funéraires (aujourd’hui disparus), avec le gisant brodé de la princesse Maria Assanina
Paléologhina, avec toutes les couvertures tombales, avec les armoiries de la dynastie sculptées au-dessus des tombes des fils d’Étienne – peut être consideré, pour la Moldavie, un veritable lieu de mémoire, à l’instar, pour d’autres espaces historiques, de la cathédrale de Palerme et de la cathédrale Saint-Denis.

Trois investigateurs de l’histoire d’Étienne le Grand L’auteur évoque trois savants d’origine roumaine, qui ont vécu en France et qui représentent des sommets en leurs spécialités: le slaviste Emil Turdeanu (10.XI.1911 – 14.I.2001),... more

Trois investigateurs de l’histoire d’Étienne le Grand
L’auteur évoque trois savants d’origine roumaine, qui ont vécu en France et qui représentent des sommets en leurs spécialités: le slaviste Emil Turdeanu (10.XI.1911 – 14.I.2001), l’ottomaniste Nicoară Beldiceanu (25.II.1920 – 19.XII.1994) et le byzantiniste Petre Ş. Năsturel (1.IV.1923 – 18.I.2012). Dans
leurs travaux, tous les trois ont traité l’histoire d’Étienne le Grand (1457–1504), en apportant souvent des contributions fondamentales: Turdeanu pour la littérature et les manuscrits de cette époque, ainsi que pour l’activité littéraire de Poutna,
Beldiceanu pour les relations avec l’Empire Ottoman et Năsturel pour plusieurs questions concernant l’histoire de l’art et les relations avec le Mont Athos. Les deux premiers ont même choisi, pour leurs thèses de doctorat, des sujets concernant l’histoire de la Moldavie sous le règne de ce prince (Turdeanu: Manuscrits slavons du temps d’Étienne le Grand, Bucarest, 1943; Beldiceanu: Der Feldzug Bājezīds II. gegen die Moldau und die Schlachten bis zum Frieden von 1486, Munich, 1953).

Documents d’Étienne le Grand. Observations en marge de quelques mentions anciennes Ces dernières années, le répertoire des documents émis par la chancellerie princière au temps d’Étienne le Grand (1457–1504) s’est enrichi de quelques... more

Documents d’Étienne le Grand. Observations en marge de quelques mentions anciennes
Ces dernières années, le répertoire des documents émis par la chancellerie princière au temps d’Étienne le Grand (1457–1504) s’est enrichi de quelques pièces originales; on a ajouté aussi plusieurs mentions (surtout non-datés) de documents perdus, puisées dans des actes ultérieurs au règne de ce prince. Les
observations de l’auteur portent sur six mentions de documents du temps d’Étienne le Grand, qui peuvent corriger ou compléter certaines informations concernant
l’histoire de quelques villages moldaves et de leurs anciens propriétaires.

Information, propaganda, mystification: the letter from the 25th of January

publicat în Almanah bisericesc 2005, Episcopia Sloboziei şi Călăraşilor, pp. 29-33] TABLOUL VOTIV DE LA VORONEŢ în contextul programului iconografic al ctitoriei lui Ştefan cel Sfânt şi în lumina penultimului capitol al Apocalipsei preot... more

publicat în Almanah bisericesc 2005, Episcopia Sloboziei şi Călăraşilor, pp. 29-33] TABLOUL VOTIV DE LA VORONEŢ în contextul programului iconografic al ctitoriei lui Ştefan cel Sfânt şi în lumina penultimului capitol al Apocalipsei preot dr. Doru Costache

The sphragistics of the boyars from the time of Stephen the Great was not up to now the object of an exhaustive study. The specialists concentrated on the princely heraldry, which offered multiple ways of analysis, using information from... more

The sphragistics of the boyars from the time of Stephen the Great was not up to now the object of an exhaustive study. The specialists concentrated on the princely heraldry, which offered multiple ways of analysis, using information from documents, epigraphy, numismatics, sigillography and so on, and paid little attention to boyar’s heraldry. The sphragistics of the Moldavian boyars is attested by the seal impressions on foreign and internal documents as a sign of validation and it gives a lot of insight into the practices of the chancery both from the genealogical and the heraldic point of view. The authors gathered a total of 35 representations, most of them in wax but also three seal matrices (in fact signet rings), which, when we think there was a total of 114 boyars in the princely council throughout the reign of Stephen the Great, amount to almost 30% of the total.
The present study aims at better understanding the medieval boyar sphragistics, which was at its best during the epoch of Stephen the Great. It presents the current bibliography on the topic, the statistics, it discusses the main points of view, it collects all available data and it uses the latest information on the topic.

Stephen the Great’s titles. Diplomatic Tradition and Political Vocabulary

Pratique et culture de l’écriture dans la Moldavie d’Étienne le Grand L’auteur remarque que la classification des sources écrites sous le règne d’Étienne le Grand (1457–1504) du point de vue de l’origine, de l’objet, du contenu ou de la... more

Pratique et culture de l’écriture dans la Moldavie d’Étienne le Grand
L’auteur remarque que la classification des sources écrites sous le règne d’Étienne le Grand (1457–1504) du point de vue de l’origine, de l’objet, du contenu ou de la forme – utilisée jusqu’à aujourd’hui – n’est pas tout à fait satisfaisante. Par conséquent, elle propose une autre classification: 1. Écrire pour Dieu (les manuscrits religieux; les obituaires; les citations des textes liturgiques accompagnant les inscriptions des objets et des broderies; les inscriptions explicatives des fresques, des miniatures, des pièces d’orfèvrerie, des tissus et des sculptures en bois); 2. Écrire pour des raisons pratiques (les chartes princières; les actes des boyards et des hiérarques; les documents des villes; une seule lettre privée; les manuscrits juridiques; les inscriptions de possession sur les objets personnels); 3. Écrire pour garantir l’authenticité (les légendes des monnaies; les légendes des sceaux); 4. Écrire pour préserver la mémoire (les chroniques; les colophons des manuscrits; les inscriptions funéraires; les inscriptions en pierre; les inscriptions en métal; les inscriptions sur des tissus liturgiques; une seule inscription peinte; les inscriptions sur des pots en céramique). Le nombre de ceux qui écrivaient n’était pas égal au nombre de ceux qui lisaient. Les auteurs des divers types d’écriture étaient, d’une part, les lettrés laïques ou ecclésiastiques qui ont composé les chroniques et, d’autre part, tous ceux qui copiaient les manuscrits, rédigeaient les documents, gravaient, brodaient, peignaient, incisaient, sculptaient. Seulement ceux de la première catégorie étaient en même temps des créateurs; les autres suivaient des modèles. Le contenu des manuscrits religieux de cette époque n’a pas été analysé d’une manière approfondie, donc on ne peut pas savoir dans quelle mesure leurs rédacteurs étaient des érudits ou bien de simples artistes qui copiaient mécaniquement un texte (quasi pictores). Pour les artisans expérimentés, peindre, graver, broder ou sculpter une inscription n’impliquait pas la connaissance d’une langue ou d’un alphabet. Dans ce cas, il faut aussi admettre l’utilisation des modèles qui étaient copiés avec fidélité. La tentative d’identifier dans les sources du temps ceux qui ont composé ou ont simplement reproduit un texte est très difficile. Les recherches ont relevé les noms de seulement 25 copistes des manuscrits et un peu plus de 30 scribes de chancellerie. Des détails prosopographiques n’existent que pour quelques-uns d’entre eux. Les textes eux-mêmes ne dévoilent pas des détails sur leurs auteurs ou rédacteurs. Une petite partie des écritures de l’époque était destinée à la lecture des contemporains. Certains textes s’adressaient à des éventuels lecteurs de l’avenir, censés être intéressés par des personnes et des choses du passé, d’autres avaient Dieu lui-même comme destinataire. Lettrés n’étaient que ceux qui en avaient besoin: les prêtres des monastères, quelques fonctionnaires de l’administration centrale et locale, quelques artisans, marchands et membres des communautés catholiques des villes. Des notaires publics n’existaient pas. Puisque ni le prince, ni aucun fonctionnaire ne signaient les chartes, il est impossible d’apprécier leur niveau d’instruction. L’écriture répondait exclusivement aux besoins sociaux et non personnels. Dans un monde dominé par l’oralité, la communication s’est matérialisée plutôt dans l’image que dans le texte, peut-être parce que l’accès au message transmis par les images a été toujours plus facile. Pour la grande masse analphabète, l’écriture devait avoir une dimension mystique et mystérieuse, parce qu’elle n’était familière qu’à un petit nombre d’initiés. À l’époque d’Étienne le Grand, le texte écrit était perçu par ses caractères extérieurs. L’aspect, que tout le monde percevait, était plus important que le contenu, que les gens ne comprenaient pas sans l’aide des lettrés capables de le lire. La matérialité du texte le rendait palpable, crédible et incontestable, le passait de l’abstrait au concret. Les supports précieux suggéraient l’idée de majesté, de puissance, de prestige et de richesse. Entourés par l’écriture, dont l’autorité était reconnue et respectée, les habitants de la Moldavie, dans leur écrasante majorité, vivaient en réalité en dehors de sa civilisation.

o cercetare exhaustiva de dendrologie stefaniana

Héraldique dynastique. Étienne le Grand et ses armoiries Il est difficile de reconstituer l’évolution des armoiries utilisées par Étienne le Grand tout au long de son règne (1457–1504) à cause des témoignages capables de fournir les... more

Héraldique dynastique. Étienne le Grand et ses armoiries
Il est difficile de reconstituer l’évolution des armoiries utilisées par Étienne le Grand tout au long de son règne (1457–1504) à cause des témoignages capables de fournir les informations nécessaires. On peut suivre cette évolution à partir de 1470, lorsqu’une première représentation des armoiries princières fut gravée sur un encensoir en argent doré destiné au Monastère de Poutna, jusqu’en 1494, quand on lui trouve l’achèvement sur une grande cloche en bronze, destinée au Monastère de Bistriţa. En cette dernière formule (considérée à juste titre une véritable synthèse héraldique), elles sont figurées en couleurs sur une feuille de parchemin d’un manuscrit envoyé en 1502 au Monastère de Zographou à la Sainte Montagne. Pendant ce quart de siècle (1470–1494), l’évolution des armoiries princières semble assez sinueuse, parfois même contradictoire. On a des monuments héraldiques bien datés, on a aussi d’autres dont les dates sont incomplètes (inscriptions votives brisées) ou controversées, et encore d’autres dépourvus de tout élément chronologique (carreaux de poêle, monnaies). Il faut, donc, en première ligne, rétablir la chronologie des dits monuments, pour éliminer les contradictions et mettre en lumière le développement des armoiries jusqu’à la synthèse finale. L’auteur ne croit pas possible que cette évolution soit chaotique, c’est-à-dire supposant des retours aux formules utilisées quelques années auparavant ou l’emploi simultané des formules différentes dans certains coins du pays.
Il y a encore un problème très difficile et controversé: l’interprétation des meubles qui se succèdent ou se rassemblent dans les partitions de l’écu. L’auteur soutient l’idée qu’il n’y a aucun rapport entre ces meubles (et leurs changements) et la politique extérieure du prince moldave. À côté des meubles hérités de ses ancêtres, qui ont connu eux aussi des transformations visibles ou symboliques (les fleurs de lys et la croix), le prince a introduit en 1494 au coeur de l’écu (en abîme) le soleil de midi, symbole controversé qui, selon l’auteur, pourrait exprimer sa propre personnalité.

„Le Grand”. Témoignages et interprétations Le prince Étienne de Moldavie (1457–1504), troisième du nom dans la dynastie fondée au XIVe siècle, est connu dans l’histoire des Roumains avec le surnom „le Grand”. Des recherches plus récentes... more

„Le Grand”. Témoignages et interprétations
Le prince Étienne de Moldavie (1457–1504), troisième du nom dans la dynastie fondée au XIVe siècle, est connu dans l’histoire des Roumains avec le surnom „le Grand”. Des recherches plus récentes ont déjà suggéré que le prince ait reçu ce surnom de son vivant, vers la fin de son règne (AP, VI, 2010, 1). Une nouvelle source, mise en valeur tout récemment, semble attester que le prince moldave était appelé „le Grand” dès 1473. L’analyse des sources continue maintenant avec les éditions de l’oeuvre du baron Sigismond von Herberstein,
Rerum Moscoviticarum Commentarii (l’édition latine, Bâle, 1556; allemande, Vienne, 1557; et italienne, Venise, 1550), qui rapportent le même surnom („ille magnus”, „der groß”, „quel gran”) appris, sans doute, à Moscou. En ce qui concerne les sources internes, il y a une note datant de 1509, dans laquelle Étienne est nommé „le Bon et le Vieux”. Cette dernière appellation, le Vieux, passée inaperçue jusqu’à présent, est très bizarre, car, d’habitude, ce surnom était attribué après le règne d’un homonyme (qui devait rester le Jeune); mais entre 1504 et 1509 la Moldavie n’a pas connu d’autre prince Étienne ! Peut-être faut-il interpréter ce témoignage selon la suggestion de Walther Kienast: le Vieux = le Grand ?! D’autre part, il y a aussi une inscription votive de Poutna, datée en 1481, dont l’authenticité a depuis toujours semblé douteuse justement à
cause de la présence de ce surnom (le Grand) joint non seulement au nom du prince Étienne, mais aussi à celui de son père, Bogdan II (1449–1451). Le dossier de ce monument épigraphique et héraldique prouve (mais on va lui consacrer toute une étude spéciale) l’authenticité du texte et des armoiries. L’ensemble des témoignages semble indiquer une évolution très intéressante de l’utilisation du surnom le Grand, suivant les projets du prince Étienne en matière de succession
dynastique (avec un tournant décisif en 1480–1481). Il est possible que ce surnom soit interprété comme une „constatation de puissance”.
L’Addendum est consacré à un autre témoignage, passé lui aussi inaperçu, à savoir le commentaire du Polonais Jan Herburt de Fulsztyn (c. 1524–1577) dans l’édition latine de son oeuvre, imprimée à Basel en 1571: „Stephanusque moritur,
Magnus Princeps”. Herburt suit de près l’historien Martin Cromer, mais cette annotation lui appartient. Il y a peut-être une relation entre les oeuvres de Cromer, de Herberstein (la version latine) et celle de Herburt: toutes les trois ont été
imprimées (1555, 1556, 1571) à Bâle dans l’imprimerie du célèbre Ioannes Oporinus.

The memory of Stephen the Great at Kolomyia

Între simbolurile medievale moldo-muntene şi cele, similare, ale lumii occidentale există asemănări şi diferenţe, deopotrivă calitative şi cantitative. Dintre cele mai însemnate deosebiri, cercetătorul care se apleacă asupra vechilor... more

Între simbolurile medievale moldo-muntene şi cele, similare, ale lumii occidentale există asemănări şi diferenţe, deopotrivă calitative şi cantitative. Dintre cele mai însemnate deosebiri, cercetătorul care se apleacă asupra vechilor noastre blazoane şi steaguri nu poate să nu remarce absenţa, incorectitudinea ori inconstanţa cromaticii -acestea, în condiţiile în care informaţiile sigure sunt destul de reduse ca număr. Puţinele mărturii păstrate, precum stema lui Ştefan cel Mare, pictată pe o pagină a Tetraevanghelului scris, în 1502, de monahul Filip, din porunca domnului 1 , oferă un "început de probă", restul putând fi completat prin deducţii logice. Anumite feluri de izvoare, incolore prin natura lorprecum cele numismatice, sfragistice, epigrafice etc. -au fost raportate la informaţiile de natură cromatică, rezultând concluzii mai mult sau mai puţin plauzibile, referitoare la cum trebuie să fi arătat aievea un anumit însemn din trecut.

Publicarea sistematică a actelor interne din vremea lui Ştefan cel Mare păstrate sub diferite forme (originale, copii târzii, rezumate sau menţiuni), demers iniţiat de Ioan Bogdan, completat de Mihai Costăchescu şi reluat în cuprinsul... more

Publicarea sistematică a actelor interne din vremea lui Ştefan cel Mare păstrate sub diferite forme (originale, copii târzii, rezumate sau menţiuni), demers iniţiat de Ioan Bogdan, completat de Mihai Costăchescu şi reluat în cuprinsul colecţiilor Documente privind istoria României şi Documenta Romaniae Historica, nu a însemnat o încheiere a efortului de restituire a înscrisurilor emise de cancelaria acelei epoci. Depozite arhivistice din ţară sau din străinătate mai tăinuiesc, încă, aşa cum s-a dovedit, hrisoave, sau semnalări ale unor astfel de acte validate cu pecetea domnească a lui Ştefan.
Precizăm, de la început, că studiul nostru nu are ca temei o informaţie inedită, ci una risipită în cuprinsul documentelor emise după anul morţii voievodului, nouă fiind doar maniera în care ne-am propus să ordonăm aceste referinţe. Am iniţiat acest proiect în speranţa că, în ciuda unor omisiuni sau erori, felul în care am izbutit să recuperăm conţinutul unor acte din vremea lui Ştefan cel Mare va alcătui un punct de plecare, atât pentru cei care vor avea şansa descoperirii unor hrisoave considerate până acum pierdute, cât şi pentru iscoditorii trecutului unei familii sau al unei localităţi.
Totodată, am încercat o datare aproximativă a 88 de menţiuni în funcţie de apariţia beneficiarilor în documentele păstrate din vremea lui Ştefan voievod (martori în Sfat, alte transferuri de proprietate). Am încercat, atât cât ne-a stat în putere, să aducem rezultatul observaţiilor noastre cât mai apropiat de adevăr, oferind celor care vor fi tentaţi să pătrundă pe terenul mult străbătut al domniei lui Ştefan cel Mare câteva repere.

Maria Despina, the wife of Radu the Handsome

Un monument épigraphique et héraldique récupéré: l’inscription votive armoriée de Poutna (1481) La tour par laquelle on pénètre dans l’enceinte du Monastère de Poutna est „scellée” par deux inscriptions votives armoriées: une (datée en... more

Un monument épigraphique et héraldique récupéré: l’inscription votive armoriée de Poutna (1481)
La tour par laquelle on pénètre dans l’enceinte du Monastère de Poutna est „scellée” par deux inscriptions votives armoriées: une (datée en 1756–1757) qui porte les armes des Principautés Roumaines et le nom du prince Constantin Cehan Racoviţă, à l’intérieur; l’autre, à l’extérieur, datée en 1481, avec le nom d’Étienne de Moldavie et les armoiries de ce prince. Cette dernière inscription a éveillé des soupçons surtout à cause de l’épithète velikïi (= le grand) qui accompagne le nom du prince Étienne et celui de son père, le prince Bogdan II: cette épithète
appartient aux traditions diplomatiques de la chancellerie valaque, tandis qu’elle est inusitée dans la chancellerie princière moldave. Les historiens qui se sont penchés sur cette question ont accepté, finalement, que la plaque avec les armoiries et l’inscription votive doit dater du milieu du XVIIIe siècle, lorsque le monastère fut restauré et les murs (y compris la tour) furent reconstruits. Le problème du faux se pose, alors, dans les termes envisagés par l’éminent épigraphiste français, le professeur Robert Favreau: „On doit considérer, avant de parler de faux, qu’il peut s’agir seulement d’une réfection
d’un texte dégradé ou d’une copie d’un texte ancien authentique”. Mais peut-on prouver qu’il s’agisse vraiment, dans ce cas, d’une réplique ou de la réfection d’une inscription armoriée très détériorée à l’époque ?! Ce monument épigraphique et héraldique est, pourtant, très important non
seulement par l’emploi de l’épithète velikïi (= le grand), mais aussi pour la représentation des armes dynastiques (une croix double et une double fleur de lys). L’auteur s’est donc proposé de l’examiner de tous points de vue, afin de constater si les soupçons sont vraiment justifiés ou, au moins, s’il est possible de dénicher un élément douteux, soit du point de vue diplomatique, soit héraldique. Le texte a été analysé par rapport à ceux des deux autres inscriptions votives de Poutna, une datant de la même année 1481 et l’autre de 1559 (dans laquelle on retrouve l’étrange épithète attachée au nom du prince Alexandre Lăpuşneanu). Quant aux armoiries, elles jouissent maintenant d’un véritable „certificat d’authenticité”: une grande inscription armoriée, découverte dans les ruines du château de Suceava, datée en 1477, porte les mêmes armoiries. Il faut donc conclure que l’inscription votive de Poutna ne contient aucun élément douteux: tant la forme (le grand quadrilobe), que le contenu (texte et image)correspondent parfaitement au temps qu’elle indique.

„MARIA ASSANINA PALEOLOGHINA”, PRINCESSE DE MOLDOVALACHIE (I) L’étude porte sur les origines de Maria de Mangoup (m. le 19 décembre 1477), deuxième épouse d’Etienne le Grand, prince de Moldavie (1457-1504). Une inscription grecque,... more

„MARIA ASSANINA PALEOLOGHINA”, PRINCESSE DE
MOLDOVALACHIE (I)
L’étude porte sur les origines de Maria de Mangoup (m. le 19 décembre 1477), deuxième épouse d’Etienne le Grand, prince de Moldavie (1457-1504). Une inscription grecque, gravée sur le revêtement en argent d’une icone du monastère athonite de
Grigoriou, lui donne le nom de Maria Assanina Paléologhina; on retrouve ces deux patronymes – rappelant une branche de la descendance de l’empereur Michel VIII Paléologue – brodés en monogrammes sur la couverture du tombeau de cette princesse, gardée dans le trésor du monastère de Poutna. En dehors de ces deux sources – absolument authentiques et contemporaines – aucune autre ne donne des informations
concernant les parents de la princesse Maria. On a supposé (A. V. Soloviev, 1937) qu’elle était la fille du prince Jean de Khazarie – fils du grand Alexios, seigneur de Gothie – et de son épouse Marie, descendante des Paléologues, des Asanès et des
Tzamplakonès, personnages connus grâce à un poème funéraire dédié (aux environs de 1447) par Jean Eugenikos à la mémoire de leur fils Alexios, mort à Trébizonde. On a
identifié ce „Jean de Chazarie” avec Olobei, seigneur de Théodoro-Mangoup, bien connu (c.1447-1458) des documents génois concernant les affaires de Crimée. L’auteur conteste le bien-fondé de l’hypothèse qui identifie Jean de Khazarie en
tant que père de Marie de Mangoup-Moldavie et qui soutient l’identité de ce personnage avec Olobei de Théodoro-Mangoup.
Dans l’obituaire du monastère moldave de Bistritza, quelques noms sont groupés dans un chapitre portant l’indication „Ceux de Mangoup”. Les voici: Manuel et sa princesse (ãîñïîäæà åãî) Anne, Abraham, Anne, Isaac, Jacob, Melkisedek et David. Il nous faut remarquer que les noms de Jean et Marie – les parents présumés de la princesse Marie de Mangoup – y manquent. On ne saurait pas attribuer cette absence aux rédacteurs (compilateurs) ou copistes de ce monumental obituaire. Il faut observer aussi que Manuel est le seul inscrit dans cet obituaire avec son épouse, Anne, qualifiée de princesse, ce qui présume que Manuel aura porté, lui aussi, un titre souverain. L’absence de Jean et de Marie et, en même temps, la présence de Manuel et Anne dans l’obituaire de Bistritza, incitent à croire que ces deux derniers noms appartiennent, en réalité, aux parents de Marie de Mangoup. Dans ce cas, il faut, peut-être, voir dans le nom Olo-bei une déformation du grec Manolis. L’appartenance de Manuel à la dynastie de Théodoro-Mangoup est prouvée par
une plaque découverte au XVIIIe siècle à Cherson en Crimée, et contenant trois monogrammes; en 1937, A. V. Soloviev a déchiffré les deux premiers monogrammes, lisant les noms Isaac et Manuel; quant au troisième, l’auteur de la présente étude propose d’y lire le nom Melkisedek, absent des sources diplomatiques, mais inscrit dans l’obituaire de Bistritza parmi „ceux de Mangoup”. De la sorte, les noms Isaac, Manuel
et Melkisedek, chiffrés dans les monogrammes de Cherson, se lisent en toute lettre dans l’obituaire de Bistritza, ce qui prouve – selon l’auteur, d’une manière cohérente et convaincante – l’identité des personnages. Dans les appendices, on examine deux hypothèses concernant l’origine de la dynastie de Théodoro-Mangoup. Selon la plus ancienne (souscrite par des historiens éminents, tels F. A. Braun, A. A. Vasiliev, N. Bănescu, Anthony Bryer, Andrei Pippidi), les princes de Mangoup auraient été une branche des Gabras (Gauras), famille byzantine dont l’origine arménienne est, de nos jours, suffisamment prouvée. L’auteur met en évidence les faiblesses de cette hypothèse, en ajoutant – aux arguments déjà produits – l’absence totale du monogramme des Gabras sur toute pièce provenant de (ou ayant relation avec) Mangoup. L’auteur rejette aussi la thèse de l’origine tatare de la dynastie de Mangoup, tout en retenant la suggestion d’une vielle domination tatare réunissant les territoires allant des bouches du Danube (la partie méridionale de la Moldavie du Moyen Age)
jusqu’en Crimée. Pour mieux caractériser la famille de la princesse Maria Assanina Paléologhina, il convient de rappeler les paroles de l’historien Michel Balard: „L’attachement à
l’orthodoxie et au pouvoir impérial reste vif dans la petite seigneurie de Théodoro-Mangoup, qui s’est constituée dans la seconde moitié du XIVe siècle dans un site inexpugnable de la Gothie. Descendants sans doute d’un toparque byzantin, les
souverains de Théodoro sont apparentés aux Paléologues et concluent des alliances matrimoniales avec les voïvodes de Moldavie”.

Semnele lapidare ale Bisericii din Borzești, in viziunea acad. Gh. Bals

Jară document 253 SORIN IFTIMI Lemnul Sfintei Cruci şi Ţările Române. însemnări privitoare la ideologia medievală a puterii în spaţiul ortodox 263 SORIN IFTIMI Moaştele Cuvioasei Parascheva şi rolul lor în istoria Moldovei 277 SORIN... more

Jară document 253 SORIN IFTIMI Lemnul Sfintei Cruci şi Ţările Române. însemnări privitoare la ideologia medievală a puterii în spaţiul ortodox 263 SORIN IFTIMI Moaştele Cuvioasei Parascheva şi rolul lor în istoria Moldovei 277 SORIN IFTIMI "Puterea care tulbură lumea...". Frumuseţea împărăteselor bizantine. (Glosse la Figuri bizantine de Charles Diehl) 293 SORIN IFTIMI Doamnele şi puterea. Statutul doamnei în Ţările Române (un proiect de cercetare) 299 SORIN IFTIMI Un model cultural oriental: soţiile circaziene ale domnilor români (secolele XVI-XVII) 317 SORIN IFTIMI O ipoteză privitoare la biserica mănăstirii Trei Ierarhi din Iaşi 329 SORIN IFTIMI O "formă fără fond" ? Biserica rotundă din Leţcani (Iaşi) 337 SORIN IFTIMI Un element de ceremonial medieval: "sărutatulpapucului" 343 SORIN IFTIMI

In Anul Centenarului Marii Uniri vorbesc despre Onesti si despre doua modele de oameni de nota 100, despre doi eroi tragici cu radacini pe Valea Trotusului, la Borzesti, langa biserica Sfantului Voievod Stefan cel Mare: Oltea Doamna si... more

In Anul Centenarului Marii Uniri vorbesc despre Onesti si despre doua modele de oameni de nota 100, despre doi eroi tragici cu radacini pe Valea Trotusului, la Borzesti, langa biserica Sfantului Voievod Stefan cel Mare: Oltea Doamna si Alexandru Malin Tacu.

În 1241, împăratul latin de la Constantinopol, Baudouin al II-lea, trecând printr-o mare criză financiară, i-a vândut vărului său, regele Franţei, Ludovic al IX-lea (care avea să devină, mai târziu, cel Sfânt), o parte din lemnul... more

În 1241, împăratul latin de la Constantinopol, Baudouin al II-lea, trecând printr-o mare criză financiară, i-a vândut vărului său, regele Franţei, Ludovic al IX-lea (care avea să devină, mai târziu, cel Sfânt), o parte din lemnul Adevăratei Cruci. Imperiul Bizantin şi mai cu seamă Constantinopolul erau pline, la vremea aceea, de sfinte moaşte 1 , între care de departe cele mai preţioase erau relicvele legate de viaţa şi patimile Mântuitorului: bucăţi din lemnul ieslei de la Bethleem, picături din laptele Maicii Domnului, coroana de spini, pietre de la Sfântul Mormânt sau de pe Muntele Măslinilor, lemnul Sfintei Cruci, cuiele folosite la răstignire, lancea şi buretele. Coroana de spini, lăsată în gaj veneţienilor de baronii latini din Constantinopol, fusese deja răscumpărată de Ludovic al IX-lea, cu doi ani înainte, pentru o sumă uriaşă şi fusese întâmpinată cu mare fast la Paris 2 . Regele Franţei a mai adus apoi o piatră de la Sfântul Mormânt 3 , bucăţi din lance, fărâme din burete, dar şi moaşte ale unor sfinţi, în total 22 de relicve. O vreme, acestea au fost adăpostite în capela Saint-Nicolas a palatului regal. Se cuvenea, însă, ca ele să fie aşezate într-un loc pe măsura însemnătăţii lor 4 . Pentru aceasta, regele Ludovic a construit la Paris, în Île de la Cité 5 , o capelă palatină, ajunsă până în zilele noastre: la Sainte-Chapelle.

A lost gift and its possible signification

Seit dem Frühjahr 2004 beobachtete ich im Innern der Kirche bestimmte Sonnenprojektionen, die mich bald annehmen ließen, dass es sich hierbei um gewollte Lichtausrichtungen handeln könnte. Nach mehreren Jahren der Beobachtung und einer... more

Seit dem Frühjahr 2004 beobachtete ich im Innern der Kirche bestimmte Sonnenprojektionen, die mich
bald annehmen ließen, dass es sich hierbei um gewollte Lichtausrichtungen handeln könnte. Nach
mehreren Jahren der Beobachtung und einer fotografischen Dokumentation über drei Jahre habe ich mich
entschlossen, die beobachteten Sonnenlichtausrichtungen zu publizieren.
Angesichts der Einmaligkeit des moldauischen Architekturstils und der Tatsache, dass die Kirche von
Pătrăuţi als Prototyp dieses Stils gilt, und dass wir über mehr als zehn symbolisch aufgeladene
Sonnenprojektionen, ja sogar über symbolische Projektionsserien, sprechen können, wage ich die
Behauptung, dass aus architektonischer Sicht der Bau von Pătrăuţi als eine Art „Mechanismus” errichtet
wurde, der das Sonnenlicht, in Verbindung mit den christlichen Feiertagen der Sonnenwenden und der
Tagundnachtgleichen, symbolisch leitet.
In diesem Zusammenahng ist die Inschrift auf dem aufgeschlagenen Buch des Christus Pantokrator im
Vorschiff der Kirche ein beredtes Zeugnis für das christlich-kulturelle Leben am Hofe Stefans des Großen,
des Fürsten der Moldau: ΕΙΠΕΝ Ο Κ(ΥΡΙΟ)Σ ΕΓΟ ΗΜΗ ΤΩ ΦΟΣ ΤΟΥ ΚΟΣΜΟΥ Ο ΑΚΟΛΟΘΟΝ
[ΕΜΟΥ] ΟΥ ΜΗ ΠΕΡ[ΙΠΑΤΗΣΗ] – und der Herr sprach: Ich bin das Licht der Welt. Wer mir nachfolgt,
der wird nicht wandeln in der Finsternis … (Joh 8:12)

„Nouvelles” informations arméniennes concernant Étienne le Grand et ses successeurs Un manuscrit conservé à Venise contient plusieurs informations qui touchent l’histoire roumaine des années 1465–1535, c’est-à-dire les règnes d’Étienne le... more

„Nouvelles” informations arméniennes concernant Étienne le Grand et ses successeurs
Un manuscrit conservé à Venise contient plusieurs informations qui touchent l’histoire roumaine des années 1465–1535, c’est-à-dire les règnes d’Étienne le Grand et de ses premiers trois successeurs en Moldavie. Ces informations ont été signalées aux historiens roumains par H. Dj. Sirouni en 1936, d’une façon très simpliste, qui les rendaient presque inutilisables. En 1988/1989, le manuscrit de Venise fut édité de manière scientifique en Pologne, par Yaroslav R. Dachkévych et Edward Tryjarski, avec le texte arménien, la traduction et des commentaires. Cette édition a jeté une nouvelle lumière sur ces informations transmises aux arméniens de Lwow par leurs compatriotes de Suceava. La plupart se rapportent à des évènements bien connus, mais quelques unes présentent un intérêt tout à fait particulier. Par exemple, le chroniqueur de Lwow a noté la mort d’Étienne le Grand le 14 juin 1504 (en réalité, le prince moldave trépassa le 2 juillet). L’auteur suppose l’enregistrement d’une rumeur provoquée par une grave détérioration de la santé du prince (un coma, par exemple). Pour le règne d’Étienne le Jeune (1517–1527), surprend l’information concernant l’exécution de Luca Arbure (burgrave de Suceava et commandant de l’armée moldave, ancien tuteur du prince) ensemble avec sept fils, au lieu de deux, selon la chronique moldave. L’auteur suppose qu’il faut s’agir de deux fils et cinq beaux-fils. Enfin, quant au prince Pierre Rareş (1527–1538, 1541–1546), on constate que le chroniqueur arménien contemporain lui donne (sous les formes Rayiš, Rayriš, Rariš) le sobriquet connu des sources roumaines (Rareş), ce que conduit à la conclusion que Pierre fut connu avec ce sobriquet même avant son avènement, puisqu’on le voit attesté pendant son premier règne.

«Maria Asanina Paleologue, Princes of Moldavia» (II)

Выводы, которые можно сделать из рассмотрения единственного случая, а именно миссии митрополита Иоасафа Эврипского в России, могут быть только частичными и требующими дальнейшего исследования. Тем не менее представляется, что нам удалось... more

Выводы, которые можно сделать из рассмотрения единственного случая, а именно миссии митрополита Иоасафа Эврипского в России, могут быть только частичными и требующими дальнейшего исследования. Тем не менее представляется, что нам удалось показать, что румынские княжества были тем благоприятным пространством, где развертывался эксперимент Константинопольского Патриархата, имеющий целью выработать возможное решение относительно непрерывности своей деятельности после взятия византийской столицы Османами. Это решение имело своей центральной идеей опору Большой Церкви на православные политические власти, еще независимые и автономные. Патриархат впоследствии попытался имплантировать сходную модель в Россию, страну, которая – по причине разрыва 1470 г. – развивалась в значительной степени до этого вне влияния Великой Церкви. Весьма обширный диалог завязался тогда между двумя центрами, пересекая существенным образом Молдавию. Но имперское русское устройство удержало из этой предложенной модели только то, что подходило исключительно к его собственным политическим устремлениям.

One episode of the diplomatic relations between Stephen the Great's Moldavia and the Genoese from Caffa sheds light on a ceremonial custom from the princely court of Suceava: salutatio, the obligation of messengers and foreign high... more

One episode of the diplomatic relations between Stephen the Great's Moldavia and the Genoese from Caffa sheds light on a ceremonial custom from the princely court of Suceava: salutatio, the obligation of messengers and foreign high
dignitaries passing through Moldavia to present themselves in front ofthe prince as a sign of respect to him. This custom, a hallmark of the prince's sovereignty, was also present at the princely court of Wallachia and continued to exist in both courts
for the next centuries, although in shapes that evolved in relation to their own political statuses. The same custom can be found earlier, in the 13th century, in the commercial relations between the Byzantine Empire under the reign of Michael court to reverence the Emperor before passing the Bosphorus. Therefore the existence of the salutatio custom in Moldavia during the reign of Stephen the Great could be a possible inheritance from the Byzantine law.

The Political Relations between Moldavia of Stephen the Great and Genoese of Crimeea have been studied as a complex by Nicolae Iorga and Șerban Papacostea, the first considering that alliance relationships prevail, the second underlining... more

The Political Relations between Moldavia of Stephen the Great and Genoese of Crimeea have been studied as a complex by Nicolae Iorga and Șerban Papacostea, the first considering that alliance relationships prevail, the second underlining the conflictual episodes. The case study of the period 1457-1469 allows us to check these two directions at least for this fragment of time. The chronological and factual framework sheds light on the matter that we must analyse the political relations between Moldavia of Stephen the Great and Genoese of Crimeea accordind to the geopolitical compability or incompatibility. The result is that we must periodize these relations in three phases in wich alliance and conflict are alternated, 1457-1469, 1469-1473 and 1473-1475, and that for the first period we could affirm the cooperation beetween the two political actors, above all in front of the danger of the Ottoman Empire.